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Sentimental/Romanesque
Vilmon : Agréable parfum de fleurs
 Publié le 25/10/22  -  13 commentaires  -  9353 caractères  -  43 lectures    Autres textes du même auteur

La jeune servante Haruka doit guider sensei Mashimoto vers le jardin du palais.


Agréable parfum de fleurs


Suite à une blessure à la tête, sensei Mashimoto avait perdu la vue alors qu’il s’était porté à la défense du Shogun. Bien qu’aveugle, il était demeuré un maître incontesté du combat à main nue. Nul samouraï ne pouvait recevoir ce titre sans l’enseignement de respect et de décence au combat du sensei Mashimoto. Il était raconté que ce maître avait inspiré et si bien transmis son enseignement qu’un jour, alors qu’il prodiguait ses leçons à un jeune apprenti dans les jardins du palais, une grenouille bondit hors de l’étang et celle-ci fut si imprégnée par le respect et la décence, qu’elle attendit la fin de la leçon avant de croasser et de retourner à son étang.


Suite à plusieurs années au service du Shogun, ce dernier lui avait octroyé une rente annuelle afin d’écouler ses vieux jours en paix et loin du besoin. De plus, l’empereur avait ordonné qu’une jeune servante devait l’accompagner à sa promenade quotidienne dans les jardins impériaux. Le vieux maître habitait une humble demeure non loin du palais et comme ordonné, une servante venait le quérir à chaque lever du jour afin de le guider au travers des rues et rejoindre les jardins.


Lors d’un de ces matins, la servante qui lui était attitrée tomba soudainement malade. La toji, l’intendante des servantes du palais, anxieuse par la honte de ne pas pouvoir respecter l’ordre du Shogun, au dépourvu, lui envoya une jeune femme inexpérimentée. Haruka n’était pas la plus assidue ni la plus élégante des servantes, encline aux sourires et aux fous rires. Sa longue chevelure noir de jais était rebelle et elle arrivait difficilement à la coiffer proprement, d’où sa fâcheuse tendance à toujours porter ses mains à sa coiffe pour y replacer les longues aiguilles tombées. Mais le plus désagréable de sa part était son défaut d’exprimer inconsciemment ses observations en susurrant, ce qui la reléguait aux tâches solitaires de moindre importance afin d’importuner les autres au minimum. Ce matin-là, Haruka arriva à la demeure du sensei à bout de souffle, le front perlé de sueur. Elle s’agenouilla près du portique principal, sur le côté du panneau à glissière, replaçant sous son genou le repli de son kimono.


— Kon’nichiwa, chikoku shite sumimasen, sensei Mashimoto-san, s’annonça-t-elle timidement (bonjour, désolée d’être en retard, maître Mashimoto).


Le panneau glissa brusquement, Haruka inclina aussitôt la tête, par révérence et par crainte de représailles qu'elle récoltait si souvent. Elle n’aperçut pas le visage du sensei, à genoux sur le seuil, portant encore la main au panneau ouvert. La petite voix hésitante l’avait intrigué et avait calmé sa fureur pour cet impardonnable retard. Ses sourcils restèrent froncés et pourtant, après avoir glissé le panneau, un sentiment de paix avait pris place en son cœur. Il huma à nouveau le délicat et subtil parfum qui lui rappelait le printemps et les sakuras en fleur. L’évanescence de la sueur mêlée au bouquet que portait Haruka embaumait légèrement l’espace autour d’eux. La chaleur de son corps après cette course agissait comme une pierre chaude mouillée à l’eau aromatisée d’un bain sauna. Il détecta une fragrance aérienne, d’une note florale enveloppante et fouillée d’une fine touche de boisé.


— Airashi hana no kaori, affirma-t-il d’une voix grave (agréable parfum de fleurs).

— Domo arigato, sensei Mashimoto-san, chuchota-t-elle (merci beaucoup, maître Mashimoto).


Surprise par cette déclaration, la jeune femme osa relever légèrement la tête afin de mieux comprendre sa situation, et par ce geste, une aiguille se délogea de sa coiffure. Lorsque celle-ci percuta la galerie, le sensei entendit la jeune femme susurrer une courte imprécation contre cette aiguille indisciplinée, et le léger froissement du kimono pour la replacer. Il se surprit d’un rire intérieur et lui tendit alors son bras en émettant un grognement guttural d’acquiescement. Haruka s’exécuta aussitôt, se releva et s’agenouilla à ses côtés pour lui prendre délicatement le bras et se leva avec lui.


— Watashi meiyodesu, sensei Mashimoto-san, lui dit-elle faiblement en l’aidant à descendre les marches vers la rue (je suis honorée, maître Mashimoto).


