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Anonyme
22/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Ce récit est un vrai délice. Il se déguste, mot à mot, tant ceux-ci semblent avoir été choisis avec soin et correspondre parfaitement à l'idée que l'on se fait de cette Chine-là, ancienne et odorante comme peut l'être l'arôme raffiné d'un thé, avec une sorte de poésie immobile qui flotte délicatement au-dessus de notre âme chargée de souvenirs... Ah oui, j'allais oublier : j'ai beaucoup aimé ! Au plaisir de te lire à nouveau, vraiment ! |
Anonyme
22/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Superbe. Un travail d'orfèvre. Un déferlement de couleurs, de goûts, de saveurs. Un récit. Une gourmandise. Une chose littéraire.
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xuanvincent
22/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Après une lecture plus attentive, ce conte chinois m'a plu, pour l'histoire et surtout l'écriture (j'ai apprécié en particulier le soin porté à l'écriture).
Il y a peu d'action dans cette histoire mais les scènes m'ont paru bien décrites, avec une précision que j'ai appréciée. J'ai apprécié de même la description du cadre de l'histoire. Le côté "exotique", chinois, riche en détails sur les us et coutumes rendant plus crédible cette histoire, m'a paru assez réussie. . "Était-ce parce qu'une vieille légende chinoise prétendait que certaines souris avaient le pouvoir de se transformer en ravissantes femmes ?" : cette phrase, en quelque sorte un conte dans le conte, sur quelques mots, m'a plu. Au final, l'auteur a brossé un beau portrait de vieux cuisinier chinois, savoureux à lire. Surtout peut-être pour les lecteurs gourmands. PS : En relisant le texte, je comprends qu'elle ait pu obtenu le "Prix de la Nouvelle gourmande du Salon du Livre de Périgueux". Cette mention, sans être à mon avis obligatoire, peut trouver sa place à la fin du récit (plutôt qu'en début de texte). |
jaimme
22/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un très beau travail. Une succession de travaux précieux. Beaucoup de préparation pour en arriver là. Un style très raffiné.
Mais... je suis resté derrière mon écran. Prenons une comparaison ethnologique: je décris une périgourdine qui fait consciencieusement son café et qui se prépare pour aller à la messe, en habit traditionnel. Je reste extérieur à ses pensées, la plupart du temps. Et je décris avec un art exquis ses préparatifs pour s'habiller, préparer son canard au foie gras, etc. Vous m'avez compris. Je pense que le délice de ce texte repose essentiellement sur l'attrait de l'exotisme. Voire son côté didactique. Pourquoi pas. Mais pour moi le regard reste trop extérieur. Pictural. C'est magnifique et posé, comme souvent le cinéma asiatique, inspiré du zen. J'aurais aimé un peu plus connaître cet homme. Chapeau quand même! |
Anonyme
22/8/2009
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Bonsoir,
Il y a dans la préparation de cette compote un peu du mysticisme de la cérémonie du thé, et beaucoup de l'oubli de soi, de son chagrin, dans l'exécution minutieuse d'une chose parfaite. C'est évidemment très asiatique... et très littéraire. Ce vieillard est le double de l'auteur... Vous avez choisi vos mots avec autant de précision et de gourmandise que votre personnage, et comme lui, vous avez mis l'émotion à distance. J'ai assisté à l'élaboration d'une friandise de lecture. C'est magnifiquement fait, mais selon moi, ça reste un exercice de style. Je suis désemparée : je ne peux pas noter avec mes tripes, et je ne me résous pas non plus à ne juger que le style, superbe. Vous me pardonnerez de ne pas vous attribuer de note. |
Anonyme
23/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Vinvigneron. J'avance à pas feutrés pour ne pas interrompre ce rituel si bien conté, aux saveurs sucrées dans la nostalgie de l'instant ...Une très belle écriture.
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thea
24/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très belle écriture un réel moment de plaisir...un travail d'orfèvre...
je reviendrai lire.. mais je trouve que l'on reste un peu trop dans le descriptif et qu'en matière d'émotion on aurait pu aller plus loin...peut être.. le style très poétique m'a vraiment éblouie..c'est tellement agréable de lire une belle plume... |
Marite
25/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pour une nouvelle gourmande c’en est une ! Elle m’a donné envie de me mettre aux confitures avec patience, délicatesse et épices… Hélas, je suis loin d’être à la hauteur de ce vieux cuisinier chinois. Tout est si joliment conté, si bien ordonné que l’on se croirait au Pays des Merveilles. Guêpes, abeilles et fourmis participent même à la fête. N’oublions pas que c’est le jour de leur réveil ! Nous sommes loin des remous et incertitudes liés aux émotions qui peuvent habiter Yuan. Mais d’un autre côté, depuis quarante ans de ce cérémonial, les déchirures de son vieux cœur ont été cicatrisées et polies. Il ne reste que douceur, sérénité et harmonie. N’est-ce pas mieux ainsi ? Merci Vinvigneron pour cette très belle histoire exotique.
