|
|
Mistinguette
14/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Contrairement à l’auteur, je préfère les saladiers sauvages aux saladiers d’élevage ; certes, ils sont plus chers à l’achat, mais leur durée d’existence est sans commune mesure avec ceux produits en série. En ce qui me concerne, j’en possède plusieurs choyés par ma famille depuis trois générations, je peux certifier à l’auteur que, malgré les années, ils sont toujours aussi pimpants. On ne peut pas en dire autant des saladiers d’élevage qui, après quelques saisons de bons et loyaux services, doivent être mis au rebus tant ils sont dans un triste état. Je n’ai pas d’avis sur les saladiers naturels, leur prix exorbitant ne m’a jamais permis de m’en offrir un. Un jour peut-être ! Si j’épouse un ministre ou un émir. Mais ce n’est pas dans mes projets immédiats, mon mari ne serait pas d’accord.
Mais je m’égare gamelle. Pour en revenir à la recette, j’ai tout bien fait comme a dit l’auteur, j’ai juste remplacé le chocolat noir par du blanc (non pas que je sois raciste, mais dans ma région il ne tombe du ciel que du chocolat blanc), et pendant la cuisson, n’ayant pas de Oui-oui sous la main, j’ai commencé le « Marc Lévy » que Lohengrin m’avait offert à Noël. Bon, je me suis un peu endormie, à la place des vingt deux minutes préconisées mon gâteaux à cuit trois heures cinquante sept, mais comme mon four est un four à chaleur détournante (qui décuit quant c’est trop cuit), il n’y a pas eu de bobo. Donc, au final, même si l’auteur en doute, une recette parfaitement réussie et un gâteau délicieux. Je me suis régalée. Chose peu fréquente, j’en ai repris plusieurs fois au risque d’altérer ma silhouette de sylphide. Si dans ses tablettes l’auteur à d’autres recettes en réserve, je suis preneuse. Un grand MERCI pour celle-là, ainsi qu’une bonne année chocolatée et mes amitiés à Nicolaïevitch Fabructatovinavic itou à ses camarades. PS : J’espère avoir été constructive… |
Pat
16/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
J'aime beaucoup ce genre de texte dans la lignée des instructions de Cortazar (dont s'est aussi inspiré un auteur prolifique d'Oniris). On sent une grande facilité d'écriture qui permet, outre une expression plaisante, des jeux humoristiques avec les mots. Toutefois, j'ai eu l'impression de premier jet, par moments. L'auteur digressant un peu trop, notamment avec ses saladiers, ce qui m'a semblé ennuyeux. Un peu d'élagage n'aurait pas nui au propos, selon moi.
|
Anonyme
18/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Très rigolo. J'aime cette imagination en cavale et débridée qui ne tombe pas dans la répétition. Chaque ingrédient a son originalité : la pluie de chocolat, le beurre femelle à quérir chez le voisin, la tête du sucre..et j'en passe
Une forme de poésie par la nature invitée à plusieurs reprises... Beaucoup d'heureux jeux de mots ... Bref, un très bon moment de lecture ... Juste, un point, non le moindres car c'est le début, les deux premiers paragraphes sur les saladiers (surtout le tout premier d'ailleurs ) est un peu long. C'est d'autant plus gênant que c'est le démarrage du texte...et déjà lire une recette dans une nouvelle n'attire pas forcément, ce début aurait pu me faire renoncer ...Dommage. Bonne continuation à l'auteur. |
Perle-Hingaud
18/1/2011
a aimé ce texte
Bien
|
Un texte très agréable à lire. On sent la fluidité, l'écriture qui file, qui traduit les pensées sans embarras, mais avec jubilation. J'aime le jeu, l'imagination, le plaisir de l'auteur qui rejaillit sur le lecteur. Un seul bémol: un peu lourd sur le saladier. Mais je ne boude pas mon plaisir, une "petite recette" bien sympathique.
|
Selenim
20/1/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Un texte où transpire la jubilation d'écrire de l'auteur. Un tel art devrait être enseigné dans nos écoles.
