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maria
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Cette nouvelle est très visuelle, vivante. J'ai eu l'impression de suivre l'histoire sur un écran. Les personnages pourraient être les acteurs d'un film ou d'une série policière. On a tous les ingrédients d'un bon thriller : la scène de crime, le duo de flics, la police scientifique, l'équipe au complet, des suspects... J'ai souligné la liberté que l'auteur(e) a donné à ses personnages. Ce que pense George d'Aurélie est révoltant et les femmes, victimes de violences sexuelles, décident de se faire justice. Je fais comme l'auteur(e), je ne juge pas. J'ai lu des horreurs, mais je salue le travail que l'auteur(e) a fourni pour les raconter. Merci pour le partage et à bientôt. |
poldutor
7/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Histoire glaçante très bien écrite, le viol devient dans notre société, presque monnaie courante, de plus en plus de jeunes s'y livrent en n'ayant pas le sentiment de mal faire...la pornographie d' Internet est passée par là...Le viol est un CRIME très grave,car il marque la victime à vie. Personne n'a le droit de disposer du corps d'autrui sans son accord. On ne peut cependant accepter que l'on se fasse justice soi- même, il est vrai que si les chiffres évoqués sont réels, les violeurs ont encore de beaux jours devant eux... Pour revenir à la nouvelle, l'histoire s'arrête un peu brusquement à mon goût, j'aurai aimé savoir ce que les protagonistes ont fini par faire. Même si le sujet est délicat, j'ai bien aimé cette histoire. Cordialement. poldutor en E.L |
ANIMAL
8/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai bien apprécié cette nouvelle sur un thème d'actualité même s'il n'est pas nouveau.
Sans entrer dans un débat sur le fond, le traitement est vivant et réaliste, les personnages bien campés. Les divergences entre les points de vues masculins et féminins sont finement observés. Le flic macho peut sembler caricatural mais malheureusement il ne l'est pas. Les dialogues donnent du punch au récit. L'idée d'une société secrète qui venge les femmes bafouées parce que les failles de la justice permettent aux "intouchables" de ne jamais se trouver inculpés est tout à fait plausible. Peut-être existe-t-elle, cette association vengeresse ? La chute laisse entendre que Marie est le maillon faible et qu'elle peut craquer à tout instant, trahissant les autres. Que va faire Isabelle ? Je l'imagine bien se débarrassant de manière définitive du problème que risque de poser Marie. Ce texte dur est bien mené de bout en bout, laissant voir les forces et fragilités des victimes, ainsi que les réactions et positions divergentes des protagonistes à tous les niveaux. Une lecture qui ne laisse pas indifférent. en EL |
plumette
9/11/2019
a aimé ce texte
Un peu
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cette histoire est bien écrite. Le sujet est d'actualité mais me semble traité de façon très manichéenne.
je n'éprouve ici de sympathie, ni pour les hommes, ni pour les femmes! je trouve le titre assez lourd, tout comme le traitement de l'histoire. Se faire justice à soi-même est une régression sur le plan humain et démocratique et je trouve que les femmes n'ont vraiment rien à gagner à imiter les hommes! je voudrais bien ne pas avoir à noter car le fond ne me plait pas! j'aurai préféré que cette organisation vengeresse imagine des "sanctions" à la symbolique forte pour " casser" ces hommes de pouvoir, plutôt qu'une mutilation et un crime crapuleux. Sur le plan de la forme c'est efficace et bien construit. |
hersen
24/11/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte primaire qui tente de régler le problème de façon primaire, pour ne pas dire crapuleuse.
