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Anonyme
17/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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L'idée du tétrachromatisme chez des humains m'a intéressée, je suis allée faire un tour chez Wikipédia qui me dit que p't'êt' ben qu'oui, p'têt' ben qu'non, le peu de recherches sur le sujet indiquent que, si de tels individus existent, il s'agirait de femmes porteuses d'une anomalie génétique spécifique ; elles pourraient, en effet, mieux distinguer les nuances à condition que le nerf optique soit capable de transmettre, et le cerveau de traiter, l'info supplémentaire, ce dont on n'est pas sûr. Le don de Sarah apparaît donc tout à fait plausible.
J'ai en revanche de gros doutes sur les méthodes de recrutement de la DGSE (aller chercher une artiste fêtarde, pouf comme ça) comme sur l'épreuve infligée à ses jeunes recrues "pour voir"... Mais enfin je n'y connais rien, alors pourquoi pas. Je regrette davantage l'impression que j'ai eue que tout le texte a été conçu en vue de la phrase de fin ; rien à faire, je ne trouve pas qu'elle soit naturellement amenée. En revanche, cela m'a amusée d'assister au retour des Russes comme "méchants tendance", ces temps-ci on voyait surtout des terroristes islamistes. De même, la remise d'un truc chelou par une vieille dame sur un banc fleure bon son histoire d'espionnage pendant la Guerre froide ! Je me suis demandé si vous n'aviez pas recyclé un texte ancien à l'occasion de ce concours. À part ça, j'ai bien aimé la manière dont vous traitiez le thème de la poussière. |
IsaD
17/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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Je ne suis pas convaincue par le fait qu'une personne puisse entrer aussi facilement à la DGSE.
La fin m'a semblé un peu légère, ainsi que trop légers également les rapports entre les agents et Sarah. Vous devriez, à mon avis, creuser un peu plus le profil de Sarah pour en faire un personnage un peu moins superficiel. Rien à dire par contre sur l'écriture fluide, dynamique, et sur les retours dans le temps pour la construction de l'histoire, construction que j'ai trouvé plutôt intéressante. |
plumette
19/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire bien construite, bien écrite.
le récit se déroule à rebours, c'est un parti pris que j'ai apprécié ici. L'auteur commence par zoomer sur Sarah, son personnage principal dont on apprends prrogressivement qui elle est, ce qu'elle fait , et pourquoi elle se trouve dans cette cave. Bravo pour avoir imaginé cette " Tétrachromatie" et ses applications dans le contexte du concours pour pouvoir "demander à la poussière" Pour moi, ça fonctionne bien. et, cerise sur le gâteau, le retournement de la fin auquel je ne m'attendais absolument pas. sauf que ce "piège" avec les indices semés pour tester sa perspicacité et son don particulier tranche un peu avec l' hyper réalisme du reste. Autrement dit, ce n'est pas vraiment crédible! Mais l'histoire a sa propre cohérence finalement. Plumette |
Donaldo75
24/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne vais pas me lancer dans une analyse de la vraisemblance de cette histoire, avec des questions du genre « on ne recrute pas comme ça à la D.G.S.E » ou mieux « il faut des années avant de devenir agent de terrain » parce que ça reste un concours à thème et que je n’attends pas de cette histoire la précision déployée dans l’excellente série de Canal Plus intitulée « le bureau des légendes ». Pourquoi citer cette série ? Parce que son personnage principal se prénomme Paul et que j’y ai vu un clin d’œil, une forme d’hommage comme si Matthieu Kassovitz apparaissait en caméo dans ce texte. La narration qui revient en arrière me semble bien menée, ne m’a pas perdu dans des circonvolutions temporelles où le passé le présent le futur se fonderaient dans une seule et informe masse narrative. Non, là c’est clair, net et précis, propre de chez propre, facile à comprendre de chez aisé. Certes, j’ai vu le coup venir, en ce qui concerne le test mais cette perception extralucide – je déconne, c’est juste un coup de chance – ne m’a pas empêché d’apprécier la manœuvre. Et la fin « elle est libre Sarah » m’a fait penser à une célèbre chanson française d’un gars dont peu se souviennent le nom et encore moins ma pomme. Le style va bien avec le tout. Sarah est consistante, son personnage est bien incarné et prend de l’ampleur au fil et à mesure de la lecture.
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Alfin
2/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Entre Nikita et Sarah, le processus d'enrôlement est très différent, je les rapproche cependant, car la cellule m'y fait penser et monsieur Paul également. J'aime beaucoup la façon dont elle découvre son environnement à son réveil. Les passages entre le présent et le passé sont très fluides.
