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Anonyme
24/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je dois dire que je n'avais pas vu venir la chute, alors même qu'elle n'est pas vraiment originale. Jusqu'au bout j'ai été curieuse de ce qui avait bien pu déclencher tout ça. Mission accomplie en ce qui me concerne, donc, même si la montée en crescendo de l'histoire présente à mes yeux un trajet trop classique, trop attendu : une famille est touchée, la région, le pays, le monde, conséquences catastrophiques.
Je passe sur l'invraisemblance du postulat de base (non le virus en soi, mais sur les chances de survie d'une société sans rire ; à mon avis, la guerre mondiale éclaterait très vite), c'est le principe. Non, ce qui me gêne c'est vraiment la narration trop linéaire. Peut-être aussi la neutralité de l'écriture, qui en tout cas ne m'a pas fait rire. L'idée est sympathique mais (et peut-être est-ce ma faute, peut-être suis-je mal disposée aujourd'hui), j'en ai trouvé la déclinaison... morose, ce qui est un comble. Laborieuse. Peut-être l'absence totale de dialogues me rend-elle l'ensemble moins vivant. |
Donaldo75
24/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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(Lu et commenté en EL)
Bonjour, J'ai beaucoup aimé cette histoire, franchement marrante, où les trouvailles s'enchainent à la pelle. J'ai même survécu à certains jeux de mots (dont le docteur Hillary) bien cachés dans une narration prenante, mine de rien. Le style est alerte, direct, bien rythmé. Que dire de la chute ? Elle est juste très forte. Bravo et merci pour la lecture; je vais essayer de ne pas rire, on ne sait jamais. Donaldo |
plumette
26/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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je viens de passer un bon moment à la lecture de ce texte plus profond qu'il n'y parait. Subversif, même!
je salue l'imagination de l'auteur qui a su décliner, sans provoquer mon ennui, toute une série de péripéties autour des conséquences de ce virus si particulier, le MDR. J'ai bien aimé l'évocation de la première victime, cet archétype du blagueur qui ne fait rire que lui et j'ai trouvé que le lapsus du curé était bien de nature à provoquer l'hilarité! Après, l'épidémie nous entraîne dans des situations grinçantes et imaginer notre monde gouverné par l'interdiction de rire est ce que j'ai trouvé de plus réussi ( et subversif). l'écriture se laisse oublier, ce qui est un compliment ici, car elle est au service de l'histoire! la chute est inattendue mais figurez-vous qu'elle m'a un peu déçue, redonnant à ce texte sa dimension uniquement comique. Plumette |
SQUEEN
15/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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La preuve par l'absurde, rire c'est bon pour la santé... La lecture est agréable, tout s'enchaîne sans accroc. La chute est moins fluide, j'ai bien aimé l'idée de ce retour à quelques choses de moins léger, à une souffrance "futile" comme déclencheur de cette hécatombe mais j'ai trouvé son traitement plus faible, une sensation d'écrit à la va-vite contrairement au reste du texte. Merci pour ce partage et au plaisir de vous relire.
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Bidis
15/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Eh bien, voilà une histoire qui fait passer un très très bon moment. J'ai bien ri. En fait, c'est bien ce que j'espérais en choisissant un texte de Thimul. Et je supputais d'avance que l'écriture en serait parfaite, ce qui est toujours agréable à la lecture.
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Anonyme
15/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ayant un peu plus de temps, c'est la première nouvelle que je commente ici.
Je l'ai trouvée amusante surtout à son début avec monsieur Giraud. Ensuite cette pandémie planétaire est un peu forcée mais on se laisse conduire par la curiosité de découvrir la chute et ce savant humilié par les moqueries dont il faisait l'objet. J'ai trouvé l'idée originale et j'ai passé un agréable moment. Une mention pour le lapsus du curé. |
hersen
16/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Cette histoire de serial laugher n'est pas mal inventée sauf que je trouve que la pandémie suit un chemin un peu trop conventionnel. c'est la chute en fait qui vient donner une certaine profondeur, montrant qu'un être qui souffre est capable de tout.
