|
|
Bidis
11/11/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Cruel et tendre, bien écrit.
Quelque chose qui s'est passé - qui, personnellement, me dépasse. |
aldenor
12/11/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Dans l'ensemble je trouve ce texte bien senti, bien décrit, bien écrit.
Le début me dérange un peu. "J'en ai marre" ne m'a pas l'air approprié. Pourquoi pas de "ne" à "on respire pas"? Pourquoi "Quelle merde"; "Qu'est-ce qu'on fout là?" suffisait. Et à la fin on regrette de ne pas trouver d'indices pour situer "ces temps de peur et de haine..." |
Anonyme
1/12/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Très bien écrit, très bien décrit. C'est excellent. On vit l'action, on partage les sentiments de ce soldat. Des phrases courtes qui claquent comme des salves. La scène du choix de ceux qui feront partie du peloton est remarquable. Tout est dit. Pas un mot de trop. Un texte à mettre parmi les meilleurs du site
|
Btakan
19/12/2007
|
J'ai bien accroché, ce qui m'a le plus étonné c'est le rythme des phrases qui est bien contrôlé et le fait qu'on arrive remarquablement bien à s'imaginer la scène et à se mettre très vite dans l'ambiance.
Bravo. |
jensairien
28/12/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
D’accord avec Pissavy, très bon texte, très bien écrit. Ca commence comme un coup de marteau et ça finit sur une détonation.
Et puis c’est encore mieux si ce n’est pas situé dans le temps. Ca prend une valeur universelle, intemporelle |
widjet
20/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Difficile de ne pas penser à un de mes textes. Bref, efficace, toujours actuel. Et plutot bien écrit même si le personnage principal (enfin sa psychologie) pouvait être davantage développé(e)
Widjet |
Anonyme
23/8/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
|
"dans ces temps de peur et de haine" : je n'ai pas ressenti cette peur et cette haine dans le texte. Je trouve le style conventionnel à force de vouloir être un peu original. Par exemple, j’avoue ma réticence devant des formules comme "regard liquide" ou "rigoles dyslexiques".
Il y a aussi quelques clichés : le frisson qui parcourt (forcément) la colonne vertébrale... Et puis les souvenirs d’enfance qui sont donnés m’ont crispé, en particulier "l’éclat du soleil qui vient heurter la pupille lorsque l’on tire les rideaux de la chambre, au matin d’un été rieur". Là, et c’est certainement ma sensibilité qui parle, on est dans le ricoréisme… Le dernier paragraphe est très beau. Dommage que la peur et la haine n'aient pas été mieux cernées... |
daphlanote
13/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le ton du récit est pas mal. Mais trop artificiel. Il y a les éclairs qui ressortent et qui devrait pas, je trouve.
J’aime pas le « finissons-en ». C’est archi mélodramatique... et ça ne correspond pas avec le ton du truc. Idem pour « sordide ». Après, les « gros doigts boursoufflés de paysan épais », c’est lourd. Très lourd même. Pas pire que si j’avais dit « le miroir abscond des pensées chirurgicales aux abois ». Mais au moins pareil (l’exemple est nul mais bon). J’ai beaucoup aimé le « il a très distinctement articulé mon nom [...] bien ». « Le intelligence ciselée de cruauté » me parait vachement déplacé quand même. [Et je fais ma pose, là]. Sinon, c’ets très accrocheur. Un joli rythme, bien tapé, bien foutu, agréable à lire. Ca ne résiste pas (j’aurais du dire « ça coule tout seul »). Plaisir quoi. Quelques machins incongrus (comme cités ci-avant) mais ça n’entrave pas la lisibilité du texte. Un (vraiment) joli moment que ce texte, donc. Encore (osé-je). |
marogne
24/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Etonnant ! Nous avons évoqué sur le chat d’oniris, il a quelques jours avec Ciberax, une page de Franquin (Idées noires) qui est presque la contraposée de l’idée ici présentée ici : « toute personne ayant volontairement provoqué la mort d’une autre personne, sera condamnée à mort » (je ne garantis pas l’exactitude de la citation, mais c’est l’idée qui compte).
Un texte que j’ai apprécié dans son ensemble, surtout l’évocation des petits moments de bonheur dont le fusillé pourrait se souvenir au dernier moment : « l’odeur d’une pièce humide » ou « l’éclat du soleil le matin », qui lui donnent une parure poétique. Je trouve que la description de ce qui empêche le narrateur de tirer est peut être un peu rapide et pas suffisante pour y adhérer complètement. Bravo par contre pour la description du sous-officier et de l’officier. Ps : Si vous ne le connaissez pas encore, je vous proposerais de jeter un coup d’œil au livre « La bataille de Salamine » qui prend pour prétexte un épisode de la guerre civile espagnole. |
Flupke
10/10/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très bien écrit. Raisonnablement court. Le titre me plaît.
