Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Fantastique/Merveilleux
TwinkleColette : Le journal de Margueritte (3/4)
 Publié le 27/08/08  -  3 commentaires  -  19879 caractères  -  24 lectures    Autres textes du même auteur

Après les fonds marin et la lune, Margueritte continue son tour du monde à la recherche de ses amis.


Le journal de Margueritte (3/4)


23 avril 2004


Journal,


Avicenne pense que Mini Bill est allé au Pays Imaginaire, parce que c'est le seul endroit que les bébés connaissent bien. Il pense aussi que Nemo et moi ne pouvons pas y aller : nous sommes trop vieux ! Lui se rappelle le chemin et peut aller chercher notre Bill. Avicenne est tellement petit, personne ne veut le laisser partir seul. Mais nous n'avons pas le choix, et puis il a promis de revenir. Il a vraiment un drôle d'air depuis qu'il a vu la Terre se lever, je crois qu'il faut lui faire confiance. C'est dommage que tu ne puisses pas nous conseiller, un journal ça doit avoir de bonnes idées pourtant. On va essayer. Je vais te fermer, compter jusqu'à dix et te rouvrir. Là, tu auras utilisé toute la page pour me dire ce qu'il faut faire.


Ça n'a pas marché ! Alors nous allons décider sans toi. Avicenne va partir chercher Mini Bill. L'artiste est en train de lui mettre la toupie autour du cou et de l'embrasser. Il ferme les yeux et il miaule je veux y être, je veux y être, je veux y être ! Il a disparu !


Ça fait déjà six heures et Avicenne n'est toujours pas revenu. Nemo tourne en rond dans l'atelier et notre artiste n'arrête pas de plier et déplier des petits papiers. On est tellement angoissés ! Il faut vraiment que nos bébés reviennent !



24 avril 2008


Cher journal,


Je ne te l'ai pas dit hier parce que j'étais trop excitée, mais Avicenne et Mini Bill sont revenus ensemble du pays imaginaire. Quelle joie ! Ils ne veulent pas raconter ce qu'ils ont vu là-bas, ils prétendent que c'est un secret que les adultes ne doivent pas partager. Ce n'est pas juste, d'abord je ne suis même pas sûre d'être une adulte, je suis sortie de l'atelier il y a à peine six mois !



Mini Bill ne sait toujours pas parler, il gazouille. Nous lui avons quand même montré notre tableau, au cas où il aurait des idées, mais il s'est endormi... Nemo et moi pensons qu'il faut aller chercher Gontran. L'artiste est très inquiète pour Sophie, mais nous sommes presque sûrs de trouver Gontran dans la cité sacrée des singes, alors que nous ne savons même pas où chercher Sophie. L'artiste a fini par être convaincue. Elle veut qu'on se repose pendant qu'elle cherche des informations sur la cité des singes. C'est difficile de se reposer, avec Nemo qui n'arrête pas de me questionner sur la Lune. J'ai bien peur qu'un jour il ne prenne la toupie pour aller explorer l'univers et vérifier toutes ses théories... En attendant je vais essayer d'imaginer le pays imaginaire de Mini Bill.




25 avril 2008


Cher Journal,


Mon artiste est allée à la bibliothèque municipale, ce matin, et a ramené plein de livres pour nous aider à retrouver nos amis. Il y en a un sur l'Inde pour chercher Gontran, un sur le Pôle Nord, un sur les forêts canadiennes et un sur l’Afrique. Nemo s'est précipité dessus, il était tellement excité qu'il voulait lire tous les livres en même temps. Bien sûr, ça n'a pas marché. Finalement l'artiste a pris le livre sur l'Inde et nous a lu le chapitre sur les cités des singes. J'aurais préféré aller directement chercher Gontran en me concentrant sur la photo mais l'artiste pense qu'il faut être préparé avant de partir si loin. Nemo est d'accord.


- Une vache avertie en vaut deux, a-t-il dit.


Ça a beaucoup fait rire Avicenne et Mini Bill.



En Inde, les singes sont vénérés pour faire plaisir au dieu Hanuman. J'espère que je ne vais pas croiser son chemin car il n'a pas l'air commode. Sa figure est toute rouge et brillante et on raconte qu'il aime se percher sur les rochers et hurler comme le tonnerre.