Peut-être que le style, linéaire, m'a donné un petit coup de mou à partir de l'enterrement dans ma lecture, que j'ai néanmoins poursuivie, je rassure l'auteur. Peut-être qu'à un moment, il aurait fallu changer de point du vue, d'angle, pour accentuer cette fin. Merci de cette lecture |
Pouet
17/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
J'ai trouvé cette histoire bien poilante. Franchement c'est assez rare pour être souligné, je sais pas trop pourquoi mais me suis bien bidonné, vais aller faire une prise de sang... Et puis suis bien du genre à faire des blagues bien foireuses alors bon, je me suis pris d'affection pour ce Patrick Giraud. L'ensemble est vraiment agréable à lire. Très bon moment pour ma part, divertissant; plein de passages très sympatoches. Rien à dire de très constructif sinon... |
widjet
17/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un scénario certes pas nouveau (un film avec Jose Garcia traitait déjà du sujet), mais amusant. Le problème c'est que si l'histoire est folle, délirante même, est servie par une écriture tout à fait correcte mais qui en manque sérieusement (de folie).
La narration, propre, appliquée (et paradoxalement c'est un peu le souci , tout ce sérieux formel, rien ne déborde vraiment) est déroulée en mode plan-plan, presque ennuyante. Un tel postulât de départ devrait à mon sens autoriser plusieurs sorties de route dans la manière de conter, dans les anecdotes, dans le style... Tout reste dans le même ton, paradoxalement monocorde. Ca manque de variations, de crescendo... Bref, seul le thème est amusant (et la fin surprend agréablement) mais son exploitation laborieuse (au début je pensais même à un second niveau de lecture, une dénonciation sur une forme de dictature du politiquement correct ou l'humour, son irrévérence et sa diversité était condamné) laisse le texte bloqué dans ses starting-blocks humoristiques. Par conséquent, je n'ai pas ri. Ni souri. Alors que c'est le sujet même du récit. Un peu fâcheux non ? W |
GillesP
18/7/2017
a aimé ce texte
Un peu
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L'idée est sympathique, la nouvelle se lit facilement, le crescendo est correctement mené, mais j'ai trouvé que le texte manquait un peu de folie, de trouvailles, de sorties de route. Tout est raconté de manière assez sérieuse, au final, et c'est bien ce qui m'a posé problème.
Au plaisir de vous relire. |
Tadiou
31/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Histoire peu banale !!!! C'est bien raconté....et cela me semble totalement farfelu et non crédible : tout ça pour ça? :
" les dents en avant, des lunettes en cul de bouteille et la taille de Danny DeVito."..... Alors, désolé je ne suis pas entré dans l'histoire et la rigolade : c'est trop énorme.. J'ai apprécié le professeur "Hillary" : c'est la moindre des choses... A une autre lecture... Tadiou |
ClorisMenset
7/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Joli trouvaille, mais assez gauchement présentée à mon sens. Au contraire de Widjet, je ne suis pas gêné par le ton un peu clinique, c'est précisément sur ce ton-là qu'on ferait la chronique d'un phénomène social. Mais le ton, justement, hésite un peu trop. L'auteur est parfois tenté par la légèreté, d'autres fois non. Aucun effet de réel, et un style rarement soigné. ("Quant à ceux qui pleuraient pour un oui ou pour un non, tout le monde se les arracha": la phrase n'est pas terrible, mais surtout je ne vois pas, dans le réel, une catégorie de gens qu'on pourrait appeler "ceux qui pleurent pour un oui ou pour un non". A part les enfants.)
Ce qui marche bien dans la construction, c'est le côté dézoom qui nous fait partir d'une scène vue de près pour aller petit à petit se placer à l'échelle d'un pays. (Puis à l'échelle du monde, mais ce n'est absolument pas exploité.) Ce que je trouve dommage, dans le fond, c'est que l'auteur ne prend pas au sérieux sa propre proposition. L'humour requiert autant de sérieux que le reste, à mon avis. (Le lapsus du prêtre, le docteur Mortifer, le virus MDR... J'ai l'impression de sentir l'auteur me mettre un coup de coude à chaque fois, c'est assez gênant.) Voilà voilà! |
Damy
14/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Ce soir-là, il avait invité à sa table ses parents, sa sœur, son mari et leurs deux enfants." Heu.... Patrick serait-il l'homo parental entre parenthèses ? Je redoute l'humour dans le genre tant il doit être de finesse, de prudence et de respect. Mais bon continuons... Ah, non ! C'est le mari de sa sœur.
