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monlokiana
25/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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D'abord c'est le titre qui m'a attiré sur cette nouvelle. La question est très pertinente mais la curiosité de connaître la réponse était beaucoup plus forte. Je pense même que c'est la curiosité qui a pris le dessus par rapport à moi. J'aime beaucoup votre façon de faire, votre façon d'écrire, toutes ces questions que vous vous posez, ce style simple, facile à comprendre, pas de tracasseries, pas de complexes... Le scénario de l'écrivain désespéré et un poil anéanti par un manque d'inspiration, c'est classique mais vous avez su, avec votre créativité, rendre cette nouvelle agréable. J'ai lu jusqu'à la fin sans avoir eu envie de zapper.
D'autre part, je trouve que c'était un peu plus intéressant avant l'intervention du personnage féminin.Toutes ces questions, toute cette amertume dans la vie de cette écrivain, sa façon de décrire le monde qui l'entoure, j'ai trouvé tout cela vachement plus captivant que le fait qu'il croise cette femme.Et vient ensuite le cliché de la jeune femme en couple, la petite bagarre avec son petit copain qui ne se tenait pas loin d'elle... Tout ça, c'est comme un cheveu dans la soupe... Au final, cette rencontre lui a permis de retrouver la plume qu'il avait perdu. Je ne suis pas une experte en matière d'écriture et je ne saurais dire ce qui est correct de ce qui ne l'est pas. J'apprécie juste l'histoire et la façon donc elle est contée. Le reste n'est que détail que les autres commentateurs auront le plaisir, je l'espère, de s'y attarder. Merci pour ce moment de lecture que j'ai bien apprécié. |
Acratopege
29/10/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Votre petite histoire se lit avec plaisir, même si l'écriture, je trouve, est un peu inégale, avec un mélange de styles pas toujours heureux: parfois genre langage parlé un peu vulgaire, parfois tout à fait classique et un peu lisse.
J'ai été gêné par la construction répétitive des débuts de paragraphes: Je suis passé... Je me suis retrouvé... Je me suis mis... Je me suis levé... J'ai rejoint... J'ai passé la porte... Lus à la suite, ça fait un peu trop. Par contre, j'ai bien apprécié le cadre de la librairie et les allusions littéraires multiples, qui donnent de la vie à cette rencontre sinon assez convenue. Quant à la mise en abyme de la fin, je l'ai trouvée élégante mais également un peu convenue et sans vraie surprise. |
placebo
29/10/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
Le titre m'a attiré ; la nouvelle montre qu'il ne se vérifie pas toujours :) Que dire… J'ai la désagréable impression que le narrateur et l'auteur sont trop liés. Peut-être essayer de réécrire le texte à la troisième personne, ne pas faire du narrateur un écrivain "raté" ? Je n'ai pas vraiment d'empathie pour ce personnage, qui se permet de juger un peu vite beaucoup de choses : les gens dans la rue sont forcément au chômage, le copain de la reine de Saba est forcément un kéké, s'il "rentre dans le moule" il finira par regarder TF1, etc… Du coup, trop d'ironie du narrateur est contenue pour laisser la place à d'autres émotions. Je n'ai pas de remarque particulière sur le style, un peu forcé dans le parler ordinaire pour une personne qui aime tant lire et écrire, peut-être. Bonne continuation, placebo |
costic
30/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Écriture vive qui n'est pas sans rappeler celle des maitres évoqués (en particulier Djian avec des interrogatives et la présence indispensable d’une météo qui joue son rôle). J’adore la façon de raconter cette journée et les états d'âmes successifs. Drôle, burlesque, rythmé. On suit le protagoniste avec intérêt. La structure de l’histoire, circulaire, fonctionne bien. Agréable moment.