En plus, il est mal élevé. Un jour il a voulu manger le soleil en le confondant avec une orange. Il l'a vraiment mis dans sa bouche, et toute la Terre a failli mourir sans la lumière et la chaleur du soleil. Heureusement qu'il l'a recraché finalement. Je me demande si c'est après avoir voulu manger le soleil qu'il est devenu tout rouge et brillant. Ça serait bien fait pour lui !


Enfin, nous avons vite été convaincus que Gontran était parti là-bas, parce qu'il nous avait parlé plusieurs fois d'Hanuman. Le problème c'est qu'il y a beaucoup de temples d'Hanuman en Inde et que l'Inde c'est très grand !


Nemo a encore une fois trouvé la solution. Il nous a demandé de nous souvenir des histoires que Gontran nous racontait, pour voir s'il y en avait une qui pourrait nous aider. C'était une bonne idée, car nous avons fini par trouver. Une des histoires préférées de Gontran est celle où Hanuman doit trouver des herbes médicinales pour sauver son ami qui a été empoisonné. Il s'envole vers une montagne pour aller chercher le remède mais il y a tellement d'herbes qu'il ne sait pas laquelle est la bonne. Pour être sûr de ne pas se tromper il ramène toute la montagne avec lui et demande à un sage de l'aider à choisir l’herbe. Ainsi, il peut sauver son ami.



Ça nous paraît un peu bizarre, cette histoire de déplacer une montagne. Mais dans le livre, il parle d'un temple où on peut voir une forme de pied géant. C'est l'empreinte qu'Hanuman a laissée quand il s'est envolé avec la montagne dans la main. Le temple s'appelle Himachal Pradesh. Nous ne savons pas vraiment où il est mais je vais essayer de le trouver avec son nom.



26 avril 2008


Cher Journal,


Avec la toupie on peut vraiment trouver un endroit juste en connaissant son nom, mais ça n'a pas été facile. J'avais très peur de ne pas bien prononcer le nom, Himachal Pradesh. C'est quand même un peu bizarre comme orthographe.


Ça a quand même bien marché : grâce aux photos du livre j'ai tout de suite compris que j'étais arrivée en Inde. Il y avait une montagne gigantesque devant moi. Je n'en avais jamais vu d'aussi grande. Par contre, il n'y avait pas de temple en vue, j'étais en pleine forêt ! Et les arbres étaient vraiment bizarres, pas du tout comme ceux que je connais.


Un oiseau n'arrêtait pas de me regarder, alors je lui ai demandé où trouver les singes. Il n'a rien compris du tout ! Heureusement, j'ai eu une bonne idée. J'ai pris un bout de bois et j'ai dessiné le portrait de Gontran par terre. Là l'oiseau a tout de suite compris. Il s'est mis à piailler « vanaras, vanaras ». Je me demande si ça veut dire singe en indien. En tout cas, j'ai essayé de le dire aussi, et l'oiseau m'a fait plein de signes pour que je le suive.



Pour lui, c'était facile d'aller vite dans la forêt, en volant. Moi j'ai eu beaucoup de mal à me frayer un chemin parmi toutes les lianes, les racines et les grandes herbes. En plus, je n'arrêtais pas de penser aux tigres ! Quand l'oiseau s'est enfin posé, j'étais toute trempée de sueur et vraiment épuisée. Là il s'est mis à siffler, je pensais qu'il appelait les singes. Pas du tout, c'est un éléphant qui est apparu ! Il a passé beaucoup de temps à parler avec l'oiseau. Je n'y comprenais rien, mais j'étais vraiment vexée. Aurait-il pu confondre mon dessin de singe avec un dessin d’éléphant ?


En fait, l'oiseau avait bien vu que j'étais fatiguée et avait appelé l'éléphant pour me porter. Ils étaient vraiment gentils tous les deux, mais l'éléphant m'a quand même demandé d'un air inquiet si j'étais une souris. Je me demande pourquoi, il faudra que j'en parle à Mimi quand nous l'aurons retrouvée !


La jungle à dos d'éléphant c'est vraiment quelque chose d'incroyable. J'étais bien installée et je pouvais voir tous les arbres et toutes les fleurs défiler autour de moi. Et surtout, je n'avais plus peur du tigre !



