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MarieL
15/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Un récit intéressant et bien mené qui ferraille agréablement de la plume.
On s'y croirait ! C'est tout à fait réussi ! Un fin plaisir léger et badin. |
Cox
20/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
Petit aparté pour commencer: dommage, cet incipit, dont le ton de victimisation assez caractéristique annonce immanquablement l'auteur... Le texte s'en passerait bien à mon avis. Revenons à nos moutons. J'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans la lecture du corps de texte en lui même, quoique je sois plutôt friand de récits de cape et d'épée en général. Par contre, à partir du meurtre, j'ai apprécié ce côté anti-héros amoral et nonchalant qui rattrape le texte pour moi et lui donne un regain d'intérêt. J'aurais préféré que cet aspect soit un peu plus présent en cours de récit, ce qui aurait pu relever le reste de ma lecture. Les touts derniers paragraphes, en revanche, m'ont un peu troublé. La rupture du ton me laisse un peu dubitatif: un neveu s'improvise Tarzan, rate sa cible dans un premier balancement, pendouille et oscille jusqu'a ce que l'autre lui fonce dedans sur le chemin du retour pour aller s'empaler sous une herse qui décide de tomber pile à ce moment-là : ça m'évoque un peu un gag des Looney Toons de type bip bip et vil coyote (je soupçonne que la herse soit manufacturée par ACME). Ça ne colle pas tellement à l'ambiance du reste et je ne sais pas si c'était intentionel. En tout cas ça m'a laissé un peu perplexe quant à la tonalité d'ensemble. Mes problèmes avec le corps du texte: - Quelques maladresses ou lourdeurs ("Le regard plongé dans l’autre", "Sa parade est si agile qu’elle est tel un bouclier.", "la blafarde lumière", etc...) - Des répliques vraiment bizarres, comme le duc qui s'imagine qu'un type dans la chambre de sa femme à moitié nue était là pour lui "faire la cour" (perso je ne crois pas qu'il lui lisait des poèmes...). Ou le mousquetaire qui s'enquiert "Vous me provoquez en duel, mon seigneur ?"après plusieurs passes d'armes dans un duel déjà explicitement reconnu comme tel dans la narration. Ou bien encore "Aurais-je trop abusé de votre loyauté pour me tromper de telle sorte" (est-ce que l'auteur voulait dire "pour que vous me trompiez de la sorte?") - Dans l'ensemble, une impression indéniable de cliché qui fait penser à une reprise trop proche des classiques, en moins réussi. L'échange de bottes et de répliques qui se croisent est très représentatif de ce sentiment d'imitation. Surtout quand il tombe dans du rimaillage peu abouti, qui évoque un Cyrano vraiment pas dans son assiette. Certaines rimes ont à peine de sens, ou alors il m'échappe ("Chaque coup et botte peut donner un vote. Et toute tirade a ses camarades. ") - J'aime bien ça les bonshommes qui se foutent sur la gueule avec des machins pointus, mais pour le coup l'action ne m'a pas convaincu. Elle ressemble trop souvent à un auteur qui livre en vrac ses recherches de vocabulaire d'escrime ("Les fentes, les ripostes et les feintes se succèdent : les primes, les secondes, les quartes, les sixtes et les octaves se combinent"). Quand on est plus spécifique, c'est vraiment pas super convaincant: "le choc de son pied contre sol distrait l’un des soldats" (Difficile d'imaginer un soldat de métier qui se laisse distraire en plein combat par un mouvement de pied de son adversaire). Un peu plus loin, après embrochage du premier: "Cette surprise lui permet d’avancer d’un pas et de frapper le second garde à la tempe" (quelle surprise? Une touche dans un combat à l'épée n'a rien de très surprenant, sutout pour un soldat. Pourquoi est-ce que toucher l'un des gardes lui permet automatiquement d’assommer l’autre sans plus d’explication?) Bref, j'ai eu des difficultés à me laisser emporter par le coeur du récit qui ne m'a pas emballé. En revanche, encore une fois, l'attitude infecte du personnage à la fin donne une couleur inattendue à ces péripéties et offre un angle plus intéressant. Maintenir une certaine surprise quant au peu de sympathie qu'inspire le perso était peut-être une bonne idée, d'ailleurs. Mais je regrette juste un peu que l'essentiel du texte se lise comme un récit générique qui ne bénéficie pas directement de l'originalité de ce mousquetaire décadent et cruel pour héros. Cox |
Provencao
9/11/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Bonjour Vilmon,
J'ai lu plusieurs fois cette nouvelle, mais je n'ai pas accroché avec cette histoire. Cela m'a paru long très long sans grand rebondissement. J'ai eu des difficultés à donner un sens au texte. J'en suis désolée. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Dameer
10/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Hello Vilmon,
Pastiche des récits de cape et d’épée d’autrefois, à l’action enlevée, ça ferraille de tous côtés et l’hémoglobine jailli joyeusement. Après avoir tenté une analyse conventionnelle, j’ai fini par réaliser que ce récit avait la qualité de ses défauts : tout est dans la vanité, la fausseté, l’outrance du mousquetaire, jusqu’à ce retournement de situation improbable à la fin : le neveu jaloux de sa tante qui surgit de nulle part comme Tarzan au bout de sa corde pour empaler l’outrecuidant sous une herse (le cheval est sauf, on respire !) C’est du cinéma, du grand n’importe quoi ! Côté humour, il y a cette phrase du mari : – "Je t’embrocherai de la barbe au cul comme un porc que l’on veut rôtir," Il vient d’inventer sans le savoir le BBQ ! Il y a aussi la façon qu’a le mousquetaire de poétiser toutes ses phrases (tout en ferraillant, et certainement essoufflé) : – "D'estoc et de taille, pour trouver la faille. Dans les parades, la rage escalade. En une volée, tout peut s'envoler. Il faut se relancer et recommencer." "Échange de mots, sa charge de maux. Car chaque réplique a sa propre pique. Entrer dans la danse, suivre la cadence. Mener la tendance avec impudence." etc.. Galimatias incompréhensible, bien sûr, mais tout est dans l’imitation, l’outrance, la parodie, la caricature ! |