|
|
Anonyme
10/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Au cours de, quoi, la première moitié de l'histoire, j'avais tendance à trouver qu'elle patinait, que la montée en puissance se faisait bien lentement et que l'ensemble était trop classique à mon goût d'amatrice d'horreur.
Et puis j'ai changé d'avis lors de la scène cruciale ; pour moi elle est fort bien menée, j'ai été entraînée. Peut-être fallait-il ce démarrage un peu lent pour installer les choses, m'assurer l'immersion dans le récit. J'apprécie que la fin reste ainsi en suspens, que finalement rien ne semble s'être passé mais que l'appréhension demeure pour moi lectrice. Un détail qui m'a gênée : les corneilles ne sont-elles pas des animaux diurnes ? |
senglar
10/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bon(ne) après-midi (au choix),
Finalement c'est la corneille qui s'en sort le plus mal (elle en a l'habitude la pauvre) puisque la voilà pendue par les pattes. Oiseau du sacrifice et des malédictions, elle a pourtant officié honnêtement. Nathan quant à lui est marqué d'une marque invisible (Satan reconnaîtra les siens) sous la peau du front. Pas de vampire ici. Pas de loup-garou. Pas d'incube ni de succube. J'aimerais savoir quel est ce monstre osseux à la silhouette de Nosferatu dans le film de Murnau. Mais comme ce n'est pas un vampire humain... un chat-garou peut-être ? Le texte reste ouvert, il fait appel aux terreurs enfantines. Il y a un élu mais on ne sait pas ce qu'il deviendra. Il y a un suspense, bien construit dans sa gradation, qui aboutit sur des points de suspension. On l'imagine très bien comme une séquence dans un texte plus grand. Il semble s'adresser aux ados. Dans tous les cas on aimerait en connaître la suite... senglar en E. L. |
Anonyme
19/8/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour,
Avec, d'avance mes excuses pour ma manière de m'exprimer, ceci n'est que mon humble ressenti de lecture. Les répétitions incessantes (frère, ombre, coin, monstre,...) rendent la lecture laborieuse dans toute la première partie de l'histoire. Histoire en soi sympathique, pas très originale, je retrouve des Frères Coeur de Lion, de pas mal de films d'horreur récents aussi (et le clin d'oeil final à Freddy que j'ai pour ma part apprécié, même s'il est involontaire). Du coup en amatrice du genre, je me sens directement en inadéquation avec l'ambiance posée. Le point de vue narratif est bon. On a le frère qui veille sur l'autre, qui fait ce qu'il peut pour convaincre les adultes (sa mère) de la véracité de ce qui leur arrive la nuit. Le souci est dans le champ lexical et la relecture peut-être inattentive de celle-ci. Comme je le disais, surtout dans le premier paragraphe, les répétitions sont maladroites, facilement évitables, si elles sont involontaires, ce que je crois. On ne peut pas ajouter de la lourdeur sur ce plan dans ce genre d'ambiance. Pour moi, l'idée est bonne mais mal développée. Le premier paragraphe serait à relire entièrement, à remanier pour y intégrer des paraphrases, des synonymes. L'ambiance générale manque de malaise. Il serait intéressant d'approfondir les marques physiques de peur sur les enfants (ma fille à cet âge faisait par exemple facilement pipi au lit), ainsi que l'oeil infantile sur ce qui se passe. Là comme c'est posé les gamins sont encore trop "grands" dans leur manière dont le narrateur les rapporte réagir et parler. Et puis, les cris, le vent, le sang, les ombres, tout ceci renvoie à des correspondances qui me manquent pour m'immerger à fond dans quelque chose d'effrayant. Ca manque de référents personnels (les visages qui rappellent le concierge dans les ombres sur le mur, le panier à linge qui va vous engloutir, les odeurs qui entourent les gamins, qui disparaissent peut-être pour laisser place à autre chose quand le monstre se manifeste...) et de réactions infantiles pures si vous voulez mon avis. J'aurais aimé une connivence entre le frère et ... la corneille peut-être pour aider le petit à échapper à la main grise (c'est cliché, d'ailleurs, mais je comprends visuellement ce que l'auteur a voulu exprimer). Cela dit, le potentiel derrière l'écrit est à encourager vivement. La relecture aussi :) Sans rancune et une prochaine fois peut-être. Bonne continuation. Ananas, en EL |
Anonyme
5/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Vilmon,
Première constatation sur ta nouvelle, ce petit garçon qui observe une corneille et cette ombre surnaturelle en forme de main, terrorisante, on est dans l’univers du grand Poe. La corneille revient quelques jours plus tard frapper au carreau. Cette fois-ci, c’est une ombre portée sur la porte qui effraye le garçonnet. Et une voix qui lui parle. On passe ensuite quelques semaines. Ter repetita, l’oiseau de malheur réapparait. Retour de la main crochue et d’un monstre qui va lui apposer une marque étrange. A-t-il rêvé tout ça ? Il en doute au vu des sillons sous la peau de son front … J’y vois un hommage appuyé aux grand maître de la littérature fantastiques, Poe, Lovecraft, Gauthier, Wells et cie. Néanmoins, je pense que tu aurais pu un peu raccourcir de quelques redites, voire enlever le passage de la venue de la maman dans la chambre qui n’apporte pas grand-chose à ton histoire. Ton écriture est solide mais il faut que tu ailles plus loin encore pour nous faire vraiment frissonner. Et j’espère que tu as prévu une suite à ce récit fantastique qui nous laisse sur notre faim ! Anna |
plumette
5/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
je n'ai pas de référence de lectrice en "fantastique" et j'absorbe ce texte au premier degré.
