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Anonyme
3/9/2021
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé l'idée de base d'une attaque généralisée de la faune marine, et trouve que vous ménagez plutôt bien le suspense au long du récit, en revanche la résolution de l'énigme me semble faible ; une femme-dauphin qui met en branle les actions par des impulsions mentales ? Non, pour moi ça ne colle pas dans la mesure où le ton général jusqu'à présent était complètement réaliste et où le "changement de braquet" du réaliste au fantastique m'apparaît trop soudain. J'ai l'impression que vous n'avez su comment "ficeler" votre histoire, la rendre complète avec une explication qui tienne la route, et je me dis que, tant qu'à faire, il serait peut-être préférable de laisser les choses en suspens. Genre, Luciana disparaît au cours de l'évacuation, plus tard on retrouve ses empreintes partout sur les lieux des départs de feu, des rapports mystérieux indiquent la présence d'une femme qui se déplace au milieu de grands groupes de mammifères marins... Bref, ménager une échappée vers le fantastique, mais éviter de clore par un virage complet qui sonne incongru pour moi. Tel est mon avis de lectrice, naturellement vous auteur ou autrice en faites ce que vous voulez.
Un détail : tout au long du texte l'insistance est mise sur le rôle prépondérant des mammifères marins (exemple comment influencent-ils les mammifères marins ? ), or le premier attentat d'envergure démarre avec des attaques de requins. Cela m'a un peu gênée. |
cherbiacuespe
4/9/2021
a aimé ce texte
Bien
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Un plaidoyer rondement mené contre les activités d'homo sapiens. Bien pensée, je trouve, bien échafaudée et bien écrite. Les dialogue sont cohérents. Cela me rappelle " le cerveau vert" de F. Herbert, la nature qui se rebelle. Sous cette forme, une enquête policière, c'est intéressant et se laisse lire facilement. On en arrive vite à chercher ce qui cloche avec l'équipe, à se poser des questions. On est à la limite de l'anticipation, heureusement la dernière phrase est là pour y mettre le zeste de merveilleux qui convient.
Agréable en tout point ! Cherbi Acuéspè En EL |
Robot
25/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voilà une aventure fantastique qui m'a retenu de bout en bout. A aucun moment je ne me suis douté que Luciana pouvait être l'instigatrice. Ce qui veut dire que pour moi le suspense a bien marché.
Une bonne fable écologique. J'ai apprécié que tout du long les animaux marins restent des animaux et qu'ils ne soient pas transformés par anthropomorphisme en êtres devenus hybrides. C'est exactement le contraire puisque c'est l'humaine qui semble devenir sirène, ce qui maintien le récit dans le domaine de la fable. C'est ce qui donne je crois de la crédibilité à l'histoire. |
plumette
25/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai passé un bon moment avec cette histoire.
il y a quelque chose de fascinant dans la contemplation des fonds marins , et la première scène dans l' aquarium géant aux parois souples est très bien décrite. L'attaque des requins est saisissante, je ne m'y attendais pas du tout! Le texte change alors de direction, on entre dans un genre de polar d'anticipation, les dialogues de l'équipe avec les rivalités et les méfiances créent un climat de tension qui ne cesse d'évoluer et de perdre le lecteur. Un peu moins convaincue par l'enquête sur la plateforme, et bizarrement déçue par la résolution presque trop explicative, mais qui, surtout, va trop vite à mon goût. L'idée de faire de Luciana la transfuge est bonne, car en effet, tu nous as habilement détournée d'elle, j'essaye d'imaginer une autre fin qui laisserai plus de mystère, tout en étant consciente de la difficulté à boucler cette histoire sur un format court. Ce qui m'a gênée, je crois, c'est que tu prends ton temps pour installer l'histoire et les péripéties et qu'ensuite il y a une très grande accélération. Sur le fond, cette histoire résonne comme un signal d'alarme, j'aime aussi la porosité que tu installes entre l'humain et le marin. A te relire |
placebo
25/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une idée intéressante à suivre. Ça me rappelle un film de Shyamalan sur les arbres qui tuent, Phénomènes.