C'est un policier un peu basique, tout est apporté sur un plateau pour servir la fin. Un peu trop. par exemple, l'insistance sur les alibis. On a compris assez vite où cette insistance va nous mener. Sur la forme, un peu ficelé à la diable, on sent bien que l'histoire n'est que prétexte à réagir fort sur ce problème, vieux comme le monde mais exposé au grand jour aujourd'hui. (le temps a pu paraître long à certaines...) Dans ce texte, je ne sais pas exactement ce qu'a voulu faire l'auteur, et c'est sans doute ce qui me gêne le plus : soit un sujet juteux, soit une réflexion sur une impunité envers des criminels. Il me manque grandement un point de vue plus humain, plus sociétal. Une secte reste une secte. c'est à dire une moulinette à cerveau, une pensée unique, et où la violence est toujours admise, en fin de compte, pour une "bonne cause". Et je ne sais si c'était le but de l'auteur, mais les sectes, justement, sont des groupements où, pour la "bonne cause" des viols sont commis. En toute fraternité. (c'est du cynisme, je préfère préciser). Alors pourquoi prendre un milieu "lavage de cerveau" pour ce sujet ? C'est la grosse question qui me reste en fin de lecture. Le point de vue que je trouve peu défendable, à savoir répondre à la violence par la violence, ne peut pas être la "solution". Pour autant, placer des femmes victimes dans cette situation est intéressant, mais je ne lis pas un cheminement de leur conscience qui les y amènerait. Et la personnalité de Marie, par un soupçon de rébellion, ou d'impuissance à commettre cette boucherie, n'aboutit pas suffisamment, même si je comprends que l'auteur a voulu finir la nouvelle sur cette idée. Mais que reste-t-il à Marie ? le sujet traité de cette manière est courageux, mais me laisse assez distante. Merci de cette lecture. |
Malitorne
24/11/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte opportuniste qui surfe sur la vague actuelle du féminisme. Plutôt bien écrit, clair, mais dont l’enquête policière finalement ne sert à rien puisque les clés nous sont données à la fin. Vous lancez une énigme puis très vite expliquez tout. Frustrant.
Je suis très réservé sur la morale agressive de cette histoire qui pourrait se résumer par : « mesdames, si un homme abuse de vous de quelque manière que ce soit, coupez-lui la bite ! ». Eh ben, on va aller loin avec ça… Pas très glorieux pour aucun des deux sexes. |
ours
24/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Tiramisu
Voilà une nouvelle qui est malheureusement dans l'air du temps, est-ce une raison pour ne pas traiter ce sujet, je ne pense pas. Au contraire je trouve cela plutôt courageux. D'un point de vue purement narratif, j'ai trouvé l'écriture vive et très fluide et l'intrigue bien menée. Ce qui se prête bien à la catégorie que vous avec choisie. Cependant, j'ai le sentiment que l'intrigue policière est un prétexte, car le récit ne se concentre pas sur la résolution du crime même si les personnages sont bien campés, le duo de flics intuitifs, le légiste... le récit déroule essentiellement sur des situations du quotidien qui sont tristement crédibles. Pour tenter de trouver les clés, j'en reviens à l'exergue qui est sans doute à l'origine du questionnement : "Pourquoi autant de viols restent impunis ?" - Un système judiciaire qui n'a pas suffisamment de moyens ? - L'argent roi de tous les maux ? - Le "pouvoir" - Une société encore ancrée dans des attitudes de sexisme ordinaire qui biaise le regard et la pensée des gens Que faire face à tout ça, dans votre fiction c'est une institution secrète qui se substitue à la justice pour venger les victimes. Je vois là une réponse brutale à des actes brutaux. Alors sur le fond, je n'adhère pas, mais puisque c'est une fiction et non une réflexion au vue de la catégorie, je me dis pourquoi pas, ça a le mérite de secouer un grand coup le lecteur. En écrivant ces mots, je pense aux scènes de violences réalisées par des gens comme Tarantino, qui sont de simples défouloirs, ou il ne faut pas réfléchir, souvent une mise en scène pittoresque, caricaturale, qui parlent aux instincts les plus primaires de vengeance ou de survie. Alors je me dis que vous auriez pu aller encore plus loin dans le règlement de compte. A vous lire et dans d'autres catégorie aussi |
Ocean
24/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Un sujet traité un peu rapidement ,mais c'est normal ,vu ke format "nouvelle". Il manque un peu de pressions médiatiques et du procureur qui ne saurait laisser tuer des gens d'un tel niveau social sans reagir . Le côté Laurel et Hardy des inspecteurs est un autre témoin d'une oeuvre produite à chaud . Mais j'ai bien aimé car la vie n'est pas forcément avare de ce genre de coïncidence. On sent que l'auteur a une culture télévisuelle importante , sans que cela ne marque trop son texte. Les tensions au sein de l'equipe comme au sein de la secte montre aussi une analyse cynique du monde qui nous entoure . Le viol "consenti" a encore de beaux jours devant lui . Si ce n'est pas de la grande littérature ça n'est pas loin du SAS de ma jeunesse, sans le genre policier bien sûr . Au point que je me demande si un genre littéraire ne renaitrait pas ici ,celui de la dénonciation des abus des puissants que Balzac et Hugo et bien d'autres ,ont condamnés en leur temps . |
emju
24/11/2019
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour pour moi l'histoire c'est du réchauffé. Le sexe tranché dans la bouche, les veines tailladées, la vengeresse.
