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plumette
30/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une bien agréable lecture qui m'a transportée dans un autre temps.
Avec habileté et savoir faire, le narrateur nous emmène dans un joli coin de France ou le rapport à la nature est encore très fort pour le jeune Augustin. son regard sur le paysage environnant, son attention à ce que la nature peut offrir, son excitation à l'idée d'aller braconner dans le torrent cette belle truite qu'il a repéré, le récit de la pêche à la main, tout cela est fort bien rendu, le vocabulaire utilisé est en phase avec le récit. Et puis, il y a cette allusion à L'Algérie avec ces émigrations temporaires et peut-être définitive pour Augustin! un très bon moment de lecture. je signale des détails que j'ai trouvé un peu inutiles parce qu'ils ne servent pas l'histoire: la mère Evodie et la soeur Mélina. Ou encore le fait d'annoncer la surveillance du père Riorin. Plumette |
Anonyme
2/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé la manière dont, peu à peu, vous posez le contexte ; le récit, d'intemporel, se précise à mesure qu'on avance, jusqu'à offrir une période précise : fin d'été - automne 1905.
Je m'étonne un peu qu'à cette époque de jeunes Métropolitains aillent faire les saisonniers dans les colonies maghrébines (j'aurais vu plutôt l'inverse), mais je ne connais pas suffisamment cette époque. Je serais curieuse de savoir si ce détail historique est authentique ou si vous l'avez inventé... J'ai lu sans déplaisir cette histoire, où vous savez ménager les effets ; je trouve assez peu vraisemblable qu'un jeune homme sans histoires du début du vingtième siècle pète la gueule avec une telle spontanéité à un représentant de l'ordre, parce qu'effectivement à l'époque ça rigolait pas avec l'ordre et la délinquance, mais pourquoi pas, si Augustin a le sang chaud ? J'ai trouvé fort bien enlevée la description de la pêche à la truite à la main. Concernant Augustin a de la terre qui coule dans les veines. La terre et la condition de paysan c'est son sang à lui. , autant j'aime la première phrase et son image toute simple et frappante, autant je déplore celle qui suit, qui ne fait qu'expliquer de manière un peu lourdaude cette image si bien trouvée et ainsi tue l'effet ! Avez-vous craint que le lecteur ne saisît pas votre intention ? Un texte dépaysant dont j'ai plutôt aimé la lecture, même si je le trouve anecdotique. Il n'aurait pas fallu faire plus long, à mon avis ; ça tombe bien, ça ne l'est pas. |
silvieta
4/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poésie, tous nos sens en éveil, âme neuve encore enfantine, plaisir de la pêche, "course folle et à bout de souffle" dans une fuite éperdue, la lecture de ce texte évocateur qui nous entraîne est un pur bonheur champêtre.
Le charme du roman régional, d'un roman régional très réussi. A propos de roman j'imaginerais encore plus cette nouvelle en extrait de roman car la chute n'en est pas vertigineuse ( "il sera bien obligé de m'emmener cette fois" ), c'est une toute petite chute mais c'en est quand même une. Cette lecture m'a bien plu. |
Anonyme
23/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Velias,
Bon, je ne crois pas que j’en lirais beaucoup plus long, mais mon dieu que c’est bien écrit. J’avoue ne pas bien connaître les écrivains méridionaux de la première moitié du XXe, genre Pagnol ou autres, mais j’imagine aisément que votre texte soit un excellent pastiche de l’un deux. J’ai apprécié la simplicité narrative des vrais conteurs de la garrigue, des bois et des rivières. Le style est à la fois sobre dans l’expression et précis dans la description. Le débouclage final indique bien « la révélation personnelle » d’Augustin, et ce nouvel équilibre qui va probablement influencer son avenir. Je vous trouve même davantage un talent de romancier que de nouvelliste. Pour moi ça ne va pas assez vite et Augustin est un peu effacé sous les détails de la nature. Bravo Velias. Ludi braconnier de pépites |
Anonyme
23/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai davantage été charmé par l'écriture que par le sujet en lui-même qui n'est pas d'une grande originalité. Un braconnier qui se fait surprendre par le garde-champêtre, rien de bien renversant, où alors il aurait fallu que ce soit plus long. En fait l'intérêt arrive à la fin, avec cet éventuel départ en terre algérienne, mais vous arrêtez là !
J'ai noté une petite incohérence ici. Le garde-champêtre dit « Cette fois c'en est fait de toi mon garçon! Je te tiens enfin ! », et peu après le héros « Pourvu qu'il m'ait pas reconnu ! ». Tout semble croire pourtant qu'ils se connaissaient bien. |
Anonyme
24/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'aime cette écriture. Il ne se passe pas grand chose et c'est précisément ce que je trouve excitant ; me poster l'air de rien au creux de la page pour juger de l'écriture : vérifier qu'elle sache nous emmener en douce partout, même et peut-être surtout là où il ne se passe pas grand chose. Ce texte répond à mon caractère de lecteur contemplatif ; nul besoin d'actions d'éclat, mais qu'au moins la langue soit travaillée. C'est ici le cas.
