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Tadiou
10/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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(Lu et commenté en EL)
Histoire forte, pleine d’énergie, de colère et de tristesse. Les mots bien choisis et la puissance de l’écriture happent le lecteur pour ces scènes des temps très anciens. Le personnage de Flavius nous est rendu bien présent et vivant, avec sa fatigue et ses larmes, ses regards vers le passé et les paroles de son grand-père qu’il se remémore dévotement. Je ne me prononce pas sur le fond du récit, la présentation des chrétiens, le regret des orgies, la description de ce qui est dépeint comme une nouvelle austérité : la recherche de la vérité historique est ici secondaire. On est dans le passionnel, la douleur devant la disparition des temps anciens. L’amertume est peinte avec beaucoup de talent. La chute est intéressante. Malgré les grands regrets, tout ne va pas si mal, car les esclaves sont toujours présent(e)s… |
hersen
10/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Velias, j'aime dans cette nouvelle le goût amer qu'elle laisse.
le fond est très puissant, mais dans la forme, il y a un peu trop de personnages, à mon sens, et j'ai eu du mal à "cadrer" au début de ma lecture. Je me rends compte que j'ai un mal fou à commenter ce texte qui pourtant est très loin de me laisser indifférente. Peut-être le lecteur a-t-il trop d'explications qui l'empêchent d'aller rapidement à l'essentiel. Enfin, c'est l'impression que j'ai. Cet essentiel est pourtant bien là, remis dans son contexte historique (je ne peux évaluer cette véracité historique, et cela me gêne un peu). Merci de cette lecture, hersen |
matcauth
11/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'histoire est bien écrite, structurée et rythmée, et présente tout de même un sujet rarement évoqué. D'autant que l'histoire de la religion Chrétienne revient de plus en plus souvent dans "l'actualité", au fil des découvertes. On y apprend effectivement que la religion Chrétienne était comme une armée, très bien organisée, hiérarchisée, et a pu marcher sur les pays sans qu'une opposition assez forte puisse la contrer.
Je reproche un peu à votre nouvelle de ne pas évoquer les conditions de cette christianisation, même si le format nouvelle est un peu court pour détailler. Les explications du personnages principal font un peu sortir du contexte de votre histoire et on a plus l'impression de lire un document ou un article. Mais pour le reste, vous avez su poser un contexte, le documenter et nous communiquer un instantané de cette vie nouvelle, à une époque que l'on connaît si peu. Je ne sais pas s'il s'agit du début de tout un travail historique de votre part, en tous cas je le souhaite. Mat |
vendularge
11/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
C'est un travail intéressant bien que la théorie de la chute par le christianisme telle que décrite soit assez controversée, on évoque plus souvent les hordes germaines ( dans mon souvenir en tout cas); c'est bien écrit et on prend plaisir à écouter le vieil homme et à parcourir avec lui l'Antique cité. Merci pour ce travail à vous relire Vendularge |
plumette
11/5/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai lu avec intérêt cette nouvelle dont le thème n'est pas fréquent.
Votre belle écriture permet de créer une ambiance propice à l'évocation de cette "déchéance" du monde ancien au profit d'un monde nouveau plus austère. Au delà de ce qui est raconté, j'ai été sensible à la manière dont vous nous montrez l'avènement de la chrétienté. Je suis bien incapable de donner crédit à cette manière de présenter les choses car je manque de références historiques, mais elle fait réfléchir! Plumette |
Anonyme
12/5/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis passionné par l'antiquité donc j'étais content de trouver un texte sur le sujet. Pourtant je n'ai pas vraiment été emballé, la faute à un récit qui se veut trop précis, trop rempli de pédagogie. C'est bien de situer le contexte quand on aborde le passé mais là c'est excessif ! Vous privilégiez les événements historiques au détriment de l'histoire, de son intrigue et des personnages. Au bout du compte il ne se passe pas grand chose sinon une longue explication des conséquences de la foi chrétienne sur les mœurs romains. On s'ennuie ferme...
À part ça c'est bien écrit mais voilà, c'est insuffisant. |
Anonyme
28/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très beau texte ; le contraste entre christianisme et paganisme est bien retranscrit à travers une subjectivité différente.
J'aime bien aussi la mythologie qui émane de légers détails, je pense par exemple à la "canne en bois d'olivier" qui doit être une référence à Minerve. On sent une certaine morale du "c'était mieux avant", où le passé est perçu comme un Éden, une utopie de liberté : sexuelle, de culte... Mais nous savons bien que les anciens n'étaient pas si différents. On a bien condamné Socrate pour avoir nier les dieux, et pour en avoir introduits de nouveaux. Petit bémol, vers la fin: "Dionysos" et "Apollon" sont les noms grecs ; leurs équivalents romains seraient "Bacchus" et "Phœbus". Mais sinon, je le redis, très beau texte, bravo... Et nous devons un coq à Esculape ! P.S: Dans la phrase "Flavius ressassait [...] la même litanie", cela m'intéresserait de savoir pourquoi tu as choisi ce substantif (litanie) en particulier. |
Sylvaine
30/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé l'opposition entre le monothéisme sévère des chrétiens triomphants et la grâce du paganisme vaincu. La véracité historique est ici secondaire, ce qui compte, c'est l'évocation nostalgique d'un monde où les dieux se mêlaient familièrement aux hommes, avant de s'enfuir et de se réfugier dans des lieux secrets où ils sont entrés en sommeil. Le texte m'a rappelé le film Agora, où le christianisme est présenté comme il devait apparaître aux yeux d'un Romain cultivé, un amas de superstitions obscurantistes défendues par des fanatiques intolérants.
J'ai moins apprécié, quoique latiniste moi-même, l'utilisation systématique des mots latins, qui m'a paru un peu artificielle. |
Velias
7/6/2017
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Marite
8/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dès le premier paragraphe je me suis laissée aller à écouter Flavius. J'ai aimé la description qu'il fait de l'époque dans laquelle il a vécu. J'ai été touchée par sa tristesse et l'obligation subie de devoir cacher et refouler ses croyances à cause d'un "ordre nouveau". Le récit nous offre un tour d'horizon assez complet de la vie avant l'arrivée des prêcheurs de la nouvelle religion ainsi que de la manière dont elle s'est insinuée pour finir par être imposée avec brutalité. L'idée que les dieux se sont enfuis et se sont cachés pour échapper au massacre m'a séduite :
" ... Alors dans le silence et l'oubli, loin de la furie des hommes, ils se sont endormis pour des siècles et des siècles. J'ai l'espoir immense, mon enfant, qu'un jour des hommes nouveaux viendront les chercher pour leur rendre leur honneur, aujourd'hui perdu. Écoute ! Lentement, silencieusement, ils se sont assoupis. Les lierres et les ronces leur offrent des habits de verdure qui les cacheront des yeux importuns pendant des siècles." |