A part la digression introductive saladière, le récit se lit sans temps mort. Savant dosage d'absurde, de grotesque ou du pure crétinerie, j'ai regretté l'aspect trop systématique de l'humour et le manque de renouvellement. La recette manque également d'un zest de finesse, le chocolat me parait un peu trop "noir". il y a quelques envolés poétiques mais trop timides à mon goût. Même si l'auteur possède un imaginaire capable de rendre jaloux ce bon vieux Münchhausen, il est surtout fécond dans les situations mais moins dans l'écriture. Dommage. Au final, un texte plaisant à lire mais un peu écœurant. Merci Selenim |
Anonyme
20/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Une première lecture plaisante jusqu'à la moitié du texte. J'ai franchement ri dans les premiers paragraphes.
Au premier "je m'égare" (première lecture et attaque rigolarde du texte) j'ai compris que j'en retrouverai un autre à la fin du second paragraphe. Bon point. Sauf que ces "je m'égare" deviennent trop nombreux et que les jeux de mots ne sont pas assez recherchés par la suite. J'admets l'exercice difficile mais il y avait deux solutions : se creuser la cervelle et prendre le temps de la réflexion, ou laisser tomber et n'élire que le nec plus ultra. L'humour ne pardonne aucun laisser glisser. Mais quand même, j'ai franchement ri et je remercie l'auteur de ces quelques minutes d'humour. par un matin gris et givré, c'est inestimable. En ce qui concerne la poésie du propos, on tombe dessus comme on tombe sur des pépites dans un cookie. C'est à chaque fois la même chose, y'en a jamais assez... De fait, je trouve l'ensemble - agréable à lire - mais quelque peu déséquilibré. L'écriture est fluide, le texte se lit sans effort. L'imagination est gourmande. Bien délayée. |
widjet
20/1/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Petite parenthèse avant la "Petite Recette".
Crois le ou pas, cher Victhis, pas plus tard qu’hier en sachant qu’un nouveau texte de ta part allait être publié, je me suis dit « mais depuis combien de temps date le dernier opus de l’ami Vic ? ». Bah il m’a fallu remonter jusqu’en juin 2009 ! En tout cas, c’est un plaisir de retrouver l’auteur appliqué et sérieux (« sérieux » dans le sens de celui qui « travaille » ses textes car il est évident que tu t'amuses follement lorsque tu écris) que tu es. Ce dernier opus donc ne fait pas exception à la règle : tu passes un certain temps à écrire, à peaufiner, bref à ouvrager. Ici, le choix des mots est pesé, calibré etc… Sans oublier, l'essentiel selon moi : le plaisir que tu prends. En tant qu’auteur comme lecteur, j’apprécie ce soin et cette exigence de plus en plus rare dans nos contrées (même si le terme « four » par exemple est abusivement utilisé et quelques familiarités (« foutre », « flingue direct »…) incongrues contrastent avec le ton globalement « précieux » de l’ensemble) Question : pourquoi jouer avec les négations (tantôt tu en mets, tantôt pas) ? Finalement, les digressions – agrémentées d’un humour assez fin – rendent la leçon culinaire moins « solennelle », globalement amusante à défaut d’être poilante (ton esprit aiguisé et ton sens de la répartie peut largement mieux dans ce registre, je pense). Je reprocherai un rythme parfois bancal (la partie du « saladier » est un tantinet longuette) mais j'avoue que l'exercice d'équilibriste (comment ne pas ennuyer son lecteur sans trop abuser des "égarements" qui risque de le lasser à longue....le dosage n'est pas évident !) est difficile. Bref, même si je suis mitigé sur ce texte (même si différent, j’ai pris plus de plaisir avec des textes comme « Friends&Co », le meilleur à ce jour, « Non » ou encore « le Diner », là j'avoue que mon attention n'a pas toujours été soutenue), je salue ton retour parmi nous et attend (pour cette année hein !) la prochaine livraison ! W |
Anonyme
22/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut victhis0 et merci pour la recette ! Je viens de mettre en pratique tes conseils culinaires et éclairés et, bon, même la chienne n'en veut pas du gâteau chocolaté ! Je pense que je vais le donner aux voisins chez qui j'ai volé les oeufs (datés en plus !)
