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Corto
6/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Démarche originale pour cette nouvelle cinématographique, surtout évidemment dans la troisième partie.
Ainsi Monsieur Magellan vit durant 10 ans en tant que spectre/fantôme de cinéma. Il n'aime plus avidement le cinéma, il EST le cinéma. Tant qu'à faire on aurait bien vu Monsieur Magellan se réincarner pour chaque séance dans un personnage, John Wayne fouettant son cheval, James Dean retrouvant sa mère, Lino Ventura disant "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait" etc. Cette nouvelle aurait pu aller plus loin dans le délire et l'imagination pour carrément perdre le lecteur dans l'univers immense du cinéma, avant bien sûr de revenir sagement au "spectre" qui au bout de 10 ans quittera cette vie avec un sacré bagage de rêves et d'images. Pour éviter une longueur finale excessive il était possible de raccourcir un peu les deux premières parties. Bravo à l'auteur. |
plumette
5/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Valentin
Un agréable moment de dépaysement dans une salle obscure. la mention des différentes parties ne me semble pas utile. on comprend très bien le découpage voulu par l'auteur avec la présentation du personnage et son attrait pour le cinéma ( séance fondatrice en 57!) puis la mise en situation dans la deuxième partie et enfin cette troisième partie qui entraîne la nouvelle vers le genre fantastique qui s'avère en réalité onirique. un magnifique rêve qui récompense Monsieur Magellan de son amour inconditionnel pour le cinéma et pour les spectateurs de cinéma. la partie du rêve m'a beaucoup plu, c'est là l'originalité de ce texte, je suis contente que Monsieur Magellan ait vécu encore dix ans après son infarctus et qu'il ait été bercé de ce rêve jusqu'à la fin! Plumette |
CerberusXt
5/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une idée originale et un texte très agréable pour tout féru de cinéma. La progression du réel vers l'onirique est mené avec délicatesse dans le texte lui même, mais les titres des parties viennent un peu gâcher l'effet. Cela démarque un peu trop ou chaque transition se situe là ou, il aurait été intéressant de les entremêler pour que le lecteur ne sache pas toujours ou démarrer et ou s'arrête le fantastique.
Un bon moment en tout cas. |
Lulu
5/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Valentin,
Tout d'abord, bienvenue à vous sur Oniris. J'ai bien aimé cette nouvelle qui réussit à nous transmettre cette passion plus forte qu'une passion pour le cinéma, puisque le personnage principal en vit au travers d'une vie rêvée et réelle à la fois. Le sursis que vit ce personnage est intéressant, et bien amené. Je trouve qu'il y a une vraie progression dans la narration, avec une plus grande aisance dans l'écriture au fil du texte. Ainsi, j'ai trouvé le début peut-être à peine (je dis bien à peine) hésitant. J'ai eu ce sentiment avec des phrases qui m'ont parfois semblé moins libres que dans le corps même de la nouvelle, et surtout la dernière partie. Je cite, par exemple, cette phrase que j'ai trouvée trop longue - un sentiment tout personnel - "Heureusement pour elle, même cette passion ne suffisait à la faire accompagner monsieur Magellan partout où on pouvait trouver une projection". Mais ce n'est pas tant la longueur ; d'autres phrases plus longues sont mieux construites. J'ai buté sur celle-ci, les autres, plus loin étant plus fluides et plus riches de cette fougue que semble vivre monsieur Magellan. Ainsi, par exemple, dans le genre de phrases que j'ai trouvé fluide et dynamique ; celle-ci : "Pas d'aspect fantomatique, pas de transparence, il ne flottait pas et il était encore moins recouvert d'un drap aux orbites, il était simplement lui-même, à l'apogée de sa vie". Là, je me suis régalée au regard du rythme superbe de la phrase, et ai souri du clin d'œil fait sur les représentations que l'on peut avoir de la vie de fantôme. J'ai aussi aimé ceci : "son dernier souffle pour le cinéma" Enfin, le nom de Magellan m'a beaucoup plu. On pense au tour du monde fait autour de la Terre, et ici au tour du monde cinématographique que peut vivre un cinéphile. Un cinéphile, ou même, au-delà de ça, tout être curieux de ces projections qui montrent le monde de diverses façons, qu'il s'agisse des films ou des spectateurs, comme c'est le cas du personnage qui est plus que sensible aux émotions générées par cet art. Merci du partage, et tous mes encouragements. |