comme je suis du genre à me cacher les yeux devant des images trop effrayantes, j'ai tendance à stopper ma lecture lorsque je suis en empathie avec les les victimes de phénomènes paranormaux et inexpliqués. Le côté terrifiant a fonctionné pour moi à la troisième séquence lorsque le monstre aux yeux verts se met à parler. j'ai trouvé le démarrage un peu long, plus raconté que vécu. J'ai apprécié l'arrivée d'une scène dialoguée, avec la mère et le frère car cela m'a rendu les protagonistes plus familiers. je me suis demandé l'âge des enfants; 6/8 ans ? Que la nouvelle s'arrête sur le constat que les griffures n'ont pas fait de marques me laisse imaginer plusieurs suites et je trouve cela bien. je trouve que la frayeur silencieuse de Jérémie à la fin , le petit frère, n'est pas vraiment exploitée et qu'elle ne sert à rien dans l'histoire. je salue cette capacité à écrire l'horreur et le fantastique, étant, malgré moi, collée au réel , je n'arrive pas à faire décoller mes histoires!! |
Anonyme
6/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Peut mieux faire encore, c'est certain, car l'imagination est au rendez-vous.
À mi-chemin entre les cauchemars d'enfants et l'épouvante pure et dure, c'est une nouvelle qui fonctionne assez bien, même pour qui n'est pas amateur du genre. Quelques lourdeurs dans la première partie, dues aux répétitions dont on aurait pu facilement se passer, donnent une impression de travail bâclé. La deuxième partie mieux peaufinée aide à ne pas lâcher le récit qui parvient à tenir en haleine malgré tout. La corneille est hallucinante et crée un vrai trouble. La fin ouverte est un peu agaçante, ce qui rajoute au côté dramatique de la situation. |
Cyrill
7/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour Vilmon,
J’ai trouvé l’écriture plutôt lourde, maladroite. On m’explique pourquoi et comment avoir peur, mais hélas ça ne marche pas. Je suis peut-être revenu de tout, qui sait, alors que d’autres découvrent les frissons. J’ai vraiment du mal avec les dialogues décorés de moult précisions : affirme Nathan, lui réplique sa mère, ajoute-t-il, affirme-t-elle, s’inquiète—t-elle, ajoute-t-elle, s’exclame, les avertit-elle, lui propose sa mère, etc. Outre que ça me semble assez scolaire ( mais j’ai lu de vrai romans, je veux dire des édités, où les dialogues présentaient la même particularité ), j’ai l’impression d’un guidage trop insistant quant à savoir comment se figurer le ton de l’interlocuteur. Bon, je ne suis pas très bon public pour le genre « horreur/épouvante » tel qu’il est envisagé ou représenté sur le site, du moins ce que j’en ai lu. Je ne m’émeus que peu à la lecture. Il faudrait pour ce faire, je pense, une narration qui ne soit pas si descriptive et si longue en phrases pour me captiver. À vrai dire et pour tout dire - mais je me répète – je me sens guidé vers la peur ( qu'on me dit qu'il faut avoir peur ) et je n’aime pas ça, disons que ça ne marche pas sur moi. Il me semble que cette nouvelle décrit des émotions extrêmes sans les faire ressentir, ceci dans un format plutôt trop court pour le sujet. Je pense que le scénario aurait peut-être gagné à être développé, et surtout à contenir plus de fond ( signification de la corneille par exemple ) : car là, je ne vois guère plus que du superficiel signé : « épouvante » et surtout peu aiguisé du point de vue de la syntaxe. Bonne continuation. |
Ingles
7/9/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Vilmon,
Une nouvelle terrifiante, dans la veine d'Hoffmann, avec des zones d'ombres, une mystérieuse créature maléfique (?), un entourage impuissant. La fin annonce d'autres choses, une suite peut-être. Tu as bien structuré l'ensemble, l'inquiétude laisse place à la peur puis à la panique. On frémit et on se blottit à la tête du lit avec Nathan, que va-t-il se passer, le monstre va-t-il le croquer, l'enlever ? D'ailleurs l'arrachage de la feuille par la corneille annonçait bien quelque chose. Au plaisir Inglès |
ferrandeix
16/9/2022
|
Je pense qu'il faut dissocier l'"intrigue" de son développement susceptible de provoquer la terreur et le mystère au lecteur. Le développement évoque bien l'aspect terrifiant du monstre, sa cruauté, mais la répétitivité de l'action au cours des nuits consécutives m' a paru gênante et ennuyeuse.