et le beurre... Je crois que le problème est là, c'est du beurre salé, femelle mais salé, car ici le beurre doux ils connaissent pas les indigènes. Le plus dur aura été pour le saladier sauvage... Ben non, j'en avais pas sous la main ; j'ai fini par trouver un truc qui y ressemblait dans une décharge... sauvage. Il était bien un peu ébréché mais je pensais que ça ferait l'affaire... en faisant gaffe ! J'ai pas fait gaffe, c'est l'âge qui me joue des tours, et j'ai fini par me trancher la main avec les "ébréchures"... C'est pour ça que je t'écris depuis les Urgences ! Salut et encore merci pour cette belle tranche de rigolade... PS : Je te laisse, le toubib arrive ! |
littlej
22/1/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Le texte commence bien. ça se lit facilement, ça part dans tous les sens, même quand le narrateur essaye désespérément de revenir à la recette. Le maître-mot de cette nouvelle : le délire. Le délire jusqu'au bout - personnification à l'extrême des ustensiles, des appareils + phrases à rallonge pour divaguer tranquillement + mots familiers, voire vulgaires, au milieu d'un paragraphe au langage soutenu +... etc. etc. Malgré tout ça, je trouve que ça ne fonctionne pas du tout.
Parce que, d'abord, je n'ai pas ri, ni même souri, pas une fois ! Dans un texte classé Humour/Détente, la volonté de l'auteur est cerné, connu d'avance ; on attend les observations fines et drôles au tournant. D'où mon amer déception. Deuxièmement, la forme ne m'a pas franchement séduite. Voilà, c'est bien sûr agréablement écrit, même s'il y a parfois quelques lourdeurs à cause de répétitions (du mot "four" par exemple) ou d'un manque de concision, MAIS... ça reste trop logique, trop "bien tourné", trop scolaire peut-être dans la forme, alors que le fond est dans le délire totale ; voilà, pour résumer, je trouve qu'il y a une sorte de dissonance entre le fond et la forme. J'aurais aimé, personnellement, une écriture moins logique, plus rentre-dedans, plus originale enfin et surtout. Tout le problème de ce texte est, pour moi, dans la forme. j |
Coline-Dé
23/1/2011
|
Pas franchement fan de ce genre de texte où, malgré de bonnes trouvailles, l'accumulation donne un aspect artificiel, comme la bonne humeur forcée d'un animateur de colonies de vacances.
Ou alors, c'est que je suis de mauvais poil. Mais je trouve un côté brouillon, ça part tous azimuts avec des jeux de mots assez potache, pas convaincants. Ou alors, je suis de mauvais poil. Mais si je consomme par petits bouts, j'aime assez : par exemple les présentations protocolaires du chocolat et du saladier m'ont fait rire. C'est l'accumulation qui me tourne le coeur... J'ai peut-être un cancer du foie ? Ou alors, je suis de mauvais poil. |
Menvussa
14/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Victhis0,
C’est écrit avec un soin tout particulier. C’est bourré de jeux de mots d’aucuns très subtils et d’autres dont je vois poindre le bout du nez sans pour autant trouver le code permettant de les saisir parfaitement. Du coup l’imagination s’emballe et diverge. J’en viens à me demander si c’est moi ou l’auteur qui bat la campagne à la recherche d’œufs, de tablettes plus noires que noir. Qu’ai-je donc fumé au petit déjeuner. Alors que dire ? Que c’est bien écrit, que c’est tiré par les cheveux, au risque d’en retrouver dans la pâte moelleuse du gâteau ? Difficile à trancher. Cuisson trop pointue ? Démoulage trop ardu ? J’ai dans la bouche un goût amer, et sur l’estomac un poids… indigestion ? C’est indubitablement très bien écrit. Trop bien peut-être. Un peu trop recherché. Trop dense pour que je puisse pleinement savourer. C’est dommage… pour moi ! Il faudrait j’en suis certain une seconde lecture avec sous la main, s’il existe, le dictionnaire des allusions. Mais je n’en ai pas le courage. Il y a des mots qui m’on fait sourire, qui auraient pu me faire rire. Mais je reste un peu amer comme le cacao. Un peu sur ma faim… là c’est un comble. Au plaisir de te lire |