Ils parcoururent ainsi la ville, d’un pas mesuré, sans empressement, en direction des jardins du palais. À plusieurs occasions, sans en avoir conscience, Haruka susurrait en interjection et en observation : quel joli kimono d’un rouge écarlate qui rehausse ces lèvres, saluons cet homme si distingué et important, ces pommes semblent si succulentes, quel malappris avec cette charrette. Ce qui se trouvait être un désagrément pour tous permit au sensei de retrouver un certain regard, sa promenade devint une association de sons et de visions imaginaires. Chaque fois qu’elle laissait couler un petit rire, il fronçait les sourcils et Haruka se confondait en excuses en lui expliquant la raison, après quoi il acquiesçait. Haruka croyait qu’il lui reprochait ce défaut et que ses consentements signifiaient l’accumulation de points en sa défaveur. Au contraire, l’intensité de ses regards la questionnait à propos de ces élans de doux roucoulements et ses hochements de tête la remerciaient humblement de lui partager ces moments. Malgré cette méprise, exaltée par ce privilège, Haruka prit une initiative alors qu’ils cheminaient non loin du marché. Le sensei fut surpris par ce changement à l’itinéraire habituel, mais se laissa guider par la petite voix réconfortante de la jeune femme. Elle le fit traverser une partie bruyante du marché, le maître, ayant les oreilles sensibles, regretta de l’avoir laissée aller ainsi, jusqu’au moment où ils arrivèrent à un endroit un peu plus calme, envoûté par les chants des oiseaux.


— Tori ichibadesu, lui expliqua-t-elle (c’est le marché des oiseaux).


Le maître s’arrêta et tourna plusieurs fois la tête afin de pouvoir localiser la provenance de tous ces chants. Il fit quelques pas et Haruka le suivit avec un grand sourire en observant le visage ébahi du sensei. Après plusieurs minutes à parcourir les étals, ils reprirent leur chemin vers les jardins du palais. Ils revinrent quelques heures plus tard, le sensei la laissant sur la galerie de sa demeure sans un mot, s’exprimant seulement par un grognement de satisfaction. Haruka retourna à ses tâches habituelles au palais, mais fut réprimandée par la toji pour avoir abusé de sa confiance en ayant prolongé inutilement sa promenade avec le maître.


Le lendemain, la servante habituelle se portait mieux et fut envoyée au sensei pour le guider. Celui-ci glissa le panneau de la galerie et le referma aussitôt après un grondement de déception. La toji s’alarma et lui envoya trois autres servantes, tout aussi belles, élégantes et éduquées à divertir. Rien n’y fit, le sensei les refusa toutes. Croulant de désespoir et de déshonneur, la toji se résolut à y envoyer Haruka. Cette dernière s’y présenta sans grande conviction puisqu’elle n’était pas aussi élégante que ses consœurs et qu’on l’avait réprimandée. Comme pour les autres servantes, le maître glissa le panneau, il huma l’air et lui tendit son bras en grognant son acquiescement. Enthousiasmée par cet honneur, la jeune femme les fit prendre le même parcours, passant un peu plus de temps au marché à écouter les ventes à la criée.


Les années s’écoulèrent et Haruka fut toujours celle qui accompagna le sensei pour ses promenades, lui faisant emprunter parfois des itinéraires différents, mais à chaque fois, ils passèrent par le marché des oiseaux et les jardins du palais. Un matin, il lui offrit quelques rares broches occidentales, acquises à fort prix auprès d’un marchand portugais. Elles retenaient si bien sa coiffure que son statut d’élégance s’accrut de façon immédiate pour son apparence soignée et son allure distinguée. Au fil du temps, Haruka apprit à reconnaître les moindres expressions faciales et corporelles de cet homme silencieux et rigoureux, elles devinrent pour elle un langage.


Arriva un jour où le sensei fut si vieux qu’il ne pouvait plus marcher et quotidiennement, Haruka lui rendait tout de même visite. Alors qu’il restait couché sur son tatami, elle lui racontait avec sa petite voix timide le trajet de leur promenade, y ajoutant à l’occasion un brin de folie, une poursuite d’un zenko et d’un yako créant la zizanie dans le marché, deux esprits incarnés en renard, l’un bienveillant et l’autre malicieux. Le sensei appréciait grandement ces visites et ces histoires, mais ne se contentait que d’acquiescer de la tête avec un léger sourire ; ce subtil parfum floral et cette voix venaient embaumer son univers austère, l’envahissant d’une joie immense. Cette jeune femme lui avait appris une autre facette du respect et de la décence.


Au dernier matin qui les réunit, le vieux sensei lui prit soudainement la main.


— Sayanora sutekina hana no kaori, lui soupira-t-il dans son dernier souffle (adieu joli parfum de fleurs).

