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jaimme
21/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle bien écrite. Avec soin dans le vocabulaire et la syntaxe, qui donnent à visualiser correctement. La lecture n'est pas ennuyeuse, ce qui aurait pu aisément être le cas pour un tel sujet.
"La métamorphose" de Kafka est un livre que j'ai lu avec plaisir. Cette suite possible, plusieurs années après, est intéressante. Pourtant l'intérêt intrinsèque m'échappe un peu. Il redevient un homme/il se réveille, mais il manque quand même une histoire interne. On voudrait en savoir plus sur ce Kunst (référence à Groland?), sur cette Maria. Nos contemporains l'auraient-ils réveillé? Merci pour cette lecture. |
Lunastrelle
28/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'ai pris le texte sans chercher à le raccorder à autre chose. Je n'ai pas lu Kafka, du coup j'ignore le but de ce texte.
Mais je le trouve bien écrit. On se laisse emporter par les mots sans problème, une belle fluidité lie le tout. Il y a juste quelques coquilles, par exemple: "Mon corps est froid de la nuit": pas joli, enfin moi ça me gêne un peu. "J’avance le long du mur, le mur le plus long. Je le connais, il précède et suit les deux murs les plus courts. Puis, c’est de nouveau un mur long et ainsi de suite, mur long, mur court.": alors la répétition du mot "mur" ici est bien utilisée. Cela forme une sorte de boucle. Sauf que je trouve qu'il y en a un de trop. Je pense que c'est l'un des deux derniers. Mais ce n'est qu'un avis personnel. "Je n’éprouve aucun plaisir à manger, ni plaisir, ni aversion." : là, je trouve la répétition un peu ratée. "Tout doucement, je me trouve tiraillé entre le coconnage présent et un étrange et effrayant besoin de changement." : ouf, un peu lourd, surtout sans une virgule pour fluidifier un peu le débit. "j’ignore d’où proviennent ces déchets. Ça ressemble réellement à des déchets": idem, le mot déchet est répété, mais de manière assez maladroite. |
Anonyme
28/12/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Très descriptif. L'écriture est fluide, le récit bien construit.
Descriptif et donc un peu linéaire. Dans ce genre il faudrait selon moi un évènement central qui puisse conduire au dénouement. C'est difficile de mener ainsi une histoire d'enfermement, de prison, de folie, d'internement (l'incertitude tient du fantastique) en ayant pour seul rebondissement un coléoptère final. Ce n'est pas un épisode, la lectrice en moi reste frustrée. Un texte à peaufiner et à développer. |
Anonyme
1/1/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un texte étrange... J'hésite entre la création d'un humain ex-nihilo, ou presque, et là on serait dans la science-fiction, et le rêve comateux d'un politicien assommé un peu beaucoup rudement dans une dictature probable (opposant ou membre honni d'un politburo d'Amérique du Sud, si j'en crois la bestiole retrouvée sous le lit). On pense effectivement à Kafka, évoqué par le titre. Un Kafka qui aurait bien relu Freud. Quelques remarques : -"Inconsciemment, il me faut définir le temps consacré à la marche et celui réservé au sommeil, entre les absorptions de nourriture. De ce fait, la notion même de temps m’est abstraite." : je ne saisis pas du tout le rapport de causalité entre les deux propositions, ni même le terme "inconsciemment" dans ce contexte ; -"J’ai l’éternelle sensation d’être pris en compte par je ne sais quelle fatalité" : c'est vraiment maladroit. D'une part, la fatalité est une, et pas plusieurs. Et puis "pris en compte par la fatalité", c'est maladroit. -"Je suis condamné à vivre sur deux dimensions." : nous vivons en trois dimensions, même si nous ne déplaçons que dans deux dimensions... J'ai un passé lointain de zoologiste. D'autres choses m'ont donc chagrinée : - les "pattes centrales" : médianes. Centrales correspond à une description de prophane, je trouve que c'est dommage. Mais ça peut être justifié, je l'admets. - "un gros coléoptère du genre polyphaga dynaste" : Dynastes est le genre, mais Polyphaga est le sous-ordre. Il fallait écrire "du genre Dynastes". Ceci pour vous chipoter, car votre nouvelle est bien menée dans sa volonté descriptive, et globalement bien écrite. |