Flupke
14/2/2011
a aimé ce texte
Bien
|
Salut Victhis0,
Ravi de te revoir parmi nous ! Un texte suffisamment déjanté pour ne pas devoir l’analyser au premier degré. J’ai parfois souri. Mes commentaires ne porteront pas sur le réalisme :-) mais plutôt sur des détails. Car parait-il, [ils sont] plus vigoureux => je suggère ici économie facile d’un verbe terne au profit de la fluidité. D’autant qu’il paraît que – en l’absence de toute référence claire à Johnny, ces lourdeurs johnnysantes m’apparaissent involontaires et devraient être allégées. Une réserve de saladier qui fait payer cher – ce « qui » est-il correct ? Ça ne sonne pas bien à mon oreille. « Du genre JANOD », les expatriés ayant perdus leur références métropolitaines auront du mal à décrypter l’allusion (si allusion il y a, perso j’ai rien décodé, je suis d’une génération déréférencée). J’ai bien aimé « un pur navet » et « où dort le beurre engourdi » belle image pour ce dernier. J’ai bien aimé le défi quasi-oulipien. Merci pour ce bon moment de lecture. Amicalement, Flupke |
alpy
17/2/2011
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour vitchis,
Quant à la forme, je trouve qu’il y a quelques longueurs, répétitions (four, je m’égare, etc.) et des mots un peu forts qui ne sont pas forcement nécessaires dans cette nouvelle. Quant au fond, le concept est intéressant et il y a des bonne trouvailles (les saladiers sauvages, le beurre femelle et mâle, le four danois, …). En particulier, j’aurais joué un peu avec le beurre (doux femelle et salé mâle ?). Elle devient donc douce quand on la caresse ? Il y a quelque chose à faire là-dessus. Je pense qu’avec un peu de retravail le texte pourrait devenir beaucoup plus plaisant. Bonne continuation, Alpy |
marogne
19/2/2011
a aimé ce texte
Un peu
|
Bon avant tout, je ne suis pas très sensible en général aux textes humoristiques, surtout quand il y a des jeux de mots, quand on y ajoute des contrepèteries c’est encore pire, et quelques mots grossiers c’est le pompon. Mai bon, c’est un exercice de style, et j’avoue avoir lu jusqu’à la moitié avec plaisir – sans rire ni sourire mais avec plaisir. Après j’ai regardé où était la fin….
Et puis, étant gourmand, je n’ai pas ressenti le goût du chocolat, dommage non ? L’écriture est plaisante, sauf quand elle recherche à se moquer, mais elle se tient bien jusqu’à la fin, attirée sans doute par le gâteau. Détails : • mais manfred n’est ce pas aussi azout ?? (séquence des saladiers..) On ne saura donc pas ce que pense Maurice. • * dommage, pour moi, le « putain » dans la séquence de chasse au chocolat, gâche un peu le passage |
rmfl
30/11/2011
a aimé ce texte
Un peu
|
Lourd et long!
" péter la gueule aux oeufs? non! car savez vous quelle délicatesse il y a dans le geste de casser un oeuf? Et l'odeur du chocolat fondu? rien n'est venu chatouiller ma narine! Dommage, je suis restée sur ma faim... |
in-flight
13/2/2015
a aimé ce texte
Bien
|
Une grosse "connerie" que vous avez écrit avec un plaisir évident. Je vous ai suivi parfois (les 3 premiers paragraphes) mais c'est aussi déroutant par moment: la pluie de chocolat, j'ai tiqué un peu... Le beurre mâle et femelle.
Bref, une recette au goût mitigé, pas toujours harmonieux mais avec cette petite saveur agréable qui reste en bouche. C'est ce que je retiens. |