— Inari no chikaku de mata aimashou, lui répondit-elle lorsque sa main devint flasque (auprès d’Inari nous nous retrouverons).


_______________________________________________________________

Note 1 : Version légèrement modifiée du récit présenté au Défi de nouvelle N°8.

Note 2 : La langue japonaise est utilisée pour mieux cristalliser l’atmosphère du récit.

Note 3 : Inari, divinité japonaise de la religion Shinto.


 
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   Anonyme   
29/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Ayant déjà commenté cette nouvelle sur le défi N°8, je copie juste mon comm de l'époque :

"L’atmosphère à la fois paisible et profonde est vraiment bien rendu et j’ai comme l’intuition que l’auteur(e) connait un peu le pays… La relation entre la nouvelle petite servante à la senteur de cerisier en fleur et du maître est esquissée assez subtilement, entre stupeur et tremblements et le reigi ancestral, la promenade en ville tout à fait raffinée comme il se doit au pays du soleil levant. Ainsi l’on poursuit le récit jusqu’à la fin sans s’ennuyer une seconde.

Superbe nouvelle emplie de poésie. J’ai juste un léger reproche, le thème sur le « parfum de femme » est un peu survolé à mon goût."

Anna en EL

   Anonyme   
29/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve beaucoup de charme à cette histoire simple, où le bonheur se glisse discrètement dans un univers austère, à la hiérarchie rigide. L'écriture m'a paru alerte comme Haruka, espiègle, sans esbroufe, bref très appropriée au propos. Le personnage d'Haruka m'a parlé, avec ses idiosyncrasies exprimées tendrement, délicatement.

Une légèreté qui m'a fait du bien, comme une bouffée verte du jardin quand on ouvre un instant la fenêtre d'une chambre de malade. Agréable et éphémère.

   Donaldo75   
9/10/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
C’est marrant, au début, le personnage de Sensei m’a fait penser à celui du maître shaolin dans la série américaine « Kung Fu » où David Carradine interprétait le rôle principal. Bon, une petite remarque de forme : je ne vois pas l’intérêt de mettre les dialogues en japonais si c’est pour les traduire entre parenthèses. Si le but est de paraitre plus authentique, alors c’est un artifice qui ne rend pas la lecture plus aisée. A l’époque où ce texte était une réponse à un défi d’Oniris soit un jeu d’écriture, je disais qu’il déployait une tonalité intéressante, surtout vis-à-vis du thème et représentait une autre facette du défi, une autre manière de le traiter tout en restant dans le cadre contraignant de départ. Et que c’était une jolie histoire. Cependant, depuis il a été proposé au catalogue d’Oniris qui à mon goût se veut plus exigeant et personnellement je trouve que l'écriture n'est pas suffisamment relevée pour rendre le texte mémorable. De même pour la narration.

   papipoete   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Vilmon
Un récit tout en délicatesse, qui nous fait prendre les chemins de sous-bois, au bras de cette servante un peu gauche, qui s'excuse sans cesse, multipliant les maladresses mais susurrant chaque fois " pardon, mon maître "
NB cet as du combat à mains nues, à qui l'on confie ( il ne voit plus ) la meilleure et la plus jolie servante, ne se satisfera jamais de sa perfection, préférant jusqu'à son dernier souffle, l'humble Haruka cette femme timide et pas très jolie, mais à cet " agréable parfum de fleurs "
Comme une estampe, le tableau poétique nous suggère des images empreintes de couleurs suaves, et le dévouement sans borne à un maître, qui ne voit plus, mais ressent...

   senglar   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonjour Vilmon,


J'avais adoré ta nouvelle présentée à l'occasion du défi N° 8 ; dans mon classement personnel elle faisait partie des toutes meilleures. Je reproduis ici le commentaire que j'en avais fait à l'époque :

" "Sensei Mashimoto et la jeune servante"


Joli conte ! Si on était en Arabie on pourrait en faire une histoire des Mille et une Nuits mais je présume qu'il existe de tels recueils enchanteurs au Japon également.
Un excellent élément de dépaysement que ces extraits de conversations en japonais.
La fin est bien amenée.
Quelques phrases et paragraphes auraient peut-être gagnés à être plus aériens alors que l'histoire l'est, aérienne et parfumée :)
Jolie métamorphose que celle de ce vilain petit canard. "

Elle pourrait faire le sujet d'une série sud-coréenne dont j'ai découvert l'existence assez récemment et dont je raffole ; j'y passe beaucoup de mon temps, je viens de m'en enfiler deux de 54 et de 53 épisodes terminée ce matin à 1 h30. Environ 110 h de visionnage !
Dans ce classement tu venais en 3è position Eskisse P+, Perle-Hingaud P, donc logiquement je mets P- ( le - est purement technique)