Le point faible de la nouvelle me paraît l'intrigue car on finit la lecture avec une impression de texte inabouti auquel manque une finale. Laisser le lecteur sur une interrogation sans suite est une possibilité, mais ici elle ne fonctionne pas car la scène finale, à mon avis, n'est pas exploitée dans ce sens. Par ailleurs, l'apparition du monstre associée à celle de la corneille me paraît bizarre. Je ne vois pas la logique de la relation. La corneille a-t-elle sa place dans le récit? Cela dit, ma critique est celle d'un lecteur qui n'a jamais rien trouvé d'intéressant, de son point de vue, chez Poe. Alors, il y a de l'espoir. et je termine ma critique sans affirmer d'appréciation. |
Donaldo75
24/9/2022
|
Salut Vilmon,
Je suis un peu tardif sur la lecture de cette nouvelle ; je vais me rattraper par un commentaire à la volée, au fur et à mesure de ma lecture, sans corriger autre chose que les coquilles et les fautes d’orthographe, un commentaire que je jugerais donc moi-même de terrain. Le titre me fait penser à une image de téléfilm tiré des œuvres de Stephen King ; par exemple, dans « Le Fléau » version années 90 avec Rob Lowe on voit des corneilles et des corbeaux tout le temps. C’est trop bizarre, comme diraient les jeunes de mon quartier. Les trois premiers paragraphes impriment un rythme que je qualifierais de pas trop emporté, du genre « tranquillement, à la Bibi » comme j’ai coutume de le dire quand j’écoute des explications posément énoncées. Je ne sais pas si ça va avec le genre « Horreur / Epouvante » mais au moins je suis sans difficulté. A l’arrivée des premiers dialogues, je me demande pourquoi choisir ce format intriqué dans la narration puis passer en traditionnel avec tirets et tout le tralala. Ce n’est pas un reproche, juste une question. Est-ce pour densifier la narration et ne pas trop envahir la page de parties dialoguées ? Sinon, toujours le même rythme, la même tonalité. Je n’ai pas encore peur. La deuxième partie démarre. La corneille revient et elle n'est pas contente, dirais-je en parodiant le pitch d’un film américain. Je continue à lire et soudain, « eurêka » je trouve le nom de l’auteur à qui me fait penser ce récit, du moins dans l’intention. Edgar Allan Poe. Oui, je le savais au plus profond de mon être. Pas Lovecraft. Pas Stephen King ou Dan Simmons. Encore moins Amélie Nothomb. Edgar Allan Poe en personne, le gars que j’ai étudié en classe de français au collège avec ses histoires d’emmurés j’en passe et des plus anxiogènes. Bon, là, coté anxiété, je ne me sens pas en danger, c’est assez pépère. La troisième partie démarre. Plusieurs semaines se sont passées depuis le premier acte. Nathan est encore vivant, le Diable n’a pas pris possession de la Terre et Monsieur Mercedes n’est pas devenu son hérault, ce qui prouve bien que Stephen King n’est pas dans le coup. CQFD. Mes petites cellules grises ont deviné ça toutes seules. Et oui, il y a au moins un Donald qui réfléchit dans ce bas monde. La créature se précise dans sa laideur mais je n’ai toujours pas peur. C’est vrai que je suis un adulte quand même. Il y a mention du « Maître » ce qui présage d’un environnement maléfique, peut-être satanique, quoique cette thèse est sujette à caution si je me souviens bien de certains débats sur les forums locaux. Le lendemain pointe son nez et la narration nous joue un très court instant le coup de « tout ceci n’était-il pas un rêve finalement » avant de confirmer la marque du Malin. Cette fin fait un peu téléfilm américain. Une saison 2 est-elle prévue ? |
jeanphi
9/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
À cette lecture vient l'envie de saluer toute la quintessence du minimalisme. On pourrait croire que ce texte retient son souffle jusqu'au dernier mot compris. Une description neutre et très directe, sorte de brève qui fait galoper le lecture jusqu'à l'angoisse enfantine de ce qui est peut-être une morsure imaginaire. Un tableau très bien amené ! |