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Anonyme
7/8/2017
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Le fond :
Il y a une histoire de cocufiage, peut-être dans le dessein de se débarrasser de la famille flamande comme le suggère le narrateur, mais il me manque quelque chose, dans cette histoire. Quoi, je ne sais pas, mais il me manque quelque chose. Sans doute quelque chose que je n'ai pas compris. C'est quoi, le fruit du chantage qu'exercerait le personnage narrateur ? Non, pas compris. Autre chose que je n'ai pas bien comprise : quel est le rôle exact de l'instituteur ? Il est dit que Pauline enlève la craie de sa robe à fleurs. Faut-il comprendre que l'instit, aussi, est amant de Pauline ? Pas bien compris non plus. Joseph et sa famille sont Flamands. Ça doit être important puisque cela constitue le titre du texte. Pourtant, il auraient pu être autres que Flamands que cela n'aurait rien changé, me semble-t-il. Quel en est dès lors l'intérêt ? Le style : Je suis pourtant assez bon client des adresses du narrateur au lecteur, mais là, je les trouve plutôt moyennes, voire agaçantes. Exemple : "Mais bon vous n’êtes pas là pour ça". Je ne sais pas pourquoi je suis là, j'attends de voir ce qui se passe. Dès lors, cette affirmation me parait inappropriée. "Il en fait une tronche, Coen, tiré par sa mère cramoisie qui traverse à grand pas la place ensoleillée avec le parvis de l’église et le monument aux morts." : si elle doit tirer le parvis de l'église et le monument aux morts en plus de Coen, je comprends qu'elle soit cramoisie :) Un fond dont j'ai du mal à discerner les contours et un style qui ne m'emballe pas. Une prochaine fois... Stony |
Anonyme
13/7/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Commenté en EL
Excellent ! je devrais même dire - uitstekend - pour être compris de Coen !! J'ai tout aimé de ce texte ; il faut bien dire que ça manque un peu les textes de cette eau sur Oniris et je suis bien aise de cette belle occasion de sortir des sentiers battus et re-battus, ma journée en est ensoleillée ! Merci de ce partage ! |
plumette
13/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Dans ce texte qui se lit sans peine, je n'ai pas aimé que le narrateur s'adresse au lecteur.
Ce procédé narratif vise en général à créer une complicité, à impliquer d'emblée le lecteur dans le récit. Dans ce type de récit qui me semble se rapporter à une époque assez ancienne ( cf l'évocation de la kermesse avec la voix de Luis Mariano et le carrousel à chenille) j'ai trouvé que cela ne fonctionnait pas. la description bucolique du début me semble avoir été faite uniquement pour créer un contraste ( saisissant certes! ) avec la description de la faille de calcaire. Cette "vulve gorgée de sang", j'ai du mal à la mettre dans le vocabulaire de ce narrateur que j'imagine adolescent. Avec cette image forte je m'attendais à autre chose qu'une partie de jambes en l'air consentie! D'où un effet qui me semble tomber un peu à plat et entacher le reste du texte qui devient du coup banal. Dans la description bucolique où le narrateur nous met en position d'observateur, j'ai du mal à distinguer les orties au bout de la prairie! L'histoire avance, le narrateur n'a pas besoin de se livrer à du chantage vis à vis de sa soeur, qui va faire dans la provocation. ce que j'ai préféré, c'est la chute. Cette sorte d'explication que le narrateur trouve au comportement de sa soeur. Pour moi, un texte assez inégal mais qui n'est pas sans intérêt! Plumette |
widjet
16/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une scenette ou un bout de roman.