Bravo à toi !

   wancyrs   
27/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut Vilmon,

Dans le deuxième paragraphe je n'ai tiqué à l'utilisation du verbe "quérir" en ce sens que j'ai toujours pensé qu'on l'utilisait pour les choses... Puis, le sensei couché sur son tatami, pour moi qui ai fait du judo, je me suis demandé s'il était couché dans sa salle d'entrainement ou si vous parliez de son lit ; si oui, alors vous m'apprenez quelque chose de nouveau...
Au début on est sensé être dans le réalisme, mais ensuite il y a cette inclinaison vers le phrasé du conte qui vient casser quelque chose dans la lancée initiale, sans pour autant dégrader l'ensemble. Bon la fin fait un peu "du trop déjà vu" et c'est un peu normal car la direction du récit/conte ayant changée lorsque l'état de santé du sensei a dégringolé, il fallait s'y attendre.
Une lecture quand même agréable, merci !

Wan

   plumette   
27/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
je mets ici le com de cette nouvelle fait en aveugle à la suite du défi N°8.
Encore bravo Vilmon pour ce dépaysement!

Dans cette nouvelle, j'ai bien apprécié le dépaysement géographique et culturel.
La jeune Haruka a moins de classe que les autres servantes mais sa spontanéité est son atout, ses initiatives font merveilles auprès du vieux Samouraï.
La nouvelle est bien écrite, la jeune fille finement présentée.
mon bémol: une sorte de déséquilibre entre les personnages: car si Hakura apporte beaucoup au vieil homme aveugle, je me suis demandée ce que lui apportait à la jeune fille. Le Samouraï a de rares paroles , il semble émettre surtout des grognements...

Je pense que l'auteur(e) aurait aisément pu se passer de mettre les dialogues en japonais car la tonalité japonaise du récit est suffisante à nous transporter.
La contrainte est parfaitement respectée et l'histoire pleine de douceur.

   JohanSchneider   
27/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai trouvé dans cette bien jolie nouvelle comme un écho du Musashi de Yoshikawa.

D'ailleurs votre sensei Mashimoto est tout à fait digne des 21 préceptes du Dokkōdō.

Je ne trouve rien à redire aux phrases en japonais, dommage toutefois de ne pas avoir pu les mettre également en hiraganas.

   Anonyme   
30/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai trouvé cette nouvelle légère et parfumée comme doit l'être le Japon que je ne connais pas. La relation entre ce vieux guerrier avaugle et la jeune domestique et très agréable à suivre. C'est charmant. Bravo !

   Blitz   
31/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Belle écriture mais l'histoire ne m'a pas complètement emporté. Le rythme lent est sans doute adapté à des nouvelles "japonisantes" mais il manque un peu de sentiments chez le sensei, même voilés.
Le recours à du Japonais trop souvent et des phrases trop longues n'apporte rien, sauf à se dire "tiens, il parle le Japonais".
La référence à sa maîtrise du combat à mains nues mérite d'être un peu développé. Peut-être un incident sur le marché?
Une nouvelle esthétiquement belle tout compte fait.

   Anonyme   
13/11/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour, Vilmon,
J'ai bien aimé votre histoire, mais sa forme ne fait pas honneur à sa délicatesse. Les tournures maladroites (et parfois les erreurs syntaxiques) ont en effet gâché ma lecture. Quelques exemples : "il était raconté que ce maître" (il se racontait) ; "une grenouille bondit hors de l'étang et celle-ci (...)" : celle-ci ferait référence à l'étang ! Il suffit décrire "une grenouille bondit hors de l'étang et fut si imprégnée, etc". "Loin du besoin" est maladroit ; "l'empereur avait ordonné qu'une jeune servante devait l'accompagner" : pléonasme (ordonner/devoir).
Je suis également dubitative sur la traduction des phrases en japonais. Cela me plaît de lire cette langue que j'ignore, mais j'aurais aimé que vous me permettiez de la comprendre sans la traduire.

   Tadiou   
30/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Conte simple et plein de charme; de la tendresse tranquille. Des personnages sans mystère et une écriture sans fioriture.

Message d'optimisme. On est dans un monde apaisé. Largement surréaliste donc, mais c'est un conte et le Japon excuse tout.

Je ne suis pas sûr que le japonais des dialogues, avec traduction, apporte grand 'chose. L'exotisme est de toute façon largement présent.

   Marite   
26/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien que l'atmosphère de cette nouvelle soit un brin dépaysante, elle se lit avec plaisir. La traduction des propos en langue japonaise a été bienvenue pour mieux saisir la personnalité des personnages. Un moment de lecture tout aussi agréable que le "parfum de fleurs" émanant de la jeune servante.


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