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SQUEEN
2/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Tout d’abord un peu trop de fioritures à mon goût, trop de décoration dans le style.
Des maladresses ou des intentions incomprises : « Une dame affairée venant à leur encontre eut un sourire furtif. N’étaient-ils pas mignons ? » « Un homme sur le trottoir d’en face lui sourit en retour. N’étaient-ils pas mignons ? » Je ne comprends pas l’intérêt de cette répétition à deux lignes d’intervalle, si c’est un choix narratif il est mal amené, n’apporte rien ni au récit ni à l’ambiance. « On était un groupe de 4 mecs. Il compta sur ses longs doigts : George Pakolakis, votre humble serviteur, Nicolas Dubois, aujourd’hui DRH chez Metrotime, Alexandre Vermeer, qui pointe au chômage depuis bien cinq ans, Jonathan Lefèvre, qui tient une friterie belge à New York, et Claude Verneuil, dont je n’ai plus aucune nouvelle depuis longtemps. » J’ai l’impression qu’ils sont plutôt Cinq ! Bénédicte pensa : « Salope ! » Cette phrase est très surprenante et incongrue d’autant plus qu’on ne comprend pas ce qui peut la motiver : la jalousie, je ne vois que ça mais pourquoi ? Ici non plus rien ne l’amène. La psychologie des personnages est limitée à la description d’un homme réservé et anxieux et l’autre sûr de lui et costaud, cela me semble très simpliste et pas du tout subtil. Le plus important c’est que l’histoire n’est pas du tout crédible, un homme s’étant fait rudoyé, sodomisé, dans son enfance accepte d’aller dîner avec son bourreau pour essayer de faire engager sa copine… Cette démarche le faisant tellement souffrir, lui étant tellement insupportable qu’il en vomit à table. Avant ça déjà on croit moyen à l’espèce de fausse rencontre fortuite et de sa série de coïncidences très invraisemblables. Quelque fausse piste aussi pour le moins étrange : nous laissant imaginer une histoire d’homosexualité, intention que je n’ai pas comprise. Bref le lecteur est dans la confusion et l’incrédulité. Je suis donc passé très loin de votre histoire. SQUEEN |
plumette
6/12/2017
a aimé ce texte
Un peu
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A la fin de ma lecture, je me suis posée pas mal de questions sur l'histoire:
Qu'est-ce qui motive Georges? Est-ce un authentique sadique? Il a identifié Bénédicte comme étant la compagne de Claude. Mais comment? et il s'arrange pour l'aborder et l'inviter avec Claude Pour le soir même? Ce dîner a-t-il été organisé uniquement pour évoquer cette scène de l'enfance ou de l'adolescence? J'aurais aimé avoir une idée plus précise de l'âge des protagonistes au moment des faits. Il est question d'une institutrice, donc c'est en primaire? Et je trouve que cela ne cadre pas vraiment avec la sodomie et les bières!! mais sans doute suis-je une grande naïve! on peut avoir dix ans et se livrer à un viol collectif... le texte n'est pas dénué d'intérêt pourtant. j'ai bien aimé le début avec quelques images comme "le fleuve noir comme un mince sourire dans la face d’un clown blanc". Bénédicte est prête à se laisser berner par ce Georges qui a l'air d'être un imposteur.Le décalage entre elle et Claude est saisissant. Je trouve que le description du malaise grandissant de Claude est plutôt bien vue. Mais voilà! Je pense que si le lecteur se pose trop de question de cohérences, c'est qu'il y a un hic... Plumette |
Tadiou
6/12/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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(Lu et commenté en EL)
Le style, l’écriture, globalement maladroits m’ont empêché de prendre plaisir à la lecture de cette nouvelle qui relate de cruels et sordides événements passés. Je donne quelques exemples de formulations qui sont, à mon avis, à reprendre : « ….chacun à leurs pensées. Les deux marchaient d’un bel accord,… » « L’idée de Georges, de sa force s’insinuait, exclusive, dans les replis de sa cervelle, entre chacun de ses pores. » « Tu es certain que tu ne vois pas de soucis à ce que j’aie accepté l’invitation de ton ami Georges ? » "Ève……en riait très à cœur » Les personnages me semblent caricaturaux ; je ne sens pas de montée de la tension, car c’est trop descriptif. Je ne ressens pas de pénétration dans l’émotion. Le fond avec ces réminiscences pourrait être intéressant ; mais, selon moi, il faudrait reprendre l’écriture et s’attacher à rendre les personnages émouvants. Le lien avec la chanson de Souchon m'apparaît bien artificiel. En tout état de cause, merci pour cette lecture et à vous relire. Tadiou |
Solal
18/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
le thème de votre nouvelle est intéressant, les traumatismes de l'enfance, car il est fédérateur. (si j'ose dire) Le problème, il me semble, c'est qu'il est traité avec beaucoup d'emphase, ce qui le rend alambiqué et brouillon. Vous mélangez descriptions ultra détaillées, scènes grandiloquentes (peu crédibles) et souvenirs hachurés. il en ressort un texte noueux que moi, lecteur, je n'ai pas réussi à démêler. Par exemple, vous parlez d'enfants de dix ans qui identifient un camarade comme un gros pédé bon pour la sodomie et l'humiliation publique... j'ai beau relire ce passage je n'arrive pas mettre les pièces en place. Désolé, ce sera peut être pour la prochaine fois. |
hersen
21/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Carrément noir mâtiné de glauque !
