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Disciplus
1/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Style narratif sobre. Lecture aisée. Écriture maitrisée. bien que studieuse. Un récit sympathique pour une histoire simple.
Pour l'authenticité, j'eus préféré que ce soit le vieil homme qui raconte directement sa vie au voyageur. Nous aurions appris la destruction du verger (le point fort) sur la fin de la discussion. Le connaitre trop tôt enlève du "punch" au texte. Un peu plus d'émotion n'eut pas nuit, tant dans son amour des arbres que dans leur perte. La chute semble plaquée et fade. |
Asrya
1/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ah... ces cyclistes.
Bien que je n'arrive pas particulièrement le concept du bien être à pédales, je tiens déjà à saluer le courage dont font preuve tous ces fous du guidon. L'idée est ici très intéressante. On commence par suivre l'un des protagonistes, assez banalement, puis un second entre en scène et lui raconte une partie de sa vie. Pour quelle raison ? Peu importe, ici, nous ne lisons qu'une part d'humanité, et les raisons de cette dernière sont si éparses, qu'il n'y aurait de réelle raison à en trouver (houlà, je me perds...). Puis, notre premier protagoniste se glisse machinalement dans la peau du second, en essayant de retranscrire, imaginer sa vie, au gré d'une balade qui a tout d'ordinaire, hormis le périple cérébral qui l'accompagne. Je reconnais ce sentiment d'évasion, d'aventure, d'imaginaire qui jaillit au sein de chacun d'entre nous (je l'espère), à un moment ou à un autre de telle ou telle situation. L'idée m'a conquis. Sur la réalisation à présent, je pense qu'il y a quelques zones améliorables. La première concerne la transition entre l'histoire du second personnage et la manière dont le premier se la raconte ensuite en tête. Peut-être est-ce simplement une question de mise en forme et que des guillemets auraient résolu l'affaire. Je ne sais pas. Il réside ici, à mon simple avis, un défaut, ténu, à peine visible capable d'entraver la lecture pendant un instant. Certes, rien de dérangeant en soi, mais s'il y a matière dénouer cet instant, alors pourquoi pas. Le second concerne la similarité d'événements racontés entre les deux protagonistes. Nulle folie dans la vision pensée et imaginée du personnage principal, du moins, pas de réelle folie. La rencontre avec l'homme à la recherche de l'abricot du sourire est mignonette, mais n'a pas suffisamment de gage pour me garder transi dans la lecture. Une impression de "réchauffé" surgit, de redondance, qui aurait probablement pu être évitée si des éléments plus "rocambolesques" avaient surgi de l'esprit rêveur de notre promeneur. Certes, la volonté de "coller" au récit de ce dernier est nécessaire, et l'exercice est délicat, je le conçois. Encore une fois, rien de réellement dérangeant, juste peut-être une sensation d'inexploitation. Enfin, la chute. Pour le coup, je n'ai pas accroché. Pas toujours évident de trouver quelque chose qui tienne la route (sans jeu de mot), mais là, le côté brutal de la crevaison ne l'est pas assez, du moins pas suffisamment ressenti pour être satisfaisant. De mon côté : chou blanc. Une lecture que j'ai donc globalement appréciée, et qui je pense est née d'un texte de bonne qualité. J'espère que d'autres l'apprécieront également. Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
jeanphi
1/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Cette nouvelle est agréable et fine. Elle revête différents aspects, différentes focales. Un caractère très humanisant, très reposant. L'écriture est très belle, calme, presque insoucieuse malgré la gravité de son récit. Une belle manière de mettre en avant la situation critique de certains cultivateurs en proie aux sécheresses et aux incendies.
Il y a un air rassénérant de "les voyages forment la jeunesse" sur fond de rapportage d'observation de terrain non pompeux. Merci pour cette lecture |
Jemabi
3/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Beaucoup de charme se dégage de cette nouvelle dont l'empathie pourrait être le maître-mot. Une écriture simple, sans chichis, est au service d'une construction pour le moins originale puisque la compassion du touriste envers cet homme se transforme en un flash-back imaginaire raconté à la première personne, le tout restant très réaliste et crédible. On a là affaire à un touriste d'exception, comme il en existe hélas trop peu à travers le monde. Passe enfin en filigrane dans cette nouvelle tout le tragique d'une vie consacrée au travail dans les champs, travail acharné que des intempéries plus puissants que toute volonté humaine sont capables de détruire du jour au lendemain.