hersen
5/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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L'idée est originale mais est quelquefois alourdie par trop d'explications peu utiles à mon avis;
certaines phrases sont un peu lourdes, par exemple la dernière du premier §, et ce "quiconque" utilisé avec une négation me fait bizarre. ceci dit, nous sommes dans une atmosphère confinée qui restitue assez bien les salles obscures, en tant que lectrice, j'ai l'impression tout du long d'être au cinéma. L'auteur est certainement un passionné du 7ème art ! merci pour le film :) |
senglar
5/4/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour ValentinPereira,
Belle maîtrise de l'écriture ! chapeau bas Monsieur. Belle maîtrise de l'intrigue, belle connaissance du cinéma, de la salle comme de ses arcanes. Beau titre qui nous convie à un voyage plus extraordinaire encore que celui de Monsieur de Magellan ! Et dans le monde réel et imaginaire, et dans l'outre-monde aussi. Bel équilibre des parties. Bel épilogue aussi. Belle lecture au carré pour l'amateur (au sens noble) que je suis. Que demande le peuple ? Et pourqupi pas de voir les visages émerveillés, incrédules et abasourdis qui, cliquant sur le mot "EXIT" de la Salle Oniris, sortent de cette lecture comme d'un cinéma aussi riche que gratuit. Merci à vous, Monsieur :))) senglar |
Donaldo75
6/4/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour ValentinPereira,
Je vais tenter un commentaire analytique – pauvre de moi, ce n’est pas ma tasse de thé mais je n’ai rien trouvé d’autre pour expliquer mon impression de lecture – découpée sur la base des parties de cette nouvelle. Partie I : Une forme d’introduction, de présentation du personnage de Monsieur Magellan. Le début est bon, ce jusqu’à « Il était le doyen de la famille, » où la temporalité narrative devient un carcan dans ce sens qu’elle enlève de la fluidité. Vous auriez du laisser un peu plus couler le flux de l’histoire du personnage principal avant de poser le décor du présent. Partie II : Le style continue à décliner, lentement. Il s’aplatit, décrit plus qu’il ne raconte. Le temps s’accélère trop vite dans cette partie soit trop courte soit carrément inutile alors qu’elle porte une forme de drame. Partie III : C’est là que la magie du récit aurait du opérer. Malheureusement, les mêmes scories que dans les précédentes parties amènent les mêmes résultats. Le style n’est pas assez marqué, on ne sent aucune empathie pour Monsieur Magellan – d’ailleurs, pourquoi un nom aussi mythique, presque celui d’un personnage de conte fantastique, pour ne rien en faire au final ? – et la narration se contente de décrire, comme si l’idée pourtant intéressante ne trouvait pas de développement littéraire. En définitive, c’est ce que je reproche à cette nouvelle, le thème de départ est ambitieux mais ni le style ni la narration n’arrivent à formaliser cette ambition dans un texte de bonne tenue. L’écriture est scolaire, le lecteur que je suis s’aperçoit vite qu’il manque un conteur. |
Blitz
9/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci de me rappeller le festival de Clermont-Ferrand que j'aimais tant. Une belle ecriture, qui fait bien passer les sentiments du personnage.
Une remarque: il apprend dans le journal que son festival préféré arrive dans deux semaines??? Il doit pourtant le guetter toute l'année, non? |
thierry
19/8/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'avoue que le sujet me laisse perplexe. S'agit-il d'une publicité et d'un prétexte ? L'intrigue est quand même un peu courte et le style sans risque. Le cinéma n'a pas le monopole de la fantaisie et du relief dans le scénario. D'un autre côté, le rythme y est, l'enchaînement aussi, qui ne nécessite donc pas de tronçonnage en parties, et c'est vrai, j'ai vite repensé aux nouvelles de Marcel Aymé. Peut-être le personnage mériterait-il un peu plus que d'être un monsieur Toutlemonde qui n'a au demeurant aucune raison de fuir le monde réel. Une introspection et un parallèle avec quelques films auraient pu créer des ponts pour servir la belle idée que vous avez eue là. |