Je ne comprends d'ailleurs pas cette obsession pour "qu'il se passe quelque chose" que je relève dans nombre de commentaires — pas seulement ici — alors que l'on est en droit d'attendre d'un texte qu'il soit simplement "écrit". Ce texte est à classer au rayon "écriture", il possède une âme, nous enchante avec un vocabulaire soigné et ne fait pas l'impasse sur la poésie de la langue vernaculaire [ biasse ] sans pour autant pratiquer l'esbrouffe. On accompagne le héros dans sa quête de la fario, et les personnages de second plan, bien mis en place, servent habilement le récit. Il y a là un côté photographique intéressant où les "seconds rôles" [ la mère Evodie, le père Brun, le Père Tardy ] esquissés à traits légers n'affaiblissent pas la lumière portée sur les personnages principaux. La focale est parfaitement au point dans ce texte et le paysage bien rendu avec des plans bien nets : ([...] l’ancien château s’offre à lui. Juché sur une colline arrondie, avant-garde des Monts du Matin,etc.) De même, ( [...] le talus, que soutenait un mur de pierres sèches, vomit son ventre sur le chemin. ) nous donne à pressentir que les actes du héros ne seront pas sans conséquences. Aucun débordement, aucun excès ne saurait être exonéré de sa pénitence ( l'exil volontaire peut-être ) Ici, un mot pour cet auteur que je découvre avec plaisir, nous sommes chez un tisserand qui prend soin de donner de l'élasticité à l'armure du texte et de croiser habilement les fils de sa trame avec un savoir-faire artisanal remarquable. Nous ne sommes pas au rayon "tissus industriels", de ceux qui ne passent pas l'épreuve d'un premier essorage. NB : J'ai relevé moi aussi cette toute petite faiblesse à propos du héros et du garde-champêtre tout à la fin mais peu importe, le récit est là. Bravo Heureux de vous avoir lu. Grange |
Solal
24/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'apprécie les histoires campagnardes. Surtout quand elles sont incarnées.("Augustin a de la terre qui coule dans ses veines" ou "le talus (...) vomit son ventre sur le chemin" belles pépites) J'ai immédiatement plongé dans ce décor bucolique bien amené par vos descriptions et votre lexique "rustique". Bref l'ambiance est bien enracinée. Oui mais... malheureusement votre texte souffre aussi de cette description. Elle ne laisse pas beaucoup de place à la narration. Au final, j'ai l'impression de contempler un tableau, très beau, représentant un promeneur au milieu de la campagne du début du XXs. Seulement l'image reste figée. Et quand, enfin, les péripéties débutent et bien votre texte se finit. Quel dommage ! Solal |
vendularge
24/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Velias,
J'aime beaucoup cette description du parcours, le suis allée voir en images cette région près de Valence, elles sont moins belles que celles qui nous viennent en lisant le texte. Quelle jolie promenade, si j'ai bien compris on est dans les années 1906. Cette écriture est particulièrement soignée, précise. C'est l'essentiel du texte et ça me va comme ça. Il y a là pas mal de travail. C'est vrai que le garde pêche, d'après le texte, le surveille depuis un petit moment, donc il le reconnaît forcément, un détail.. Merci pour la balade vendulrage |
hersen
24/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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j'ai aimé cette écriture tout à fait adéquate pour nous immerger dans un sud d'un autre siècle.
L'histoire n'est en elle-même pas si originale puisque le garde-champêtre devait souvent faire des prises, dans une campagne où l'on braconnait pour manger ou bien gagner quelques sous. Je suis très étonnée de lire que des français allaient, à cette époque, travailler comme saisonniers au Maghreb. Il me semblait plutôt que des fermes d'européens trouvait sur place de la main-d'oeuvre si bon marché que je ne vois guère l'intérêt pour un français de travailler à ce cours ! ce point mis à part (mais il conditionne la fin de l'histoire), même si je ne comprends pas que le garde-champêtre, qui à mon avis l'a forcément reconnu, ne saura le retrouver chez sa soeur, l'accent est mis sur la relative gravité du délit, surtout pour quelqu'un en condition de pauvreté, et l'importance de la conséquence : s'expatrier. Tout ceci recadrer dans son époque, les voyages n'étant pas chose facile, donnent un certain recul et j'aime bien cela. Et finalement, j'aimerais aussi connaître la suite des aventures d'augustin. Merci de cette lecture. hersen Edit : je vois que c'est votre premier texte publié sur oniris, alors bienvenue velias et à vous relire avec plaisr |
Tadiou
24/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ca sent bon la campagne, la ruralité, les petites gens, une vie simple, "la France d'en bas" du début du XXème (on est en 1905 juste après la Loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat). Récit plein de charme et de fraîcheur, servi par une écriture soigné, légère, alerte et vive. Les descriptions des paysages sont bien maîtrisées, permettant de bien les visualiser, les rendant présents. C'est truculent et plein de sève.