Au bout d'un moment, l'oiseau s'est de nouveau mis à crier « vanaras, vanaras ». J'ai regardé ce qu'il voulait me montrer et j'ai eu la certitude que j'allais retrouver Gontran. À quelques pas de là, à peine dissimulée dans la végétation, se trouvait une gigantesque statue du dieu-singe Hanuman, et tout autour, des centaines de petits singes en train de s'amuser.


J’ai aperçu un petit groupe sur le pied droit de la statue. Ils avaient l’air de vraiment rire, alors je me suis dit que Gontran était sûrement parmi eux. Dès qu’il ouvre la bouche toutes les peluches ont envie de rire, ça doit sûrement être la même chose avec les singes ! L’éléphant m’a déposée sur le pied avec sa trompe.



En me voyant, tous les singes se sont tus et m’ont regardée bizarrement. J’ai reconnu Gontran au centre du groupe, mais je n’ai pas eu le temps de parler. Il s’est mis à crier :


- Et voici Margueeeeeeeritttttttttteeeeeeeee, la vache sacrée de l’atelier. Mes amis, Margueritte va maintenant vous montrer ses grands pouvoirs en nous chantant une chanson !


Tous les singes se sont tournés vers moi en criant


- Margueritte, une chanson, Margueritte, une chanson !


J’étais bien embêtée, je ne connais aucune chanson. À ce moment-là, j’ai même pensé à repartir avec la toupie et à laisser Gontran planté là ! Puis j’ai eu une idée.


- Aujourd’hui je ne peux pas chanter, car cela risquerait de faire pleuvoir et de faire déborder la rivière. À la place je vais vous dire une devinette. Qu’est-ce qui est petit et gris et qui fait peur aux éléphants ?


Les singes ont beaucoup aimé ce jeu, ils ont proposé plein de réponses un peu bizarres, et aucun n’a pensé à une souris. Ils ont fini par décider de régler la question en allant la poser directement à Hanuman. Aussitôt ils ont tous commencé à grimper vers les oreilles du dieu. Gontran allait les suivre, alors je lui ai crié :


- Gontran, j’ai fait tout ce chemin pour venir te chercher et tu ne dis même pas bonjour ! Tu es la peluche la plus mal élevée que je connaisse.


J’étais vraiment en colère. Il m’a regardé d’un air penaud et a murmuré


- Bonjour Margueritte. On s’amuse bien ici !


- Oui, bien sûr tu t’amuses et tu ne penses même pas que notre artiste est très inquiète pour toi. Nemo a passé la nuit à travailler pour te retrouver, et moi j’ai risqué ma vie dans la jungle. Sans cet éléphant, je serais peut-être dans le ventre d’un tigre. Tu n’es qu’un égoïste !


Le pauvre était au bord des larmes. Peut-être que j’y suis allé un peu fort, mais comment faire comprendre à Gontran que nous l’attendions ? Il s’amusait tellement avec les autres singes ! Je lui ai promis qu’il pourrait revenir avec la toupie, mais qu’avant il devait nous aider à retrouver tout le monde. Il a accepté.


Maintenant Gontran est en train de faire le clown en racontant ses aventures. Je suis quand même bien contente d'être rentrée, même si l'Inde c'était beau et que je n'ai pas croisé de tigre. Il y faisait un peu trop chaud pour moi. Et puis, je suis fière d'avoir pu communiquer avec un dessin, ça veut dire que je me débrouille bien.



27 avril 2008


Mon journal,


Nous avons tous décidé qu'il fallait aller chercher Wolf très vite. L'artiste a passé toute la journée d'hier à lire les livres de la bibliothèque et le Pôle Nord est un endroit très dangereux. Il y fait très froid, et même si Wolf est habitué au froid, cela faisait longtemps qu'il vivait bien au chaud dans l'atelier. Il pourrait avoir attrapé un rhume. En plus, il y a beaucoup d'ours blancs sur la banquise. Ils sont beaux mais vraiment impressionnants. Il ne faudrait pas que Wolf en vexe un sans le vouloir.

Et puis, dans un livre ils expliquent que toute la banquise est en train de fondre, parce qu'il fait trop chaud en ce moment. Ce livre-là, Nemo a tenu à le lire aussi, parce que c'était un livre scientifique. Il a lu toute la journée, personne n'a osé le déranger tellement il semblait concentré. Nous, nous ne comprenons pas comment il peut faire très froid et trop chaud en même temps.