j'aime bien le sujet mais mais mais...j'ai compris qu'ils sont en primaire au moment des faits, because l'instit. Et là, ça ne va plus. D'abord, Othello en primaire ??? (dans le texte ? :))) Ensuite, telle que cette prestation théatrale est décrite, je ne vois pas une instit laissant faire. Et c'est cela le problème. car ne trouvant pas cela crédible, alors que le reste l'est, je suis en porte-à-faux et je n'aime pas ça. Par contre, montrer Claude encore victime à l'âge adulte, là, j'y crois. Et le rôle de sa femme aussi, càd voir Georges comme quelqu'un de sympathique capable de lui faire retrouver son travail. Je trouve par contre un peu prématuré le "salope" qu'elle pense en voyant la femme de Georges car si j'ai bien compris, elle n'a rencontré ce copain d'enfance de son mari que le matin même. déjà amoureuse à ce point...!!! Par contre, sous-entendre que Georges a manigancé la rencontre est bien vu. Pour moi, pas tout à fait abouti mais pourrait vraiment donner du noir de chez noir ! merci de cette lecture, hersen |
Jean-Claude
26/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Le problème principal est la crédibilité. Je n'arrive pas à y croire. Un détail : nous étions 4 et 5 noms (j'ai peut-être loup quelque chose). Bonne chance. |
toc-art
27/12/2017
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Bonjour,
Pour moi, l'intrigue de ce texte est une aberration. À aucun moment, je ne suis parvenu à croire à cette histoire, tant dans les coïncidences des "retrouvailles" que dans les faits rapportés ou dans la psychologie des personnages. Je ne crois pas une seconde que des gamins de primaire osent en plein spectacle scolaire, sans que personne n'intervienne et supposément devant leurs propres parents (hormis ceux de Georges comme il est précisé ) brandir des pancartes ordurières, balancer des tartes à la crème (comment les auraient ils préparées, emportées. ..?) et avoir pratiqué un viol avec un gode michet quelques heures plus tôt en sirotant des bières . On est où là, sérieux ? De même, je ne crois pas que la victime du viol, même pour favoriser la carrière professionnelle de sa femme, accepte d'aller dîner chez son tortionnaire. Mais la cerise sur le gâteau, là où je me dis que l'auteur est complètement à côté de ses pompes, c'est quand le narrateur affirme au moment de la rencontre que le bagou, la bonne humeur et le rire du violeur permettent à l'anxiété (déjà le terme est à côté de la plaque ) de la victime de s'évaporer comme un rêve au matin. Non mais sans rire ??? Voilà pour moi, je suis désolé, mais c'est du grand n'importe quoi question psychologie des personnages. Vous l'aurez compris, j'ai détesté la désinvolture de ce récit sur un sujet qui méritait mieux. |
Papillon26
7/3/2018
a aimé ce texte
Pas
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Une histoire terrible.
Georges un personnage rebutant, dégoûtant et, hélas, combien réel dans sa cruauté malsaine. Claude, un pauvre type, qui ne sait pas dire NON et préfère se complaire dans son rôle de victime. Bénédicte, quand à elle, semble bien peu intuitive, ne pense qu'à elle et son hypothétique job. La petites phrase : ne sont-ils pas mignons, montre combien les personnes rencontrées sont dans le convenu, le semblant... Je n'aime pas, mais pas du tout. |
vb
12/3/2018
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Pour plus de détails...
http://www.oniris.be/forum/remerciements-a-propos-de-resurgences-t25382s0.html |