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Donaldo75
9/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Je commente au fur et à mesure de ma lecture. « J’y marchais aux côtés de ma bicyclette » ne me semble pas de la plus belle forme d’écriture, pour employer un euphémisme. Je vais continuer à chipoter : « En me voyant, il a commencé à me parler d’un espagnol agrémenté de la saveur locale. » C’est quoi, la saveur locale ? Je place cette remarque parce que parfois j’en lis de semblables dans d’autres commentaires et que je me demande pourquoi. J’en ai enfin trouvé la raison : le fait de se poser la question peut signifier que ces derniers mots sont de trop et n’apportent rien dans la narration ou dans la forme qu’ils ne magnifient pas. Ils remplissent juste la page. Fin de la parenthèse. « Por el pessado, habìa albaricoqueros en las colinas. » Là, je ne vois nulle part la traduction. Alors, je m’en remets à Google Traduction qui me sert ça : « Par le lourd, il y avait des abricotiers sur les collines. » Je ne suis pas plus avancé, je m’en remets à ce que la narration me donne dans la suite. Je suppose que c’est une figure de style pour amener de la poésie. J’aime bien les abricots, ça tombe bien. Bon, vu que ce texte a des airs de chronique, je suppose que je ne dois pas attendre un pitch dramatique ou des faits historiques. Je continue, équipé de mon traducteur numérique. Puis le récit change de perspective, le narrateur raconte la vie du gars qui lui a sorti sa phrase en espagnol. Et là, il y a une forme de conte dans la manière de raconter, pas immédiatement mais au fur et à mesure. Ce n’est pas désagréable à lire. Je me laisse aller. J’avoue que ça me tente de me mettre un petit Miles Davis du genre « Siesta » avec Marcus Miller pour agrémenter ma lecture mais je résiste. La narration n’est pas fluide. La clarté n’est pas la tendance. Pourtant, l’écriture reste stylistiquement propre. Ce n’est pas facile d’être un abricot, me dis-je de temps à autres. Et encore moins de les ramasser. C’est un peu la morale de la fin de cette histoire, quand le narrateur reprend la main. Je trouve d’ailleurs la manière de conclure assez maladroite. Un pneu crevé après plusieurs paragraphes sur la vie de Pablo Sanchez l’homme qui ramassait des abricots, ça fait assez « cheap ». Dommage, il y avait un ton.
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Perle-Hingaud
21/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai bien aimé cette chronique. Le témoignage du narrateur permet un langage simple et clair, avec un ton et un rythme plaisant, presque un conte. La trivialité qui entoure cette vie dramatique (l'anecdote du pneu crevé) donne une perspective décalée, un peu absurde comme un livre qu'on referme pour revenir à ses occupations terre à terre.
Sympathique ! |
ferrandeix
9/7/2023
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J'ai ressenti dans ce récit à peu près les mêmes insuffisances qu'a signalées Istrya, de sorte que j'aurai peu à rajouter. Cette nouvelle aurait pu être excellente si, à partir du récit laconique du cultivateur d'abricot, le narrateur avait imaginé une histoire "rocambolesque" selon le terme d'Istrya) et si, par exemple ce narrateur avait pu trouver par hasard un indice suggérant que sa version imaginée était la réalité, ce qui aurait constitué une chute intrigante. Par ailleurs, l'écriture présente assez de souplesse au niveau de la syntaxe. Difficile de critiquer, quoiqu'il n'apparaisse aucun effet littéraire notable. Je reste donc un peu déçu.
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Vilmon
6/8/2023
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Bonjour, pour plus d'explications sur ce récit :
ICI |
Atoutva
26/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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La sécheresse, un thème bien dans l'actualité pour cette nouvelle écrite simplement.
Un récit, la vie d'un vieil agriculteur espagnol, imbriqué dans un autr récit, la promenade à vélo du narrateur. Les deux chutes se combinent et relient les récits. |