Les lieux - l'aquarium, la plate-forme - changent un peu de l'ordinaire. Les descriptions sont efficaces. Un bémol pour les dialogues que j'ai trouvé un peu plats. L'attirance de Louis pour Luciana fait légèrement cliché. Et l'attitude de Luciana me semblait plus suspecte que celle de Steve, donc pas de surprise pour moi :) Merci, bonne continuation, placebo |
Corto
26/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Suspense et faune marine.
L'idée est très bonne et le scénario recèle des moments captivants. L'histoire est bien menée, avec au début un épisode paisible et satisfait, puis une accélération brusque dès le moment de l'accident. Passer de l'aquarium à la plateforme en mer donne une ampleur intéressante et surtout une envergure au suspense où le lecteur se sent embarqué dans un contexte qu'il ne maîtrise plus du tout. Luciana la sirène-femme organise et dirige les attaques alors qu'on la trouvait si belle et sympathique tout au long du récit. L'auteur a su monter une histoire en ne dévoilant qu'à la toute fin la structure sous-jacente. Un bien beau moment de lecture avec éventuelle réflexion sur le respect de la nature en prime. |
hersen
27/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Carrément d'actualité à l'heure où sortent des flots les premiers piliers d'une ferme éolienne en Atlantique.
C'est une lecture agréable, le déroulé est bon. Par contre, je pense que Luciana en sirène, femme-poisson, c'est un peu faible, même si la description de sa silhouette quand elle est observée par Louis fait sens. Mettre le feu à la plate-forme est à mon avis trop humain dans ce monde marin qui se rebellent et, en quelque sorte, freine la magie. C'est un texte qui a un gros potentiel, à mon avis, mais dont les actions devraient être plus clairement décidées par le monde marin, d'une manière qui nous scotcherait vraiment. Ce qui rachèterait la faiblesse du concept femme-poisson, ce serait d'aller bien plus loin, pourquoi pas de reprendre des monstres marins légendaires, ou bien d'expliquer que ce sont les exactions humaines qui ont conduit à générer des monstres marins, capables de sauver leur océan. Bref, ne pense pas que je refait ton histoire, j'essaie d'expliquer qu'à mon sens, il y a un manque de profondeur :)) dans le sujet, qu'il reste finalement trop humain. Merci de la lecture, merci aussi pour le sujet évoqué. |
Anonyme
28/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour. Belle histoire bien écrite. L'intrigue fonctionne, j'ai enchaîné les lignes et les paragraphes pour savoir où j'allai me retrouver. Et juste une ligne pour la chute emprunte de poésie… J'aime beaucoup la façon dont vous avez traité ce thème qui est, aujourd'hui plus que jamais, d'actualité.
Je viens de me poser sur le site Oniris. Si vous le souhaitez, je pourrai faire quelques petites remarques - minimes, très minimes - histoire de mettre mon grain de sel (de mer )… |
Tiramisu
2/10/2021
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Pour discuter, c'est ici :
http://www.oniris.be/forum/merci-pour-apocalypse-bleue-t29554s0.html#forumpost410377 |
Anonyme
29/10/2021
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Bonjour Tiramisu,
Je me suis demandé s’il était bien raisonnable de ma part de commenter ce texte. Je suis parvenu sur-celui-ci par hasard au gré du parcours de fils de discussions. Je l’ai donc lu. Faut-il que je le commente ou pas ? Si je le commente, j’ai bien peur de me retrouver dans le même contexte qu’il y a quelques jours, lorsque j’avais commenté un autre de vos textes. De ce point de vue, il serait sage que je m’en abstienne. Si je ne le commentais pas, j’aurais en revanche l’impression sinon la certitude de ne pas jouer le jeu du site qui, je le suppose du moins, consiste à décrire honnêtement son expérience de lecture plutôt que craindre un retour de l’auteur. Cet argument me parait primer sur tout autre. Voilà pourquoi je prends malgré tout le risque de le commenter. Il y a bien des angles pour aborder l’analyse d’un texte. Disons que je distingue grossièrement quatre axes : le thème, l’histoire, le récit qui en est fait et la forme que prend littérairement ce récit. Je suis sensible au thème et il m’intéresse. