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costic
2/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un concert « symphobique » bien orchestré.
Le ton administratif de la nouvelle donne le recul nécessaire au lecteur pour l’envisager sous un angle humoristique. On ne peut toutefois s’empêcher de compatir devant ce triste enchaînement fatal aux protagonistes quelques peu éprouvés. On constate également les limites de la psychiatrie, impuissante encore, devant certains troubles. On pense également aux histoires de « fous », on ricane comme quand quelqu’un tombe, réflexe un peu culpabilisant mais incontrôlable. |
caillouq
15/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime beaucoup. L'humour est bien dosé, sans clins d'yeux excessifs. Le ton sérieux jusqu'au bout fait apprécier la fantaisie des détails d'ordre techniques. Les différents points de vue s'enchaîent allégrement. Et, non négligeable: j'ai appris ce qu'est la coulrophobie (vérifierai quand même si c'est du sérieux).
Petit bémol: au milieu et à la fin, la succession de paragraphes tous de la même longueur induit une certaine monotonie. |
Anonyme
17/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Texte bien écrit.
Le choix de faire qu’une grande partie du texte soit un compte rendu un peu formel encadre l’histoire d’une manière peu vivante, à mon goût. Je trouve cela dommage, il aurait été, il me semble préférable de varier les registres : rapport, dialogue, narration. Cela n’a pas captivé mon attention, et cela manque de rythme. « Après le pain et les jeux, c’est désormais le sang qui abreuve nos masses insatiables « Il me semble que le sang a toujours abreuvé davantage les masses que le pain et les jeux. « Notre noble profession doit impérativement être préservée. » : assez caustique qui annonce la suite du rapport. L’humour est là surtout. Car autrement, l’humour est difficile à trouver. Le rapport en lui-même froidement technique et le constat qu’une affaire d’étage aurait changé la face du monde, nous sommes bien peu de chose, mais bon, cela reste de l’humour noir, …sans trop de détente… Bonne continuation |
Perle-Hingaud
17/2/2011
a aimé ce texte
Pas
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Nouvelle sympathique, mais qui, si j’ai bien compris, ne tient pas : le premier maillon de la chaine serait un policier, patient depuis plusieurs années, qui aurait retourné son arme de service contre lui ? Il me parait totalement impossible qu’un patient d’un hôpital psychiatrique soit laissé en possession d’une arme. Dès lors, je décroche de ma lecture, désolée.
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Anonyme
22/2/2011
a aimé ce texte
Pas
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C'est pas mal écrit, mais...
J'ai pas bien vu où se situait l'humour. Je n'ai même pas souri. Ensuite, sur la forme. même si nous nous trouvons dans un texte qui se veut humoristique, un peu de vraisemblance ne ferait pas de mal. Ce n'est pas le Parquet qui se déplace sur le lieu d'une enquête, mais le Procureur ( même si celui-ci appartient au Parquet... mais celui-ci comprend l'ensemble des magistrats nécessaires au fonctionnement d'un tribunal) La formes des dépêches et des PV de police n'est pas non plus crédible...et comme elle n'est pas non plus amusante. on se retrouve dans une situation de lecture un peu étrange. |
Pascal31
22/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Les commentaires de Perle-Hingaud et de Gavroche sont pertinents, mais vu que la nouvelle est classée dans "Humour, détente", je ne pense pas que la véracité soit un des éléments essentiels de ce genre de récit (d'ailleurs, les noms des différents protagonistes ne font pas très sérieux non plus).
Le récit se laisse lire facilement, j'ai souri plusieurs fois (la succession des différentes phobies, médicalement reconnues d'ailleurs, est assez drôle, même si là aussi, on ne sait pas pourquoi le docteur Scarry les explique à son confrère le docteur Pestoche qui devrait normalement les connaître). Bref, un récit qu'il ne faut pas disséquer (!!) mais simplement savourer comme une bonne tranche d'humour noir, avec une phrase de conclusion comme cerise sur le gâteau. |
Lunar-K
22/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Comme l'ont soulevé avant moi certains commentateurs, il se trouve dans ce texte quelques incohérences. Evidemment, cette nouvelle se veut humoristique, et n'a pas à se plier aux faits d'aussi près qu'une nouvelle réaliste, néanmoins, l'histoire du patient qui se ballade avec son arme de service dans l’hôpital me semble difficile à faire passer, même dans ce genre de nouvelle...
L'histoire n'est pas mauvaise, mais je trouve l'explication "scientifique" des évènements un peu trop rapide. J'aurai bien vu davantage de détails sur le ressenti probable des quatre protagonistes tandis qu'ils sont confrontés à leurs peurs. Je crois que cela rendrait l'ensemble plus cohérent, moins "ad hoc"... Sinon, ce n'est pas trop mal écrit, du moins ça se laisse lire sans difficultés. Une phrase m'a cependant laissé perplexe : "Après le pain et les jeux, c’est désormais le sang qui abreuve nos masses insatiables ; ce qui me laisse penser que Jésus-Christ fut un sacré visionnaire en proposant l’un et l’autre à la veille de sa crucifixion" C'est le "l'un et l'autre" qui me parait inapproprié, "l'un" (même si on comprend bien qu'il est supposé se rapporter à "pain") renvoyant à la fois à "pain" et à "jeux"... Enfin, j'ai trouvé que la dernière phrase tombait un peu comme un cheveu dans la soupe. Pas tant par rapport à son contenu qui, lui, a tout à fait sa place ici, que par rapport à la façon dont l'auteur a de l'introduire, trop brusquement, sans que rien au préalable ne semble l’appeler. Du potentiel donc, mais hélas encore trop mal concrétisé. A revoir... |
DouglasLejeune
23/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire est bien trouvee, elle aurait merite qu'on nous livre la solution de l'enigme plus progressivement ou qu'on nous laisse une chance de la decouvrir, l'effet de drolerie en serait renforce. C'est donc un peu trop rapide. Bonnes idees de traiter sous la forme d'un echanges d'emails et de presenter les faits grace a un Pv de police.