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Anonyme
15/11/2013
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Thorgal
Le titre m'a attiré. Sacré question ! J'ai été emballé par le style à deux bricoles près : il me semble que le" toute somme" est inversé ; c'est somme toute, non ? Et ce "je l'ai menacé d'une voix menaçante. " Ca se lit bien et ça "traite" de deux trucs importants : le manque d'inspiration (surtout le fait de constater qu'à trente cinq balais ou plus rien n'est paru) ainsi que de cette question primordiale en titre. J'attendais des réponses - vos réponses et des remèdes ? - aux deux questions et j'ai eu makach. et ça c'est hyper décevant. Ca relève tout net du manque d'inspiration et de travail. La pirouette de la fin n'arrange rien. L'écriture sauve le texte, quand au fond du problème exposé, ça reste vide. Et puis franchement, taper sur Lévy, c'est petit et agaçant parce que ça revient chez tous les non publiés comme une antienne. Au premier abord je me suis dit que le texte promettait et qu'il valait que je m'y attarde. Je me voyais bien lui coller un très bien. Alors très bien pour le style et très faible pour tout le reste. Vous pouvez mieux faire, j'en suis convaincu. Merci |
Robot
15/11/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je m'attendais à un point de vue féminin sur le sujet. Et je tombe sur ce type d'un égoïsme forcené; méprisant de surcroit envers tout et tous si ce n'est pas lié à ses aspirations à la reconnaissance et à sa recherche du clinquant tel qu'on le voit au début du récit. Bref, ce personnage est antipathique au possible et j'avoue que je ne me suis pas attaché à sa recherche d'une postérité littéraire et sentimentale. Et le récit, loin de correspondre au titre interrogatif, nous amène à penser pourquoi certaines femmes ont des raisons de ne pas "vouloir" remarquer les hommes qui les regardent. Je ne saurais pas juger des qualités littéraires de la nouvelle, mais l'égocentrisme du personnage m'a rendu le récit extrêmement déplaisant. A la limite du machisme puisque la femme ne semble être pour lui que le révélateur qui lui permettra de poursuivre, pour sa seule satisfaction, une œuvre que je ne peux supposer que médiocre comme lui-même.
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senglar
15/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Thorgal,
Bien... Bon ben vous pouvez laisser Djian à la lace du mort, il a trouvé son successeur :) J'ai accroché, c'est intelligent, bien construit, sensible à sa façon, truffé de références bien choisies. Cet écrivain méconnu est d'excellente compagnie et "Pourquoi les femmes ne remarquent-elles jamais les hommes qui les regardent ?" fera une première phrase mémorable (elle-aussi) pour le bouquin qui lui tourne dans la tête avec, pourquoi pas, "Salomon et la reine de Saba" comme titre... Tenez, ça me fait penser que j'ai le DVD avec Gina Lollobrigida (premiers émois) encore sous cellophane. M'en vais le déballer... Merci à vous et Bravo ! Senglar-Brabant |
Anonyme
15/11/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Thorgal,
J’ai bien failli abandonner à la fin du premier paragraphe. En effet, j’ai du mal à supporter les clichés en littérature, et la leçon de vie que vous nous assénez, de « Bonjour le troupeau… » à « Ça me fait gerber rien que d’y penser », est le genre de maladresse qui me fait reconnaître immédiatement un amateur, par opposition à un écrivain. Finkielkraut et Jean-Marc Sylvestre, à la rigueur ça peut être drôle ou transgressif, mais franchement, Marc Lévy, Patrick Sébastien et tout le reste, n’y a-t-il vraiment pas plus original à trouver ? Mais les deux premières phrases m’avaient tellement plu : « Je n’avais rien écrit de bon depuis des mois. À dire vrai, je n’avais jamais rien écrit de bon » que je me suis un peu forcé à continuer. Et je ne le regrette pas, je n’ai plus eu envie de quitter le navire. J’ai fait toute la traversée sans escale. C’est le style qui m’a tenu en haleine, si j’ose dire. Léger, sémillant, populaire mais inventif. Malgré une évidente facilité je remarque un travail narratif assez maîtrisé, où l’action et les réflexions du héros équilibrent bien le récit. Je regrette aussi la construction trop systématique des phrases commençant par « Je… » Mais ce défaut me semble pouvoir facilement se corriger avec un peu d’attention et de travail. Votre héros a son caractère, et d’un point de vue strictement littéraire je n’y vois rien à redire, même s’il lui manque un peu de charisme. Peut-être ne l’avez-vous pas assez poussé dans ses retranchements ? L'épisode dans la librairie avec le play-boy-qui-se-la-pète-grave manque aussi un peu de relief. J’espère que le bouquin de la fin (On achève bien les chevaux) n’a pas été choisi au hasard. On y voyait des gens tourner en rond pendant des jours : exactement comme l’écrivain. Je note principalement votre style. Cordialement Ludi |