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai entamé la lecture de votre texte, sinon je ne l’aurais sans doute pas fait. Ce thème (vous me corrigerez si je me trompe) est globalement écologiste, traite de cette façon qu’a l’humain de réserver pour lui seul le milieu qu’il partage pourtant avec d’autres et, de manière encore plus singulière ici, un milieu qui n’est a priori pas tout à fait le sien. Après tout, l’humain dégrade son propre milieu et pas seulement celui d’autres espèces, mais vous focalisez ici sur l’outrage causé aux autres espèces et ça me va très bien. Une histoire peut-être imaginée pour soutenir le thème. Vous avez imaginé une vague d’attentats écologistes dont on connait ici les deux premiers événements. Vous avez inscrit cette histoire dans un cadre fantastique, dans lequel le monde animal marin se révolte, en cela accompagné et aidé par un être humain qui ne l’est plus tout à fin à la fin de l’histoire, comme s’il avait choisi de poursuivre sa vie dans la peau d’une espèce convenant mieux à son âme. Ou bien alors, ce personnage n’est pas humain, mais a seulement pris apparence humaine le temps de s’adresser aux humains. Ça me va. D’ailleurs, à ce stade, tout pourrait peut-être me convenir dès lors que le reste me plaise. Il y a ensuite le récit qui est fait de cette histoire, encore détaché pour l’instant de la forme purement littéraire que prend ce récit, bien que nous soyons déjà à mi-chemin entre le fond et la forme. C’est là que ça se gâte pour moi. Je ne sens pas d’existence propre des personnages. Je ne les perçois que comme des pions que l’on déplace pour faire avancer le récit. Même les éléments annexes censés donner une matérialité aux personnages sont tellement caricaturaux qu’il m’est impossible d’y croire. Les dialogues n’aident pas non plus. Je ne vois pas de récit, je vois uniquement le thème, l’histoire et l’auteur au travail. Concernant la forme purement littéraire que prend le récit, je la trouve pauvre et aussi caricaturale que les personnages. Certes l’orthographe, la conjugaison et la grammaire ne sont pas maltraitées, mais le respect des règles ne fait pas en soi la littérature, qui pourrait d’ailleurs être faite de non-respect de ces règles. Quoi qu’il en soit, un texte contenant des fautes involontaires peut se corriger. Un texte contenant une abondance de qualificatifs peu éclairants et des formulations convenues ne peut qu’être repris par son auteur. A titre indicatif, je relève ici quelques fins de répliques de dialogues : - [..] dit Steve la voix enrouée - [..] lâche Julie en mâchant son chewing-gum la bouche à moitié ouverte - [..] se moque Steve - [..] s’inquiète Steve - [..] demande Luciana - [..] remarque Steve - [..] remarque Julie - [..] se moque Julie - [..] s’écrie Paul Maurin - [..] lâche Julie d’un ton dépité en expirant sa fumée - [..] réplique Steve pensif - [..] s’exclame Julie - [..] murmure Steve Pour varier quelque peu la forme, on peut aussi mettre ces formules convenues avant la réplique plutôt qu’après : - Le père répond mollement : - Une jeune fille s’exclame : - Les sourcils froncés, Louis fait face à son équipe. - Il arrête son geste et reprend la parole : - Face au silence général, Louis reprend : - Steve se penche vers une feuille de papier bleue dactylographiée posée devant lui et lit : - La vidéo s’arrête et Louis reprend : - Steve finit par rompre le silence avec sa voix rocailleuse : - Paul Maurin, le dos voûté, tenant sa tasse à deux mains, finit par prendre la parole - Louis, l’air grave, reprend la parole : - Leur chef lit le texte : - Louis est blême, d’un ton autoritaire, il lâche : - Dans la salle des commandes, Louis demande à Paul Maurin complètement sidéré : - Louis ne lui laisse pas le temps de répondre, il insiste : « Montrer, non la chose, mais l’effet de la chose » est un principe connu pour aider à la rédaction d’un texte. Bien sûr, un effet littéraire peut aussi être obtenu en prenant consciemment le contre-pied de ces « recettes de cuisines ». Je relève seulement ici ce qu’engendre l’ignorance systématique de tels principes : - Fascinée par les reflets bleutés - la jeune femme se sent apaisée par le rythme de la faune marine - Une moue