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plumette
15/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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texte touchant écrit d'une plume pudique qui va chercher au plus profond de l'intime ce qui a été transmis envers et contre le "peu de tendresse". Très belle évocation des moments d'atelier, dans lesquels semblent s'enraciner l'amour des arbres du narrateur.
un narrateur attentif à de petites choses comme les insectes et la nature, et "la pomme", une expression qui n'appartient qu'à cet homme blessé mais dont la blessure restera secrète. un très beau texte que je n'ai pas envie de décortiquer, dont je garde l'empreinte après ma lecture. A vous relire Plumette |
Tadiou
17/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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(Lu et commenté en EL)
Texte qui m’a beaucoup ému par son fond de souffrance racontée avec pudeur, délicatesse, sans acrimonie. Avec une nature très présente et une écriture sensible qui crée de belles images. L’épisode, trop court, dans l’atelier est un morceau de rêve. Mais je reste largement sur ma fin car on en sait trop peu sur tous ces personnages ; c’est quasi un résumé : dommage. J’aurais aimé que tous ces protagonistes soient mieux pénétrés, qu’on puisse comprendre les ressorts de leurs attitudes et de leurs actions. Si cette nouvelle n’était pas publiée, je vous suggère de la reprendre pour l’élargir, l’approfondir et lui donner davantage de corps. Un grand merci pour cette lecture qui m’a touché et à vous relire. Tadiou |
SQUEEN
18/1/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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La "douleur d'enfance" du père est sans doute la clé de ce récit, mais aucune exlication sur ce qu'elle a pu être ne m'ont permis d'entrer ici. C'est triste, grave, l'ambiance lourde est très bien évoquée mais trop uniforme, sans nuance : quelques contrastes auraient été les bienvenus je crois, cela manque un peu de générosité envers le lecteur. SQUEEN.
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Donaldo75
14/2/2018
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Bonjour troupi,
Il faut vraiment en vouloir pour rentrer dans ce texte. Certes, il est bien écrit, à l'exception de quelques phrases franchement longues, mais il reste aussi aride que le père raconté par son enfant. Je suppose que c'est voulu, plonger le lecteur dans cette aridité de sentiments, mais c'est quand même bien chiche. Ma lecture me laisse un goût mitigé. |
Marite
14/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très belle écriture pour raconter un quotidien familial de l'enfance, à première vue banal mais, cette façon de décrire l'atelier de marqueterie du père trop taciturne et silencieux, les bois exotiques ouvrant l'imagination sur des contrées fabuleuses et après les repas, " la pomme " et " Ce dehors où tout devenait possible ..." témoignent de la tendresse qui entoure ces souvenirs. Aussi la force, la patience et la solidité de ce père qui, sans s'en rendre compte sans doute, a transmis à ses enfants la capacité, à l'âge adulte, de percevoir un peu de l'âme du monde et de ceux qui les entourent. Enfin c'est le sentiment qui me reste après cette lecture.
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in-flight
14/2/2018
a aimé ce texte
Bien
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Les brefs instants que vous décrivez (atelier, table, extérieur) ont fait écho à mon enfance et pour le coup, j'aurais bien repris une tranche de cette vie. Une façon de vous dire que j'ai trouvé ça bien court et laisser ce texte en l'état me semble être une erreur (il s'inscrit dans un plus grand récit?). D'autant que la "chute" n'est pas fameuse selon moi. Bref, un bon moment qui pêche par sa brièveté.
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Pouet
15/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
"À cette époque la résilience n'était pas dans les livres mais dans notre souplesse de roseaux." Bien aimé cette phrase. Je trouve le texte pudique est (relativement) distancié. Bien écrit en tout cas. La fin, émouvante avec cette évocation du Petit prince, tranche de façon opportune avec le reste du texte plutôt "clinique" et sec. Un texte témoignage je suppose qui ne (me) laisse pas indifférent. |
Mokhtar
16/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je suis très admiratif de la qualité d’écriture de ce texte. De la très belle mise en valeur d’apartés (l’atelier, les insectes, les bois, la pomme) qui font le plaisir de lire. De la relation de ce climat oppressant que cet homme psychorigide impose à son entourage. De cette famille qui s’est habituée à se coucher comme le roseau pour mieux se redresser après la tempête.