Anonyme
17/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
J'ai bien aimé votre nouvelle. Pourquoi ? Le rythme déjà, c'est soutenu, je l'ai lue sans décrocher avec l'envie de connaître la suite pratiquement jusqu'au bout, c'est assez rare. Le style aussi, très adapté au narrateur. Les propos, enfin, qui me semblent réalistes et en phase avec notre époque sous son jour assez désespérant, ainsi que les affres de l'écrivain débutant. Mes déceptions, la rencontre avec la reine de Saba, pas la reine de Saba en elle-même qui me semble assez bien présentée, mais son compagnon musclé et surtout l’algarade avec lui qui tourne court, tout d'un coup, je quittais une histoire très crédible pour une mauvaise série américaine, à mon avis bien sûr. Le retour à la maison, l'empressement pour écrire me semble assez attendu, dommage. Bonne continuation |
REDBUCHE
20/11/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonsoir Thorgal,
Une chose est sûre, vous n'avez pas 35ans, et c'est plutôt une chance, vous allez pouvoir améliorer considérablement votre talent littéraire (car talent il y a). Il faudra d'abord arrêter de se réfugier derrière les classiques, éviter les références (j'ai moi aussi beaucoup fait ça au début) et mimer la vie plutôt que d'autres livres. Chercher l'inspiration au-delà de la rencontre amoureuse, où l'aborder de manière novatrice, ou purement subjective pour en effacer le cliché inhérent. Et surtout, essayer de sortir de soi et de parler d'autre chose. C'est sans doute le plus difficile. (À vrai dire ce sont les conseils que je me donne à moi-même sans pouvoir les suivre, je me dis que peut-être ils vous seront utiles.) À part le fond, donc, qui m'ennuie un peu, j'ai bien aimé le style : simple, rythmé et agréable, sans érudition pompeuse. Je pense que si l'auteur dépasse sa panne d'inspiration, il écrira de très belles choses. PS : vous pardonnerez l'amalgame volontaire entre l'auteur et le narrateur. Ici ce serait comme de dire qu'Henri Chinaski n'a rien à voir avec Bukowski... |
aldenor
22/11/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je trouve ce texte assez brouillon, dans la construction et l’écriture, mais j’ai accroché. Ça devient intéressant à partir du moment où le narrateur pénètre dans la librairie. J’ai aimé l’ambiance, la plongée dans les livres et les écrivains, l’idée de citer les deux premières lignes de romans choisis. L’histoire d’amour aussi dans une certaine mesure.
Le style est changeant, a de la peine à se trouver. L’entrée en matière est trop longue, trop fourre-tout. La conclusion en boucle est ingénieuse dans son principe mais ce n’était pas la peine de servir un résumé de la nouvelle, il fallait l’évoquer plus délicatement ... « Pourquoi les femmes ne remarquent-elles jamais les hommes qui les regardent ? » Le titre est finalement injustifié ; on ne voit pas pourquoi le narrateur généralise. Il me semble que ce devrait plutôt être : Pourquoi les femmes ne remarquent-elles jamais que je les regarde ? |
Coline-Dé
1/12/2013
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai tout de suite eu envie de répondre à la question posée par le titre :" p'têtre parce qu'il ne suffit pas de regarder !"
A part ça j'ai bien aimé la construction en boucle, le côté anti-héros du personnage, le clin d'oeil ( mais peut-être est-ce seulement moi qui perçois ça...?) avec cette reine de Saba qui me rappelle une certaine Babylone, des références littéraires intéressantes ( mais est-il indispensable de faire certifier sa culture ?) Ce que j'ai moins apprécié : la banalité de la dénonciation de la banalité. A mon avis soit il faut trouver une façon plus originale de le faire, soit il faut écourter sérieusement: quand on a dit" télé dimanche soir", citer Marc Lévy et Patrick Sébastien revient à prendre le lecteur pour une truffe ! Du point de vue formel : la construction des phrases gagnerait à être plus variée. Je n'ai rien contre les textes qui ne racontent pas grand chose, mais dans ce cas, il me faut un style vraiment particulier, un peu plus de back ground qui stimule mon imagination ou un point de vue vraiment décalé, et ici, ça m'a manqué. Mais j'ai lu jusqu'au bout sans déplaisir et je crois qu'il y a dans ce texte quelque chose à creuser dans la veine Fante ou Brautigan qui semblent être vos références. |