|
|
Robot
5/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le sujet m'a paru intéressant. Il y a des longueurs répétitives qui par moment provoquent un peu d'ennui comme de revenir plusieurs fois sur les conditions de détention dans les déserts. Le lecteur a bien compris et le délinquant qui a l'air plutôt roublard a du être au parfum de ce qui l'attendait dés la première explication du juge.
J'ai trouvé que la "solution" était originale. J'aime assez que la fin soit laissée en suspens, que l'on indique pas le choix de Slevski. Simple question: pourquoi avoir choisi un nom à consonance slave, et pas Georges Sapin ? je trouve que ça fait un peu orienté vers les délinquants qui ne sont pas originaire de chez nous... car les policiers ont des patronymes bien de chez nous. Et pourquoi un juge avec un nom anglo saxon ? En résumé, un vrai sujet, une bonne écriture, un développement un peu long, des personnages un peu stéréotypé. Mais au final j'ai été intéressé. |
Ora
5/11/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
Quelle ambiance, quelle histoire! Le plus fort à mes yeux c'est que tout semble effectivement probable dans un futur peut-être pas si lointain. J'aime beaucoup la façon dont vous abordez le détournement de valeurs, ici la compassion au profit d'intérêts qui en sont bien éloignés. L'écriture est juste, impeccable, les personnes et les faits crédibles. J'ai beaucoup aimé vous lire et j'aurais volontiers découvert la suite. Bravo
|
Alcirion
1/12/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
Un thème de SF traité par de nombreux auteurs (et pas des moindres !). Votre nouvelle se lit facilement, c'est alerte, il y a du suspens. Les dialogues sont très bien construits, ils font glisser le lecteur en douceur vers le terrible choix proposé à la fin du texte. Vous avez l'essentiel, c'est-à-dire l'imagination. Bonne continuation ! |
plumette
1/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Vince,
plutôt SF ? mais très noir aussi! j'ai été très intriguée par le titre : "sentence compassionnelle" et après lecture, je le trouve excellent. On progresse bien dans le récit, prenant de bout en bout. Votre imagination m'a emmenée sur un chemin que j'ai accepté sans sourciller! En fait ce que j'ai aimé plus que le récit pur, qui est servi par une écriture claire et efficace, c'est tout ce votre histoire révèle de la société qui applique une telle justice. L'humour utilisé, le second degré, sont très efficaces pour faire de ce texte une fable terrifiante sur une société qui se débarasse de ceux qu'elle veut mettre au rebut. La force de ce texte réside dans le positionnement revendiqué: ne plus faire subir à l'homme un traitement dégradant par l'enfermement ( humanisme) mais en même temp donner la priorité à la sécurité, et ce à moindre frais ( beaucoup seront d'accord!) et donc empêcher de nuire, mais sans mise à mort! d'où l'idée de l'hibernation. le texte aurait pu être moins explicatif sur les mobiles de cette nouvelle justice compassionnelle et le faire juste comprendre au lecteur , peut-être par les dialogues mais pas dans une sorte de cours magistral de " Votre honneur" j'ai vu que Robot dans son commentaire se demandait pourquoi le délinquant avait un nom à consonnace slave. Je trouve pour ma part que ce côté international est plutôt bien ( avec le votre honneur, on pourrait être au US ) Mais vous nous expliquerez peut-être votre choix? A vous relire, Plumette |
Tadiou
1/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très belle écriture, claire et percutante. Sa sobriété et sa sécheresse, les phrases courtes, permettent de rendre bien perceptible cet univers glacé. Le but est atteint : peindre l'extrême dureté de ce "nouveau" monde avec ses "nouvelles lois"duquel tout humanisme a disparu. La référence ? : la tranquillité des "braves gens".
Evidemment c'est super de ne pas indiquer le choix final de Monsieur Slevski et de laisser l'interrogation sans réponse. Cela me rappelle "1984" de George Orwell et "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley. Univers dictatoriaux, cruels et sans âme, dans lesquels il s'agit d'abêtir les humains pour les dominer. Allons-nous vers de tels mondes? C'est évidemment un autre débat. Au plaisir de vous lire de nouveau. Tadiou |
Charivari
1/12/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour.
Si l'idée est plutôt bonne, en revanche je trouve que ça manque vraiment de tout le reste... Dialogues sans saveur sans véritable "voix", l'officier juge parle plus pour le lecteur dans un ton explicatif qu'à son interlocuteeur, du coup le dialogue sonne faux, d'ailleurs le dialogue occupe pratiquement 100% du texte qui manque cruellement de narration, le personnage du délinquant est très stéréotypé... Bref, à mon avis, une seule idée est distillée tout au long du texte, il n'y a aucun rebondissement, aucune recherche stylistique, aucun arrière plan, du coup le texte est longuet... À mon avis c'est à retravailer. |
hersen
2/12/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Il y a pour moi une incohérence : cette nouvelle justice décrite semble venir tout en bloc, d'un coup. Puisque p'tit Georges, un habitué, est pour la première fois dans les rets de cette nouvelle justice. Mais nous parlons de quel laps de temps ? quelques mois, au plus. Enfin, c'est l'impression que j'en ai. Et cela m'empêche de rentrer véritablement dans l'histoire. Cela me gêne pour y adhérer.