Difficile de donner mon avis, le texte est trop court. Mais il se lit facilement, c'est déjà ça. W |
Louison
6/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Je n'ai pas trouvé cette lecture aisée. Je n'ai pas compris pourquoi le narrateur trouve que c'était bien, la fois où il s'était assis au bord de la caverne, à écouter sa soeur batifoler avec l'ouvrier agricole. Je la vois bien secouer la craie de la champignonnière ostensiblement devant les convives, mais pourquoi l'ouvrier n'a t-il pas essayé de la freiner? Et l'instituteur, mort, pas mort? pourquoi? Vous avez compris que tout le monde les regarde. La scène est étrange, et votre façon de vous adresser au lecteur n'aide pas. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, la kermesse, c’est les tables de brasserie où mon instituteur joue à un jeu à boire avec les fermiers du coin. C’est aussi… Mais bon vous n’êtes pas là pour ça. C'est aussi quoi? je ne sais pas, ok, je ne suis pas là pour ça. Je ne doute pas que cela vienne de moi, mais je ne suis pas réceptive à ce texte. J'y reviendrai afin de mieux comprendre, peut-être. |
vendularge
6/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour vb,
Moi j'aime bien ce style qui cerne son sujet avec une sorte d'aisance agréable et colorée. Concernant l'histoire, on reste un peu sur notre faim parce que le début semble annoncer des évènements qui ne viennent pas, le frère est détenteur d'une histoire avec laquelle il va jouer..et puis non, tout se règle très vite sans qu'il intervienne. Je trouve une ou deux maladresses: "J'aimerais d'abord planter la tableau"; planter le décor me semble plus juste. "Une vulve gorgée de sang- oui une vulve parce que je pense à ma sœur qui crie dans la caverne.." c'est dommage dans ce décors bucolique à souhait;) La fin est un peu faible (c'est de la faute du début). Merci vendularge |
toc-art
6/8/2017
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Bonjour,
impression mitigée sur ce texte. Je trouve que vous avez une vraie facilité à rendre les scènes visuelles et vivantes pour le lecteur que je suis et ça, c'est un vrai bon point. Mais je ne supporte pas l'adresse au lecteur, surtout quand elle est aussi répétée, c'est un procédé qui me hérisse le poil. petits détails : je ne vois pas un adolescent parler de vulve ni d'échancrures à propos de son pantalon. Bonne continuation. |
SQUEEN
6/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé que l'histoire soit juste ce qu'elle est: une scène de la vie de nos campagnes il y a plusieurs décennies. Modeste compte-rendu réaliste, bien décrit. Les apartés aux lecteurs me semblent une faiblesse du texte. Beau réalisme primaire:"Vous savez, nous, le flamand, on y entend pas grand-chose." et "De toute façon y avait personne chez nous qui les aimait, ces Flamands." Vous n'êtes pas dans le jugement, ici, mais dans la description réaliste, c'est agréable.
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Alexan
6/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès le début, j’ai beaucoup aimé cette manière de peindre le décor avec poésie, mais qui contraste avec le ton familier d’un conteur d’histoire champêtre qui s’adresse familièrement au lecteur.
Je trouve les descriptions détaillées formidables, cela rend divertissante a souhait une histoire pourtant plutôt simplette. J’adore quand un auteur est capable de développer ainsi à l’intérieur d’un espace restreint. Et le sous-entendu à la fin peut sembler anodin, mais il m’a amené à m’interroger sur la naïveté, ou, la malice de Pauline… C’est la deuxième nouvelle que je lis de toi. La première, pour être honnête, je l’ai aimée moyennement (même si je reconnais qu’elle ne m’a pas laissé indiffèrent). Et là Je dois dire que je suis assez impressionné de constater comme tu peux changer de style ; on dirait deux auteurs différents d’un texte a l’autre. Et rien que pour cette aptitude, je trouve que cela mérite un « beaucoup ». |
Jean-Claude
7/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour vb.
De la digression, de l'interpellation, pour une sordide historiette. J'ai apprécié le ton. On croit que le narrateur va user de son droit de chantage mais il le perd. On ignore les motivations de de sa sœur. Une tranche de vie sous forme d'un souvenir projeté tout à trac. Détails : Dans "Je ne vous aurais pas fait venir pour ce paysage bucolique bien joli mais tout de même.", "mais tout de même" me parait en trop. Pour "parce que mon histoire vous ne la comprendriez pas", avec le ton du narrateur, il manque deux virgules pour la lisibilité : "parce que, mon histoire, vous ne la comprendriez pas". "parce vous ne comprendriez pas mon histoire" restait dans le ton et aurait été plus facile à lire. A une prochaine lecture |
vb
7/8/2017
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Merci à tous!