Quand Nemo a refermé le livre, il avait vraiment l'air inquiet. Il a essayé de nous expliquer, mais je n'ai pas très bien compris. Il dit que les rayons du soleil qui viennent visiter la Terre sont faits prisonniers et ne peuvent pas retourner chez eux. Du coup, ils sont trop nombreux et ils chauffent trop. Avicenne a aussitôt proposé d'aller les libérer, mais Nemo dit qu'on ne peut pas. C'est vraiment compliqué. Tout ce que je sais c'est que je dois vite aller chercher Wolf.


Nemo a commencé à faire plein de flèches sur une carte et à écrire des chiffres partout. Le Pôle Nord est très grand, alors pour trouver Wolf, il va falloir qu'on procède avec méthode. Les flèches sont très utiles pour la méthode, dit Nemo.

Gontran l'a regardé faire en riant puis il nous a demandé pourquoi on ne voulait pas simplement être là où était Wolf. C'est vrai que jusqu'à présent nous avons eu de la chance, parce que nous connaissons bien nos amis et que nous avons rencontré des gens pour nous aider. Mais peut-être que Wolf est tout simplement au supermarché ou au cinéma.


Si la toupie marche bien, Gontran doit avoir raison. Je voulais essayer de suite, mais les autres ont pensé que je devais quand même me protéger du froid, au cas où.


Là, je suis en train d'attendre que mon artiste ait fini de me faire une écharpe, un bonnet et des gants. Je ne suis pas très grande, mais comme elle ne sait pas bien tricoter, elle ne va pas très vite. C'est amusant, je ne savais même pas qu'on pouvait tricoter. Elle prend du fil, l'entortille autour des aiguilles, bouge dans tous les sens, et à la fin, il y a une écharpe. J'aimerais qu'elle m'apprenne quand cette histoire sera finie !




28 avril 2008


Cher journal,


Nous sommes tous tristes. J'ai retrouvé Wolf et je ne l'ai pas retrouvé...


Voilà ce qui s'est passé. Je me suis chaudement habillée et j'ai fait tourner la toupie en pensant très fort à Wolf. Je veux y être, je veux y être, je veux y être ! Je me suis vraiment retrouvée au Pôle Nord, et vraiment nez à nez avec Wolf. Tout le monde avait raison, et l'idée de Gontran est très bonne. Grâce à lui nous allons pouvoir retrouver les autres facilement.


Wolf était bien content de me voir, il m'a demandé ce que je faisais là. Alors, j'ai remarqué quelque chose de bizarre : il faisait nuit partout autour de moi ! Wolf s'est mis à rire quand je lui ai dit. Il m'a tout expliqué. Au Pôle Nord il fait nuit la moitié de l'année et jour l'autre moitié. C'est comme ça. Pour les peluches c'est pratique pendant la nuit, car la période entre minuit et 2h22 dure beaucoup plus longtemps que d'habitude et elles peuvent rester éveillées sans problème.


Grâce à cela, Wolf s'est fait plein d'amis auprès des loups. Il me les a tous présentés. Il y avait Vieille Patte, une louve toute ridée avec juste une petite dent, Peur des Ours, un gros mâle qui m'a bien fait peur à moi, Nuit et Jour, deux petits louveteaux un peu timides. Les autres étaient partis chasser pour la meute. Vieille Patte s'occupait des petits, et Peur des Ours prenait soin de l'éducation de Wolf. Comme il a passé presque toute sa vie sur une étagère, il a beaucoup à apprendre !


Voilà, Wolf n'a pas voulu revenir avec moi. Il m'a dit qu'il n'avait jamais été aussi heureux qu'avec ses amis de la meute. J'ai essayé de lui expliquer l'histoire des rayons de soleil qui font fondre la glace. Tout le monde m'a écoutée.


- Nous savions déjà que la glace était en train de fondre, mais nous ne savions pas que le soleil était prisonnier. Ici il ne vient que six mois par an, alors nous ne le connaissons pas très bien. Ainsi, notre monde va disparaître, a finalement dit Vieille Patte.