D'autre part je n'aime pas du tout le personnage de Georges (bien que ce type de personnage existe) Cette histoire, à mon humble avis, est un plaidoyer pour les hommes. La fin se termine comme on dit "en queue de poisson" avec un klu klux klan au service de la cause féminine. Sinon l'écheveau de l'histoire se déroule bien, il y a du rythme et des dialogues assez percutants. A vous relire. |
Anonyme
24/11/2019
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Ma lecture a été perturbée par le prénom de George, prénom anglo saxon (en france il s'écrit terminé par un "s") et par ce poncif du tueur en série "psychopathe" (l'un n'est pas forcément l'autre) - ce phénomène étant déjà anecdotique en france, alors des policiers français qui l"envisage en moins de trois meurtres, qui plus est par une femme... mais bon, ce sont les règles du genre. Cela tranche avec les chiffres réels cités.
Le discours "loi du talion" avec un rajout de sauvagerie me semble excessif et immature. EDIT : à la réflexion, le meurtre de sang froid avec une mentalité "oeil pour oeil"... ^^ |
David
1/12/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Tiramisu,
Il y a bien à la toute fin un regard qui laisse entendre le fanatisme de la situation, la spirale morbide du manichéisme qui va progressivement transformer chacun en ennemi. J'aime bien cette fin sur cette histoire de société secrète, ça rompt avec le déroulement du récit comme un épisode de Columbo ou autre enquêteur vedette. La loi du Talion sert d'alibi à une loi du plus fort, et pas du tout dans le sens qui commande de ne pas prendre les deux yeux à celui qui nous en a crevé un, ou de ne pas casser deux dents à celui qui nous en a fait perdre une. La lecture est digeste, mais ce n'est pas inoubliable non plus, je me dis que, peut-être pour préparer cette fin, le déroulement enfile les perles de bons nombres de manichéismes, d'idées toutes faites sur le viol, les violeurs et les victimes. Notamment, la description des personnages me semble étrange avec le recul : beaucoup de place à George, alors que son rôle ne me semble pas le justifier. On dirait qu'il sert de mesure, de méchant passif ou presque, en regard des méchants actifs que seraient ces violeurs en série. Marie au contraire est quand même décrite très sommairement, alors qu'elle hérite de tous les choix cornéliens (le viol au travail, ou la honte ou pire, le meurtre en société secrète, ou la honte ou pire). |
Donaldo75
16/12/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Tiramisu,
Je reste mitigé à la fin de ma lecture. L'histoire est intéressante, classique au démarrage puis part dans une autre direction en cours de route. Il n'y a pas vraiment d'enquête policière, la narration se concentre sur le crime d'Hubert Letellier mais semble essayer plusieurs pistes, plusieurs sujets, sans réellement en creuser un. Les personnages servent de support à un contexte social fort, à ce qu'endurent beaucoup trop de femmes de la part d'hommes devenus des prédateurs sexuels. Aucun personnage, même pas Marie Tillien, n'est assez mis en avant pour devenir la pièce centrale du sujet. George est un gros lourdaud, le lecteur le comprend rapidement mais sa balourdise ne fait pas avancer l'histoire. La fin en trompe l’œil laisse penser à une suite mais elle arrive de manière assez abrupte. Le style est puissant au début puis l'hésitation entre plusieurs registres narratifs l'épuise. En réalité, ce sont les dialogues qui portent le mieux le sujet. Le reste sert pratiquement de transition entre des parties dialoguées, dans une forme de théâtre. Je ne sais pas ce qui aurait permis de faire décoller cette nouvelle; peut-être en focalisant la narration sur Marie Tillien. Une autre fois ? C'est un thème difficile à traiter. |
Tiramisu
17/12/2019
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Pour discuter, c'est ici : http://www.oniris.be/forum/merci-pour-oeil-pour-oeil-t27614s0.html#forumpost381256
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cherbiacuespe
2/10/2022
a aimé ce texte
Pas
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Une enquête bien imaginée. Sur le papier, c'est plus compliqué. Il n'y a pas la nuance nécessaire qui la ferait basculer définitivement dans quelque chose de plus captivant. Ce qui pêche à mon avis, c'est que l'on tombe trop rapidement dans la finalité de l'enquête. À peine démarrée, on sait déjà ce qu'il en est de la culpabilité. Donc, même bien écrit, sobre, travaillé, il reste la sensation frustrante de ne pas avoir eu le temps de décoller avec l'histoire. dommage!
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