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xuanvincent
26/9/2008
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé assez déconcertante cette histoire, où un éditeur publie le journal intime d'un homme qui raconte son suicide.
Les italiques, introduisant un deuxième narrateur, celle de l'éditeur, ont retenu mon attention. Peut-être que ces passages en italique auraient pu être davantage développés ? La quasi-personnification de la Lame et de la Voix m'a intéressée. Un moment, j'ai pensé que le récit pouvait basculer dans le fantastique. Mais, semble-t-il, on reste dans le registre de la folie, celle qui a atteinte le narrateur. Je me suis demandé comment lire ce texte. La violence y est très présente du début jusqu'à la fin (mais me concernant je l'ai trouvée supportable), que ce soit pour décrire l'assassinat de la jeune femme ou le suicide qui se prépare. On peut penser que le narrateur, sous l'emprise de la folie, ne contrôle plus ses actes et tue, sans pouvoir se contrôler. Si le récit m'a paru bien raconté, il m'a manqué quelque chose (peut-être aurais-je apprécié connaître ce qui se passe avant le début de ce texte, qui m'a semblé un peu court) pour que j'apprécie vraiment cette histoire. Mais peut-être que d'autres lecteurs seront plus sensibles à ce récit (d'ordinaire, je ne lis pas ce genre d'histoires) ? |
Anonyme
26/9/2008
a aimé ce texte
Pas ↓
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C'est confus, parfois pesant à lire. La folie est esquissé à traits trop gros pour que cela soit crédible.
Très franchement, je n'ai aimé ni le style, ni l'histoire. J'aime pourtant quand la folie est dépeinte. Malheureusement ce doit être fait avec subtilité. |
Bidis
26/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve pour ma part que la folie et la violence sont bien rendues.
La phrase en exergue m'a surprise : "De plus, ce texte est peut-être pas adapté à tous les publics, aussi." La négation manque et le "aussi" est curieusement placé. Je m'attendais à un texte fort mal écrit mais ce n'est pas le cas. Et je trouve l'idée intéressante... |
dude
28/9/2008
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Un exercice de style intéressant.
L'aspect "possession" et perte du contrôle de soi est retranscrit avec force, bien que manquant de finesse. Je ne peux que te conseiller la série des "Dexter"de Jeff Lindsay: un tueur en série chasseur de tueur en série et qui exerce la respectable profession de médecin légiste. Comme dans ton texte, il y a cette idée de "présence" derrière le tueur (appelé ici "le Passager Noir"). Pour en revenir à ta prose, je trouve le style tout à fait correct. Il faudrait juste te lancer dans un texte de plus grande envergure. |
Joseb
15/11/2008
a aimé ce texte
Un peu
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Intéressant. Le thème de la folie ne me laisse jamais indifférent.
Mais ici, je ne vais parler que de la forme et non du fond, les précédents commentaires étant suffisamment précis sur ce point. J'ai du mal à m'imaginer un éditeur: 1) publiant les dernières paroles d'un déséquilibré 2) à supposer qu'un éditeur le fasse, qu'il s'y emploie de cette manière avec des remarques plutôt incongrues telles que: "Après ce dernier mot, la feuille est entièrement trempée par le sang de l’individu, que l’on a retrouvé déchiqueté." Je ne pense pas qu'une maison d'édition apporterait ce genre de précision... En clair, si l'idée méritait d'être traitée, je pense qu'une forme plus adaptée aurait été plus convaincante... |
rosaline
24/11/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Plus ou moins.
Je me suis perdue un peu en lisant cette page de journal intime. J’ai dû reprendre ma lecture pour bien saisit le sens des notes de l’éditeur. C’est pour le moins un texte original. |