- Tu vois Margueritte, a continué Wolf, même si c'est dangereux ici, et que je ne suis qu'une peluche, je me sens chez moi. En plus, si je pars maintenant, peut-être que je ne pourrai jamais revenir. Je préfère rester.


À ce moment-là, Peur des Ours s'est subitement mis en tête de nous enseigner la chasse aux lemmings. Comme ça au moins Wolf n'a pas pu voir que j'avais envie de pleurer !


Pour chasser les lemmings il faut bondir sur la glace et tendre l'oreille pour entendre le bruit de la banquise. Quand elle sonne creux, il faut vite creuser pour tenter d'attraper le lemming qui se cache dans son trou. Je ne sais pas si c'est une très bonne technique, car nous avons tous été bredouilles.


À force de sauter, j'ai quand même fini par m'amuser et à bondir tellement fort, que je me suis enfoncée dans la neige en retombant ! Les loups n'arrêtaient pas de rire ! Heureusement, Wolf m'a sortie de là en me tirant par l'oreille. Ça ne m'a pas fait trop mal mais j'avais très froid.



Pour me réchauffer Vieille Patte a décidé qu'il fallait écouter des histoires. Alors nous avons formé un cercle et elle a commencé à chanter. J'ai bien écouté la chanson pour pouvoir la noter ici, même si elle est un peu compliquée.


Le plongeon on on

Dans l'eau dans la neige dans la glace

Le plongeon on on

Pêche


La Lune

Dans l'eau dans la neige dans la glace

La Lune

Pêche


Le plongeon on on

Avec la Lune ne veut pas partager


Le poisson on on

À la Lune au plongeon voudrait bien échapper


Le plongeon crie

La lune crie

Le poisson pleure


Quel vacarme dit le loup qui s'éveille

Et il mange le plongeon on on

Et il mange le poisson on on


Et la Lune a très peur et se sauve dans le ciel


Quelle peureuse dit le loup qui s'endort.


Le plongeon on on

Dans le ventre du loup bien rempli

Pêche

Le poisson on on


La chanson n'a plus l'air si jolie comme ça. L'artiste dit que c'est normal, parce que je ne sais pas écrire la musique, je ne peux pas bien donner l'impression des on on et du chant de Vieille Patte. En plus, je ne connais pas la fin parce que Vieille Patte s'est arrêtée subitement. Peur des Ours et Wolf ont bondi sur leurs pattes et ont regardé partout autour d'eux. Ils avaient l'air inquiet. Vieille Patte m'a dit :


- Rentre chez toi petite vache. La banquise nous dit qu'il faut partir. Nous allons rejoindre les nôtres, et toi tu dois rejoindre les tiens.


J'ai regardé Wolf et il m'a fait un clin d'œil en me disant de rentrer sans m'inquiéter pour lui. Alors je suis rentrée, toute seule. Tout le monde a été vraiment triste de ne pas revoir Wolf, il va nous manquer. Bien sûr, nous pouvons utiliser la toupie pour lui rendre visite, mais l'artiste ne le reverra jamais.


Avicenne est resté dehors toute la journée à regarder le ciel. Je crois qu'il essaye de voir la prison où sont les rayons de soleil pour aller les libérer. Il y a tellement de choses que je ne comprends pas. Je vais aller lui parler.



À suivre…



_________________________


Texte Mathilde Pascal (Twinkle)


Illustrations Colette Pitance (Colette)


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
27/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonne suite, même si ce coup ci j'ai été dérangée quelque peu par "l'artiste" qui revient trop souvent, mais sorti de ce détail, ça reste halletant... allez hop on attend le 4

   xuanvincent   
27/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La vache-peluche Marguerite nous fait voyager vers de nouvelles aventures, d'autres quêtes, avec ses petits amis.

La fraîcheur de ce récit, dans ce nouvel épisode, toujours aussi joliment illustré, m'a de nouveau plu.

Le "pays de l'imaginaire" notamment m'aurait bien tenté, dommage que les adultes n'y aient pas droit de cité !

Bravo au tandem twinkle-Colette !

   Anonyme   
31/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très bon texte encore une fois et très belles illustrations.
LA chanson à la fin ne m'a pas paru très utile, alors qu'une description (ou un dessin) du pays imaginaire m'aurait bien plu.


Oniris Copyright © 2007-2023