Pas d’amour, pas de tendresse, chez cet homme sans amis ? Il faisait état d’une forte relation avec son propre père. C’est pour moi l’énigme de ce texte : pourquoi n’a-t-il pas reproduit le schéma avec son fils ? Il y a un choc, ou un secret, ou un traumatisme, ou une souffrance, qui a fermé cet homme, refoulant la joie de vivre, et ne semblant s’épanouir que dans son travail artisanal. Son fils le dit, qui le considère « mort » depuis toujours. Est-il de cette génération qui a connu des guerres, sans jamais s’en remettre ? Ou bien est-ce cette « douleur d’enfance », dont on ne saura pas plus, qui l’a réduit à vivre sa vie sans flammes ? Peu importe. Cela appartient à l’auteur, qui a déjà mis certainement beaucoup mis de lui dans ce récit. Ce que j’aime dans ce texte, c’est la volonté de l’enfant de saisir les espaces de liberté et de vie. D’exploiter dans son univers réduit toutes les opportunités d’évasion. De peut-être se forger une curiosité de la vie et du monde que son confinement enfantin a exacerbée. Fallait-il développer ? Pourquoi ? on a l'essentiel de ce qui importe. Sur le bois mort, la vie, les insectes, la végétation prospèrent malgré tout. L’enfant s’en tirera, parce qu’il aura appris à tout exploiter. Mais quel père sera-t-il ? Très beau moment de lecture. Merci |
hersen
19/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour troupi,
Un texte qui me donne l'impression d'être évanescent. ce père, père un peu, père pas toujours, père dur mais père qui partage un peu de son atelier, ce père donc est le modèle sur lequel un fils devrait se construire. Mais peut-être aussi qu'en en sachant plus sur le père, comme par exemple sa souffrance, on passe sur tous ces manques que la mère peine à combler. ce texte sur l'enfance n'est pas un texte joyeux. Est-il un texte malheureux ? Bizarrement, je n'en suis pas si sûre. Même si "on" savait qu'ailleurs cela pouvait être mieux, "on"devait savoir aussi que ça pouvait être pire. Le frère set un élément essentiel. certainement que les deux enfants ont reporté l'un sur l'autre ce qu'ils ne trouvait pas chez leur père, et ce qui était trop larvé chez leur mère. C'est quasiment un texte historique que l'auteur nous offre ici, à une époque où il était sinon honteux, du moins faible que de montrer trop de sentiments. Le père était la figure de proue de la famille et l'enfant, pauvre moussaillon, y trouvait son compte dans une vie proche de la nature. C'est un texte très intéressant. Un texte qui parle de relations. Merci de cette lecture, hersen |
moschen
21/2/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je me range derrière ceux qui pensent que le format est trop court, que les personnages ne sont pas assez creusés, uniquement effleurés.
On reste sur sa faim. Au delà on peut contester une certaine accumulation de mauvais sorts entre le cancer et l'infirmité de la mère. Que penser de quelqu'un qui semble subir et se réjouir de la mort du père (on allait pouvoir...). Il y a pourtant des moments de lumière, quand le père parle des essences de bois. Ces moments dans l'atelier sauvent un texte bien sombre. Et je me suis un instant demandé si on ne frôlait pas la quête d'une larme. L' autre trait de caractère (du fils) nous est donné au travers de ces fuites vers l'extérieur, l'extérieur où le père ne s'aventure pas. L'épisode de la pomme est une frustration pour le lecteur. |
Perle-Hingaud
21/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Que retenir ? La nostalgie ou l'amertume, ou encore le sentiment, le regret, de ne pas avoir compris l'homme qu'était son père? Le thème est très fort, le texte pudique et profond. L'écriture emmène également, le bois et les voyages, les êtres sauvages qu'on aimerait apprivoiser mais qui ne sont bons qu'à tuer les poules.
Merci pour ce partage... |
Anonyme
22/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Il y a quelques temps déjà que je voulais lire et commenter cette nouvelle mais impossible de l'ouvrir avec ma tablette jusqu'à aujourd'hui. Ce récit me touche de très près car j'ai vécu une quinzaine d'années de cohabitation taiseuse avec mon paternelle. Lui, ce n'était pas le bois qui l'intéressait mais le verre et la gent féminine.Il ne lui restait donc pas beaucoup de temps à nous consacrer. C'est bien écrit et j'ai revécu mon enfance et adolescence à travers ce texte.J'ai bien aimé les draps des toiles d'araignées couverts de sciure, entre autres. |
Louise
22/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai aimé ce texte qui n'en dit jamais trop, ni pas assez je trouve, pour déclencher une émotion assez douce, aux airs de nostalgie teintée d'amertume. Merci pour ce partage! |
Louis
22/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La vie du père semble se "dé-finir" entre deux douleurs. L’une en fin de vie, « une douleur tenace, qui le « tarabustait », l’autre, lointaine, remonte probablement à sa jeunesse ; l’une est nommée, succinctement, brièvement, « c’était son mot », l’autre est tue, passée sous silence.