De plus, quant à la solution, ce serait d'envoyer dans l'espace, en état d'hibernation, les prisonniers. Là aussi, il y a comme un fossé. Car cette solution certainement coûte cher alors que l'argument du juge est de réduire les frais. Peut-être qu'on en profiterait pour faire des expériences avec des sujets peu récalcitrants ? mais il n'est pas question de cela dans la nouvelle. Le gros défaut de ce texte est pour moi de n'avoir pas été positionné avec plus de soin, ce qui en aurait enrichi la réflexion qui pourrait en ressortir. Par contre, j'ai aimé les idées, il y a là une très bonne matière. je regrette que les personnages soient un peu trop conformes à un stéréotype de nos jours, autant les fonctionnaires que le prévenu. Le juge qui est "cher" est pour moi le personnage le plus réussi. Merci de cette lecture. |
Bidis
2/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
C'est extra, cette nouvelle ! J'ai été littéralement happée par le texte et l'ai lu d'une traite. Cette histoire m'a fait froid dans le dos et sourire en même temps.
C'est bien écrit. Je me permets juste une petite remarque, la répétition de "traitements dégradants" dans le passage « On va arrêter ce traitement dégradant […] tout en évitant à la société de se livrer à des traitements dégradants » |
Anonyme
2/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir VinceB,
Cette nouvelle devrait plutôt figurer dans la catégorie Science-fiction. Pourquoi ? Parce que je ne connais pas, à notre époque, de drone policier. Or, toute invention technologique qui n'existe pas encore nous ramène obligatoirement à de la Science-fiction. Ceci dit, ce n'est pas vraiment le sujet et je ne vais pas épiloguer pendant cent sept ans... Mais quand même... Cette histoire m'a tenu en haleine du début à la fin, et je me suis régaler à la lire. L'idée d'une nouvelle peine, la "sentence compassionnelle" est vraiment novatrice et apporte une sensation de frayeur jusqu'au dénouement final. Ainsi, Georges Slevski, multirécidiviste, est confronté à un choix imprévu et cornélien entre le restant de sa vie passée en prison dans un pays étranger au climat aride et inhospitalier, au milieu de prisonniers qu'on imagine de la pire espèce, et celui d'avaler une pilule suivie d'injections qui le fera planer jusqu'à la fin de ses jours - à moins qu'un improbable retournement de situation le ramène à une sentence plus heureuse -sans avoir conscience de sa propre existence. Et c'est sans doute cela le plus effrayant : le fait de ne pas avoir conscience de soi-même et du monde alentour, tout en restant vivant, comme si tous les sens dont l'homme est pourvu n'existaient plus. Une solution pire que la mort, finalement. Ce qui m'a immédiatement fait penser à un roman de Stona Fitch intitulé "Sens interdits", dans lequel le héros est enlevé par un groupe terroriste pour des raisons inconnues qui le prive petit à petit des cinq sens dont nous disposons... Effrayant ! Je trouve que le juge est particulièrement crédible mais que l'accusé et futur prisonnier pourraît être légèrement remanié au niveau des dialogues et de son expression "pas assez expressive", si j'ose dire, compte tenu de la situation. Par exemple, je n'ai pas vu de réelle surprise de sa part ; le ton n'est pas assez révolté, en quelque sorte... Il n'y a pas assez de résistance... Le ton et la posture sont un peu trop sages, et j'aurai préféré des cris, ou tout au moins une défense moins passive, etc. A part ça l'idée est vraiment originale et je ne me suis vraiment pas ennuyé en lisant cette nouvelle, donc bravo. Wall-E |
silvieta
11/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Alléchée par le titre, je suis arrivée, le début m'a plongée dans une atmosphère qui me rappelait une célèbre nouvelle de science fiction mais ensuite j'ai décroché.
C'est long... Pourtant l'ensemble me paraît bien écrit. C'est probablement que je ne suis pas très polar et en plus, pressée par le temps... |
Anonyme
21/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde à la lecture de ce texte. Je craignais le pire lorsque j'ai vu le matricule s'afficher sur l'écran et franchement j'ai commencé ma lecture avec un peu d'appréhension; je me disais "aïe aïe aïe, ça va être encore un de ces récits barbants d'un néo-scribouillard féru de science-fiction et qui a mal digéré le Meilleur des Mondes.
Eh bien non! Miracle que cette petite nouvelle bien fichue. Dialogue parfait et sécheresse de ton idéale, j'ai adoré! |
Jean-Claude
9/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour VinceB,
J'ai eu quelques réserves au début quant au style puis je me suis laissé embarquer. Bon sujet, bonne histoire, bonne fin. Si je devais faire des remarques, le démarrage et la fin sont un peu trop longs. Mais j'ai oublié les détails ;-) Au plaisir de vous (re)lire |
cherbiacuespe
25/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Si c'est ça l'avenir, ça fait peur! Comme toujours, sous prétexte de sécurité, on en vient à réduire la liberté des gens honnêtes au profit des plus puissants. Et cela n'endigue jamais le nombre des délinquants.
Texte constitué de beaucoup de dialogues, mais c'est normal, en dehors du choix de l'auteur. Les explications du fonctionnement de cette nouvelle justice sont plus faciles à suivre et à comprendre, plus "vivantes". On est doucement plongé dans le cauchemar et on y reste jusqu'à sa conclusion! |