La lecture génère un malaise léger mais efficace. Quelques remarques subjectives : Il me semble qu’il y a une recherche d’intemporalité dans le récit. Je trouve donc un peu dommage la phrase : « près de cinquante années revisitées qui se sont concentrées dans un clip ultime. Le mot clip détone. Ca fait un peu trop vidéo clip et donc il me semble que cela diminue fortement l’intemporalité. Le narrateur écrit au 3ème millénaire sur ce qui aurait pu se passer en 1914 ou en 1940 par exemple mais avec une expression 2008ème. Est-ce que l’argot est vraiment indispensable dans cette narration ? Il me semble que cela décrédibilise légèrement le jugement du protagoniste. S’il est contre la violence physique, pourquoi de la violence verbale ? J’ai trébuché sur Kowlasky. J’ai googlisé « kowlasky site :.pl » 7 hits alors que « kowalsky site :pl » retourne 17 700 hits. J’aime bien la chute. Le condamné zigouillé pour refuser de zigouiller et le héros qui va subir le même sort. Petit dessert à la fin. Merci Victhis0 |
Anonyme
14/2/2009
|
Ca glisse tout seul, c'est parfait à tout point de vue. C'est maîtrisé et limpide.
C'est parfait. Et pourtant il s'agit de la mort d'un homme condamné parce qu'il n'a pas tué. Alors je vais dire que c'est beau. |
Anonyme
11/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai beaucoup aimé cette histoire, cruellement bien écrite.
Une chute remarquable de cruauté et d'ironie. Un style vif, rapide, bravo |
Menvussa
11/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Au delà d'une écriture très correcte, sans fioriture presque "froide" comme un peloton d'exécution le texte nous pose une vraie question : Et nous, qu'aurions-nous fait ? Bien malin qui peut répondre.
|
Anonyme
23/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Un plaidoyer contre la peine de mort qui dit ce qu'il a à dire, sans en faire plus.
Une intemporalité bienvenue. On sent très clairement chez l'auteur le goût de la recherche de formules et j'aime ça, mais il y en a pour moi autant de ratées que de réussies (avis personnel, bien entendu). Bon : "Finissons-en." (j'aime bien ça, pour l'entame; dommage, quand même, l'absence d'exclamation). "que ça avait l’air d’amuser" "huit pauvres types cueillis au petit matin" "Un petit nuage de vie timide" "gueuler un ordre" "Tout le monde les hait." "il y a quelques secondes, il y a déjà très longtemps" "une heure tiède de son enfance" "un mépris facile" Pô-bon (avis personnel, j'insiste) : "il a scanné la chambrée" "de son regard liquide" "une intelligence ciselée de la cruauté" "comme une décharge électrique" "s’approche du visage du ligoté" "Panique sur la face de la silhouette en uniforme" (souci de cohérence entre, d'un côté, de l'identifié (panique sur la face) et, de l'autre, de l'indistinct (silhouette)) "aussi perdue qu’un agneau qu’on va égorger" (l'agneau sait-il qu'on va l'égorger ?) "le timbre de la voix sucrée de sa mère" (cette juxtaposition en un même ensemble d'un son et d'une saveur ne me parait pas très heureux) "concentrées dans un clip ultime" "en rigoles dyslexiques" Surpris par l'imparfait dans "Un des gars avait une cordelette à la main". Il y a une certaine logique, certes (encore que, au moment où il s'en empare, la cordelette est encore dans la main du type), mais ça m'a sorti trop brutalement du présent. "Mais rien n’y fait, pas un mot de sortira, trop saturé par l’émotion." Problème de syntaxe, me semble-t-il. "trop saturé par l'émotion" se rapporte à quoi ? A quelque chose qu'il faut aller rechercher deux phrases plus tôt. "Plein de fureur, en tremblant, il hurle presque les motifs du châtiment qui va frapper le gars attaché devant nous. L’officier a décidé qu’il ne fléchirait pas." Dans la deuxième phrase, j'ai eu un doute sur le pronom "il" (j'ai eu l'impression d'abord qu'il désignait le gars attaché). Ce n'est pas une erreur de syntaxe, il désigne bien entendu l'officier, mais ceci produit un effet désagréable. Texte plaisant, mais néanmoins largement perfectible, pour moi. On sent trop l'intention de bien faire sans y parvenir tout à fait. |
in-flight
18/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Dans le deuxième paragraphe, j'ai cru que Laviccello choisissait les deux victimes à exécuter Non, il choisit les tireurs, dont au moins un se considère comme une victime de faire ce sale boulot. Une coquille:. "Mais rien n’y fait, pas un mot de sortira"--> NE sortira Merci |