Quelques problemes de vocabulaire dans les premieres lignes: L’origine de cette tuerie reste "méconnue" (inconnue, plutot?) Des coups de feu ont été entendus "au sein" de l’établissement ("au sein" est-il adapte ici?) La sécurité de l’établissement est "remise" en cause (l'auteur doit vouloir dire "mise en cause" vu le contexte) notre "enseigne". Pour un hopital? "notre jeune consœur Anet Couard " apparait en toute fin, je ne comprends pas a quoi sert ce personnage. |
Anonyme
27/2/2011
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Commentaire modéré
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Calissonne
26/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J’ai apprécié l’idée, à la fois sur le fond et sur cette forme de découpage en dépêches, rapports et échanges de mails.
Ceci dit j’ai trouvé le résultat inégal, notamment sur l’extrait du rapport de police. Son contenu est repris par la suite, il ne me semble donc pas nécessaire. Quant aux échanges entre les deux docteurs, je les ai trouvés longs et un peu ennuyeux, ce qui prouve sans doute qu’ils sont réussis, c’est à peu près l’idée que je peux me faire de ce genre de mails, et c’est d’ailleurs sans doute fait exprès, mais du coup cela m’a empêché d’apprécier le texte. Je suis complètement passée à côté de l’humour, j’ai trouvé les jeux de mots sur les noms très dispensables (même si inventifs), la longue liste des phobies de trop (alors qu‘il y en a de passionnantes), et l’intervention de Disneyland un peu lourde. En revanche j’ai bien aimé l’intervention des affiches de clowns déclenchant l’événement. Peut-être que c’est mon humour qu’il faut remettre en cause. Pour mes goûts personnels, je crois que cela aurait mieux fonctionné en étant plus léger, moins de phobies, un texte plus court. Je me demande si ce n’est pas un problème de dosage entre le ton sérieux, professionnel, le fond dramatique, et l’humour qui n‘intervient que tardivement et tombe un peu comme un cheveu sur la soupe (je dois préciser que je lis les nouvelles sans regarder leurs catégories). |
widjet
27/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bah moi, je suis assez amateur de cet humour « anglais », pince sans rire (je vois bien le flegmatique Edouard Baer conter ce récit), assez fin, noir et caustique.
Le début est hésitant au niveau du style, mais avec l’échange écrit entre les docteurs (c’est certes bavard, mais l’auteur a la bonne idée de ne pas trop tartiner), on sent l’auteur bien plus à l’aise et convaincant. Une seconde lecture peut être aussi vue comme une critique sur notre société où la peur est partout (ici, jusque dans le nom du Docteur… Pestoches, personne n’a fait gaffe ?), instrumentalisée de toutes parts par nos gouvernements. Je suis certain que ces allusions ne sont pas innocentes. Le déroulement des évènements est également améliorable, mais j’aime définitivement ce trouble qui visiblement a désarçonné quelques lecteurs/commentateurs qui ont du se demander si tout ceci était bien sérieux. Un texte qui selon moi, mérite le détour. Et l'indulgence. W |
toc-art
28/2/2011
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Bonjour,
je me suis ennuyé à la lecture de ce texte mais cela n'est pas forcément la faute de l'auteur, les textes humoristiques ont très souvent beaucoup de mal à me convaincre. le fait qu'il s'agisse d'un texte à visée humoristique ne doit cependant pas l'exonérer d'une certaine cohérence, dans sa loufoquerie même. Or, le second médecin n'a aucune raison d'expliquer à son collègue des pathologies que celui-ci doit forcément connaître. Un renvoi à la fin du texte pour explication me semblerait plus pertinent. bonne continuation à l'auteur. ah oui, sinon, deux petites observations qui tiennent à la correction : le "portes clauses" au lieu de "portes closes" et les "bouts papiers" au lieu de "bouts de papier" sont-ils volontaires ou s'agit-il d'un simple oubli ? |
Heisenberg
12/3/2011
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Commentaire modéré
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Anonyme
14/3/2011
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Hmm... Franchement, j'ai trouvé le texte pas inintéressant mais pas vraiment drôle, mis à part "Je conclurai de manière succincte en suggérant tout d’abord : d’envisager très sérieusement d’installer notre service au rez-de-chaussée."
Le déroulement de l'histoire, sinon, m'a paru plutôt laborieux ; avant d'en venir à l'explication, j'ai eu une impression de remplissage, j'ai trouvé qu'il fallait bien du temps pour en arriver à la reconstitution des événements. (Je m'interroge par ailleurs sur le fait qu'un policier se rende armé à une consultation psychiatrique.) Et le bout de phrase sur Anet Couard me paraît complètement inutile ; on ne parle nulle part de ce personnage et on ne sait pas quelle est son hypothèse. Pourquoi y faire allusion ? S'agirait-il d'une scorie d'un état antérieur du texte où il y avait un développement sur Anet Couard et son hypothèse, supprimé par la suite ? Sinon, l'idée est assez amusante, mais, je trouve, traitée mollement. "l’ascenseur dont il est question stationne au rez-de-chaussée, portes clauses" : closes, les portes, non ? |