Ainsi sa vie semble comprise entre deux souffrances, entre silence et laconisme. Sa vie, ou plutôt : sa non-vie. Silence difficile à comprendre, difficile à admettre : « Pudeur ? Repli sur soi ? » Pire : « Nous pensait-il indignes de confidences ? » Confidences que l’on ne fait qu’à des amis, confidences faites à son père, qui fut son « seul ami ». Manquait-il alors d’ « amitié » pour ses enfants ? Ce père a son territoire, son domaine, son royaume, auquel le narrateur, son fils, a peu accès : « rarement admis dans cet antre ». C’est un atelier dans lequel le père travaille le bois. Et cette matière, le bois, semble recevoir tous les soins et toute la tendresse, « caresse du polissage », qui n’est pas prodiguée aux enfants. Merveilleuses et magiques caresses pourtant, d’où « naissaient des paysages aux couleurs infinies ». Habileté des gestes qui révèlent des « trésors » cachés dans les « vieilles branches », dans le corps vivant d’un morceau d’arbre : «au cœur de son os ». Les gestes du père sont assurés, tendres et délicats, mais à l’adresse du bois, alors qu’ « à la maison c’était différent, les regards étaient durs, les silences fermés ». Comment un enfant ne souhaiterait-il pas, dans ces conditions, être à la place des morceaux de bois, et recevoir caresses, tendresses qui ouvrent sur des trésors et des paysages aux couleurs infinies ? L’enfant découvre que les arbres ont une vie, il découvre qu’il a d’autres frères que son frère. Ce n’est pas une jalousie, en effet, qui va naître à l’égard du bois et des arbres, mais une identification et une fraternisation. On comprend alors cet amour naissant pour ces frères de cœur et de bois : « J’ai appris à aimer les morceaux d’arbres dans cette pièce encombrée (…) Pour les arbres entiers, c’est venu beaucoup plus tard. Beaucoup plus fort aussi » Cette identification aux morceaux de bois, ces « voyageurs exotiques », fera sans doute du narrateur un voyageur à la rencontre de « paysages aux couleurs infinies ». Mais elle se manifeste aussi dans l’identification aux roseaux, « à cette époque la résilience n’était pas dans les livres, mais dans notre souplesse de roseaux », or le roseau est souvent considéré comme un arbuste, ou comme un arbrisseau, un petit arbre, un arbre-enfant en quelque sorte, La Fontaine le nomme : « Arbuste » dans sa fable célèbre : « Le Chêne et le Roseau ». Ce récit-mémoire nous fait comprendre la genèse des goûts, des intérêts, et de certains des aspects de la personnalité du narrateur. Si l’on comprend son goût pour les arbres, ses frères, ses capacités psychologiques de « résilience », on comprend aussi son goût pour la nature, ce « dehors » par rapport à la maison, cette nature synonyme de délivrance, de liberté, de possibilité d’épanouissement, la nature et sa part de mystère et de merveilleux. Enfin, il nous apprend, par l’écriture même de ce texte, qu’il s’affirme en différence de son père silencieux, il parle, il parle de lui-même, de ce qui l’a construit, il se confie à des amis lecteurs. Il s’affirme vivant, parce que la parole, c’est aussi la vie. Et si le père était le roi mort-vivant d’un royaume sans vie et sans mort, son atelier, son antre, il s’est voulu, lui, le prince, le petit prince d’un royaume naturel bien vivant où l’on apprivoise ses mystères, ses dangers et les renards… Amitiés à Troupi. |
Goelette
18/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Troupi
Vos lignes m'ont plu autant pour la beauté de l'écriture que pour l'émotion retenue chez le père et le narrateur. Dans votre style une poésie où la nature prime "C'est dans son atelier où les draps d'araignées se couvraient de sciure que son trop peu de tendresse s'épuisait à frôler de vieux morceaux de bois – voyageurs exotiques – qui allaient devenir de superbes marqueteries. Mon frère trop petit n'y venait jamais, quant à moi, rarement admis dans cet antre étonnant je regardais surpris qu'une branche ordinaire puisse au cœur de son os cacher tant de trésors." "Il y avait des oiseaux, des fleurs et des lézards dans chacun de nos jours et ceux de grande chance un renard s'invitait, un blaireau, une fouine..." Mais le réalisme règne aussi dans ces détails qui en disent si long l'araignée qui "fondait sur sa proie" "le bonheur n'était pas au menu" et les rares paroles Personnellement je n'ai pas été dérangée par votre silence sur l'enfance du père au contraire ! |