Le personnage d'Auguste est bien campé et m'est sympathique et attendrissant (malgré ses coups de poings et son braconnage). Son cheminement, ses rencontres, la pêche, le garde-champêtre, la fuite, les projets qui s'en suivent, tout est rendu bien vivant par l'élégance et la finesses de l'écriture. On souhaite "bonne chance et belle vie à Augustin!" Texte qui m'évoque Giono et Michelet : belles références!!! Au grand plaisir de te relire. Tadiou |
PierrickBatello
24/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Quel dommage de ne pas avoir exploité l'idée du départ en Algérie! Voilà qui aurait donné un angle intéressant. Sans cela, on se retrouve avec l'histoire simple(tte) d'un braconnier qui se fait prendre par le garde-champêtre, c'est un peu court. Le style sent la poussière, j'ai failli éternuer sur les tournures de phrase du genre "ça lui fait penser au téton de la Marie Bourgeaud" ou "ça lui évoque...". Pour moi, la nouvelle prend de l'intérêt à partir de la chute, qui devrait en être le point de départ.
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Velias
25/2/2017
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http://www.oniris.be/forum/remerciement-pour-braconnage-t23601s0.html#forumpost314438
Quelques explications et remerciements. |
Novi
13/4/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai lu votre nouvelle il y a déjà deux semaines, et qu'elle me revienne en tête si souvent pour que la réminiscence me pousse aux commentaires, prouve la qualité de votre écriture.
L'histoire, quant à elle, ne m'a pas renversée. C'est un événement anodin dans une vie anodine qui tend, dans son final, à être le prélude d'une histoire plus profonde, pleine de contemplations, de récits de voyages, de télescopages de cultures ; votre nouvelle est un brouillon d'un destin prolétaire, l'esquisse d'un fil conducteur qui pourrait nous amener à un récit charmant, pourquoi pas pathétique, et en tout cas rempli de sobriété. Belle écriture, un champ lexical maitrisé, ça porte, ça vibre l'imaginaire. Mon esprit ne s'est empêcher de peindre le tableau de ce forfait campagnard. A très vite j'espère, |
Alexan
5/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette nouvelle m’a fait vivre un délicieux moment !
Tout d’abord, une belle écriture aussi rustique que soignée, avec un effort sur la précision dans laquelle chaque détail compte et apporte une image, une sensation, une odeur ; je parierai bien que l’auteur a roulé sa bosse au sein de ces bois, champs et ruisseaux. De formidable métaphores avec, a juste titre, la nature comme source d’inspiration, ou l’on ressent toute la poésie qu’il y a dans la rudesse des gens du cru. Des métaphores qui d’ailleurs, pourrait faire un peu penser à celles de Jean Giono, que j’aime beaucoup. Et pour continuer dans les comparaisons aux écrivains célèbres (les grands maitres me le pardonnent !), quand Augustin passe devant les « culs-bénis » de Combovin, on imaginerait bien une rixe d’enfants à la manière de Louis Pergaut ! Et puis on rencontre cet humour pittoresque et craquant de la campagne, qui mêle bon sens et candeur, avec toujours une teinte d’ironie et d’humble fatalité. Je trouve que Velias a réussi à faire passer tout cela admirablement. En tout cas, je me suis bel et bien senti transporté aux côtés d’Augustin, de ces réflexions, conjectures, et turpitudes. Et c’est avec excitation que j’ai découvert la fin en songeant aux aventures qui l’attendent en Algérie. |
FANTIN
7/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce "braconnage" nous est conté dans une langue riche et colorée qui installe tout de suite une ambiance. Comme d'illustres conteurs de Provence avant lui - on pense à Pagnol, Giono, Bosco - l'auteur sait évoquer et faire vivre cette terre du sud avec ses toponymes, son patois, ses personnages typés, et nous plonger avec réalisme et poésie dans cette société méridionale rustique du début du vingtième siècle.
Le sujet n'est pas d'une grande originalité, c'est vrai, mais la qualité de l'écriture y supplée, et cette aventure au rythme enlevé pourrait tout à fait servir de tremplin à un roman ou un film. En fait on regrette, vu la perspective qui s'ouvre à la fin, que l'histoire s'arrête là. Pourquoi ne pas continuer? Allez, faites-nous (vous) plaisir! A vous lire encore donc. |