d’agacement se dessine sur les lèvres de Luciana - Intriguée, Luciana se lève - Tendu, Louis fixe le panneau blanc - ce qui le blesse profondément - les visages traduisent une incompréhension totale - Le ton autoritaire de leur chef - Steve le regarde d’un air interrogateur - Steve fait une moue embarrassée - Louis lui donne sèchement son congé - Louis observe Luciana, soucieux. - Louis observe la démarche souple de Luciana - il a du mal à détacher ses yeux de la silhouette gracile - Cette femme a un charme fou - les accueille avec un sourire fatigué - Son ton lugubre fait frissonner Luciana - Louis, l’air grave, reprend la parole - Les membres de l’équipe le regardent surpris - Paul Maurin regarde Louis, l’effroi se lit dans ses yeux - Louis a répliqué sèchement, il est inquiet, il a un mauvais pressentiment - Louis est blême, d’un ton autoritaire, il lâche : - Louis demande à Paul Maurin complètement sidéré - Le ton de Paul Maurin est mi-agressif, mi-amer - Louis est profondément atteint par ce nouvel échec - Louis est sidéré - Une lueur de tristesse passe dans le regard de Luciana. - Pour une fois, il voit la colère dans les yeux de la jeune femme. - Luciana se contente d’un sourire énigmatique J’extrais l’un des rares passages dans lesquels vous montrez l’effet de la chose et non la chose (et sans que vous ne nommiez avant ou après la chose montrée par ses effets) : « Ses joues ont rougi violemment, ses tatouages au cou et aux bras ont foncé d’un coup. » Ce n’est peut-être pas exprimé de manière très originale et la chose demeure imprécise (est-ce de la colère ? De l’embarras ?), mais c’est en tous cas un bon début. Je ne suis peut-être ou sans doute pas très habile pour aborder des auteurs plus sensibles que d’autres. En réalité, je ne sais pas comment les aborder. Faire un inventaire plus ou moins exhaustif de ce que je crois être des faiblesses littéraires peut-être pris pour de l’acharnement (j’en ai l’expérience) alors que dans mon esprit, il s’agit au contraire de montrer par l’exemple ce qui pourrait sinon être pris pour un avis expéditif (et cela demande beaucoup de temps au commentateur). A contrario, s’abstenir d’un tel inventaire et se contenter de quelques phrases plus suggestives que directes, avec des mots choisis pour ne pas heurter ou heurter le moins possible peut être ensuite pris pour de la « condescendance ». Lorsque je vois qu’un auteur fait partie du Comité Editorial, je forme l’hypothèse qu’il doit avoir de la bouteille et pouvoir prendre du recul par rapport à son propre texte. Si j’avais conscience qu’il s’agit d’un débutant exerçant sa plume, je serais sans doute plus prudent. Mais quelle que soit l’hypothèse que je puisse formuler au sujet de l’auteur, je ne peux pas non plus dénaturer mon commentaire au point qu’il ne dise plus rien de ce qu’il a à dire. Sinon, je cesse de commenter. On peut aussi prendre le parti de ne commenter que les textes sur lesquels on n’a que du bien à dire. Je pense que ce serait faire du mal en voulant faire du bien. Cordialement |
Marite
30/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très agréable lecture pour cette nouvelle et, au point où sont rendues les recherches sur les matériaux divers, j'y trouve même une note de réalisme. L'écriture est fluide, les dialogues bien menés et rien ne vient perturber notre avancée dans la découverte du scénario apocalyptique. La conclusion est inattendue et signe, en deux phrases, l'aspect fantastique et merveilleux du récit :
" Au même instant, elle enjambe la rambarde et plonge dans l’océan. Louis croit voir dans la lumière des flammes une grande nageoire à la place de ses pieds." Ah ! Juste un bémol, un peu de difficulté à m'habituer, tant à l'oral qu'à l'écrit à l'utilisation aujourd'hui banalisée de certains mots qui, à mon sens, traduisent fortement une sorte de soumission à une "mode" qui se veut et se dit décomplexée : Ex : " – Waouh ! Putain d’ambiance ! Trop forts les organisateurs !" " – Putain, combien sont-ils ? s’exclame Julie." Mais ce n'est peut-être que la mise en évidence de la médiocrité des personnages qui les prononcent. C'est dommage pour la lectrice que je suis mais, après tout, une forme de réalisme aussi ... |