Plus de détails sur http://www.oniris.be/forum/remerciements-pour-les-flamands-t24410s0.html |
Anonyme
8/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Histoire : 2/5 Le récit est flou. Le 1er paragraphe promet un chantage, pose un narrateur clairement adulte grâce au vocabulaire utilisé mais c'est contredit dès le 3e paragraphe. La fin est bonne ("personne chez nous qui les aimait, ces Flamands"). De chantage, aucune trace. J'ai dû relire deux fois pour bien comprendre la situation. Mauvais signe.
Personnages : 3/5 Incohérence d'âge du narrateur principal (voir plus haut). Beaucoup de personnages pour un texte si court mais on s'y retrouve quand même. Détails d'importance: les prénoms. Coen en flamand s'écrit Koen à ma connaissance. Joseph serait plutôt Josef. Style : 3/5 Mélange de langage populaire et d'images poétiques dans la bouche du narrateur. Cela ne fonctionne pas. Bonnes descriptions bucoliques au début et de la kermesse. Ressenti global: Un texte plaisant à lire, bonne peinture du racisme ordinaire mais un scénario mal ficelé. Le début envoie vers une direction différente. Avis éminemment subjectif d'un lecteur lambda |
Donaldo75
9/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Salut vb,
Eh bien, cette fois-ci, j'ai aimé ! Alleluia gloria, aurait dit ma grand-mère devant ce miracle. Bon, je charrie, allez. En fait, ce texte est très court, comme la dernière fois, mais bien raconté. Je me fous de savoir si un gamin parle comme ça (je laisse ce genre d'analyse à d'autres) parce que l'intérêt est dans la narration. Et elle pète fort, cette histoire, truculente en diable, avec une chute formidable. Bravo ! Donald |
hersen
9/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Nickel ! Un texte nickel !
Il va droit au but, raconté de simple et belle manière, d'une écriture efficace. Cette "tranche d'histoire" a quelque chose de très réaliste, de déjà vu cent fois et pourtant, même si l'adultère n'est pas nouveau, il a ici une mise en scène originale dans le fait que Pauline aurait été capable de cette machination ? On ne sait pas. Si oui, je me dis qu'il ne fera pas bon la fréquenter, elle qui peut être si calculatrice. Bon, comme je vais mettre passionnément pour le fond et la forme, je vais quand même faire une petite critique : le début est très poétique. C'est le frère le narrateur, en plein suspense sexuel. Alors je ne crois pas que les coquelicots et les blés soient d'une première importance pour lui. Je ne crois pas que c'est ce qu'il a en tête à ce moment-là. Merci de cette lecture, vb hersen |
Isdanitov
14/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un instantané trop construit. J'aime le côté kermesse mais je ne crois pas à l'intrigue ni au titre que rien ne justifie. Qu'est-ce que l'aspect flamand apporte? Les choses se seraient-elles passées autrement avec un francophone? L'écriture me plaît nêanmoins.
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Pistache
30/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un texte très construit, beaucoup plus cérébral qu'il n'en a l'air, volontairement, avec une malice soutenue. Un regard délibérément subjectif, qui verse peu à peu vers une noirceur...humaine. L'alliance de la vie charnelle et ses répercussions psychologiques rendues palpables par une écriture ramassée, précise, à la fois visuelle et intime. Un beau moment. |
Anonyme
26/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai aimé le réalisme de votre histoire, des personnages. L'écriture est simple et nous emporte là où elle veut qu'on soit. Pas trop de place pour des élans poétiques, colorés ou lumineux, peut-être juste un peu au début, mais on est vite intrigué par ce chantage que le personnage veut infliger à sa sœur, espoir qui sera bien vite déçu vu l'attitude de la frangine par la suite. C'est une belle tranche de vie mais qui ne nous emporte guère plus loin que cette kermesse banale. A vous relire tout de même avec plaisir. |