Merci pour cette nouvelle d'action bien menée. |
aldenor
3/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Voilà un texte prenant, fouillé, savamment construit à rebours, en phrases courtes, efficaces… Le don de Sarah, mis au service de son art, puis de son enquête, est superbement exploité. En particulier, le passage où elle fouille sa cellule.
Il en ressort une vision du monde étonnante, une plongée dans la part invisible au commun des mortels du beau et du vrai. « ...cette beauté microscopique » qui seule donnera à l’héroïne « des informations sur l’endroit où elle se trouve... ». Le thème du concours, la poussière, s’en trouve enrichi. La conclusion est plausible, probablement dans la logique des personnages, mais un petit peu trop tri-chromate à mon goût... |
Anonyme
4/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L’auteur, ici, nous parle de poussière et de liberté avec des mots que l’on savoure. Sachant que tout peut arriver dans ce genre de suspense, j’ai goûté avec le même plaisir les passages les plus instructifs sur la tétrachromie dont j’ignorais jusqu’à ce jour l’existence, tout comme les irruptions les plus inattendues à partir de la découverte de l’univers carcéral par son personnage.
Pour info, car la phrase finale m’a fait penser aussi, immédiatement, à cette chanson des années 80 « Il est libre Max ! », était chantée très joliment par Hervé Cristiani : « Il est libre Max Il est libre Max Y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler……. » Merci à l’auteur pour cette agréable lecture. |
hersen
9/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien le ton de la nouvelle qui présente une belle énergie.
Je mentirais si je disais que j'y connais quelque chose en recrutement dans ce secteur, mais bon, je me laisse porter. La nouvelle est bien construite, la fin est, là encore, très cinématographique. J'aime bien les nouvelles que me laisse en flottement à la fin, qui me permettent d'imaginer... Là, évidemment, c'est carré :))) Cette nouvelle me permet aussi de découvrir cette anomalie visuelle. Et certainement que Paul et Christian doivent penser que ça lui est monté à la tête ! Merci de cette lecture ! |
jaimme
11/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Vous avez basé votre nouvelle sur quelque chose que je ne connaissais pas, la tétrachromie. Pourquoi pas? C'est surprenant, comme un super-pouvoir. C'est une bonne idée.
Mais je ne suis pas emballé par le traitement de l'histoire. Par exemple les retours dans le temps sur un format si court ne me semblent pas indispensables, surtout celui sur l'écharpe. Une autre fois sans doute. |
Lulu
22/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui m'a entraînée vers un certain ailleurs, n'ayant pas l'habitude du genre de cette nouvelle et y trouvant, de fait, beaucoup d'originalité. Sarah m'a semblé suivre, avec le fil rouge, une sorte de fil d'Ariane qui m'a intéressée. Sa façon unique de voir a joué dans ce sens au cours de ma lecture. J'ai presque oublié le thème en parcourant ce récit, mais cette impression que Sarah était dans un labyrinthe pas possible m'y a conduite de façon intéressante. J'ai trouvé l'écriture très fluide, sans encombre. Rien à redire de ce côté là, si ce n'est que du positif, puisque l'on oublierait presque la forme qui nous conduit à bien voir ces personnages, et notamment Sarah ; le tout étant très visuel. J'ai été étonnée par le langage employé sur la fin par Sarah, mais cela va bien avec cette dernière phrase que j'ai vraiment beaucoup aimé "Elle est libre Sarah" ; phrase qui nous donne à lire le titre de manière différente par rapport à ce qu'on aurait pu croire ou attendre. Enfin, les retours en arrière m'ont beaucoup plu sur un texte court. J'ai trouvé l'agencement de cette nouvelle très pertinente. Merci du partage et au plaisir de vous relire ! |
Anonyme
30/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Hello Tira,
La raison pour laquelle je te commente seulement maintenant est... je me doutais que c'était toi, mais il fallait que j'en sois sûr... pas envie de m'adresser â une auteure en burqa dans le cas de ce texte ! La structure en analepse m'a un peu rebuté au début, mais tu as eu la sagesse d'arrêter avant que ça devienne lourd. La confusion entre la DGSE, qui opère à l'étranger, et la DST, pardon, la DGSI, qui opère sur le territoire français, semblait une erreur grossière, héritée du film parodique L'opération Corned Beef... mais sur Oniris tes lecteurs commencent à être habitués à tes nouvelles d'action (ici, j'avais pensé à ta nouvelle du défi nouvelles numero deux, 'la combinaison n'était pas idéale'), tes héroïnes qui résistent â tout, et les petites incohérences/erreurs d'inattention qui caractérisent tes textes... Tu as été le deuxième choix de mon vote : j'ai particulièrement apprécié ce texte, qui sait tenir le lecteur en haleine. Bravo. Dugenou. |