"L’un de ces rires étouffés venait du beau-frère de monsieur Giraud.": le mari de la sœur, c'est bien ça. "Il fut terrassé par un calembour": c'était un calant Bourbon ou un Saint Emilion ? "On dressa une liste la plus exhaustive possible des actes interdits : histoires drôles, jeux de mots, grimaces, et même ironie furent prohibés.": il m’arrive de rire de moi-même... Le suicide fait-il partie de la liste ? "le plus souvent pour des personnes aux tendances suicidaires." J'aurais dû continuer ma lecture... "certains mafieux qui délaissèrent celui des substances stupéfiantes pour la production et la distribution de films aux qualités douteuses et à l’humour basique." L'imagination pour les inventions des addictions dépasse les cliniques ! "Chaque animateur veillait à apparaître à l’antenne avec une mine de dépressif très étudiée": c'est enfin la mise en adéquation. "Quant à ceux qui pleuraient pour un oui ou pour un non, tout le monde se les arracha." Même ceux qui pleuraient de rire ? "des attentats spectaculaires en diffusant sur une radio piratée des sketches de Coluche et qui fit ainsi plusieurs milliers de victimes, mais ces illuminés furent arrêtés en quelques mois et tout finit par s’arranger. " Ces pirates s'étaient-ils voilés la face pour masquer leurs propres fous-rires ? Les lois s'appliquent-elles chez Daesh ? "Et tout le monde se foutait de moi parce que j’avais les dents en avant, des lunettes en cul de bouteille et la taille de Danny DeVito" Quoi ? qu'est-ce qu'elle a ta gueule ? Plutôt sympa Damy Dévital ! Bon ! j'ai voulu piètrement rajouter un peu du mien auquel, sûrement vous survivrez. J'ai eu le tort de ne pas lire cette nouvelle d'un seul trait, mais phrase après phrase pour déceler des hiatus me donnant des rictus. Je comprendrais que cela vous paraisse une triste méthode. Oui ! Acceptez votre gueule et retournez vite au labo: " la dépression est déjà la 1° cause d'incapacité dans le monde et en France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie." (wiki). Je n'ai pas franchement rigolé (heureusement !), mais j'ai beaucoup souri et cela m'a donné la grattaire. Est-ce grave, docteur, de commencer la journée par un large sourire ? Merci en tout cas et portez-vous bien. |
JessyPer
16/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une petite nouvelle bien divertissante avec un sujet original.
J'aime les idées que la suppression du rire sous-entend. Le sujet aurait pu être davantage exploité, approfondi. On dit que faire rire, c'est soigner. Interdire de rire, n'est-ce pas tuer un peu ? Il manque, pour moi, toute la partie conséquence du manque de rire. En lisant la partie sur l'éducation des nourrissons, j'ai pensé "mais c'est terrible", où va-t-on en arriver ? Et puis ça s'arrête là. Il me manque aussi une information sur le mode de propagation du virus MDR. En 50 ans, que l'on n'ait pas trouvé de vaccin, pourquoi pas, mais aucune forme de traitement, pas le mode de propagation, c'est peu probable. Pour la chute, bien qu'un peu légère, elle est appropriée au genre et tout à fait plausible. Cela dit, j'ai passé un excellent moment à vous lire. L'écriture est fluide. Merci pour ce moment. Je n'ai pas ri, mais souri, parfois. |
Philo
17/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Lecture aisée, doux et sympathique délire. Chute inattendue.
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guanaco
23/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une histoire qui se lit bien, d'une traite et les enchainements sont bien amenés.
Par contre je n'ai pas accroché, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à José Garcia dans "Rire et Châtiment" et donc une impression de déjà-vu. En revanche, agréablement surpris par la chute, je m'attendais à un personnage qui allait finir par se retrouver seul, l'apocalypse du rire... Merci pour ce texte. |
Mokhtar
18/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Que voilà une farce réjouissante...
Si l'on prend la précaution de s'abstenir de rechercher la vraisemblance, on peut savourer cette pochade avec délices. La montée en puissance de l'épidémie est émaillée de trouvailles piquantes... La chute vaut ce qu'elle vaut. Elle est subsidiaire. Je gage que l'auteur n'a eu comme ambition que de nous faire rigoler un bon coup...sans craintes ni conséquences. Pour moi, c'est réussi. |