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florilange
30/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Hum. À mon avis, c'est + gourmet que gourmand. Raffiné. Tout est chargé de symboles. Très beau, poétique & bien écrit.
Exotique, également. Pas besoin de démonstrations sur ce qu'il ressent. D'abord, c'est vrai, quarante ans après, ne reste que la douleur profonde, le reste s'est apaisé. Le seul fait que le vieil homme poursuive cette cérémonie, année après année, montre bien que, malgré tout, rien n'est oublié. J'ai apprécié justement la retenue du texte, qui se déroule exactement comme l'exécution des recettes : dans le respect, la dignité. Merci, Florilange. |
Selenim
18/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une histoire simple servit par une écriture fascinante.
Il se dégage une telle douceur de cette écriture, une sensualité, chaque phrase est une caresse pour les rétines, une recette délicate et suave de mots. L'auteure aime les mots et leur cuisine. Mitonner une émotion au détour d'une virgule, porter le lecteur à son point d'ébullition. Mes sens se sont délectés de se menu raffiné où les saveurs étaient si enivrantes que le finalité du récit m'importait peu. Merci pour ce voyage sensuel au pays où les mots ont une saveur. Selenim |
widjet
4/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Que de délicatesse dans cette première nouvelle « culinaire » (un genre nouveau sur le site !) qui nous fait voyager dans les pays de l'Orient. Difficile de trouver à redire sur la forme d’une rare méticulosité qui confine à la préciosité et à un raffinnement rarement atteint. Le style sublime le fond qui demeure plaisant, émouvant. Affectation dans les mots, les descriptions, on peut trouver ça trop maniéré ou comme moi se régaler d’un pareil soin (comme les fruits, l’auteur à apporter un soin extrême et respectueux aux mots). Véritable respect porté à la langue française qui bénéficie là d’un hommage rare doublé d’un amour pour un peuple toujours très porté sur les traditions et qui attachent (contrairement à nous autres aux européens) une importance cruciale voire une dévotion à Dame Nature et à ses richesses.
Exquis. Un immense bravo pour ce texte (justement primé) qui, j’espère en appellera d’autres. W |
nico84
18/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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D'accord avec les commentateurs précédents. Quelle écriture précieuse qui fait plaisir à lire. Lentement aussi lentement que ce repas nocturne. Ton écriture est comme lui, raffiné, et soupesé maintes fois afin d'en retirer le meilleur.
Bravo pour ces mots remplis de force et de douceurs. |
Anonyme
31/3/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Des lignes qui mettent l'eau à la bouche...
Splendide de poésie, de tendresse, de douleur, de sourires, d'effluves épicés. J'ai dégusté ce texte finement écrit où l'ambiance nous pose à côté de Yuan en nous conviant à son rituel. Merci. |
Anonyme
31/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce que je n'ai pas goûté dans ce texte culinaire : la "virgulite" qui le hache sans nécessité aucune. C'est une affection qui atteint essentiellement les cuisiniers d'origine asiatique et qui réduit la nourriture, comme ce texte, à de menus morceaux... Peut-être qu'avec une paille en guise de baguettes ?
J'ai également appris que les fourmis chinoises jubilaient. Ceci étant, ça n'a lieu que tous les cinquante ans (pas comme les virgules qui, elles...). Et puis, j'aime bien le glouglou de la compote. « ou femmes secrètes, conçues dans l'imaginaire masculin jamais rassasié d'émotions sensuelles. » : affirmation purement gratuite, tous les hommes vous le diront. Malgré tout un bon texte, quoique un peu trop descriptif. Mais, aurait-il pu en être autrement ? |
JPDESGRANGE
4/10/2010
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Commentaire modéré
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victhis0
2/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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lu avec retard mais avec plaisir, comme tout le monde.
Je pointerais juste un peu de préciosité dans un style par ailleurs impeccable. J'ai eu l'eau à la bouche durant toute cette lecture...Pour un gourmand comme moi, quel bonheur ! Seconde nouvellelue de cet auteur fortiche, et toujours la (toute petite) déception sur le fond de l'histoire qui s'efface trop à mon goût sur sa forme |
moschen
16/11/2014
a aimé ce texte
Bien
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J’ai bien aimé le coté exotique de l’histoire, ce qu’elle nous apprend de leur mode de vie, des rituels mais j’ai regretté une manière d’écrire procédant trop par une suite d’affirmations comme s’il s’agissait d’un commentateur maîtrisant son sujet et posant le contexte d’un documentaire. Il me semble que cette façon trop distancié du sujet nuit à l’empathie que le lecteur peut avoir pour le personnage principal. On voit distinctement ce qu’il fait, on nous explique pourquoi mais il nous est difficile de prendre sa place, de sentir ses émotions.
Sur l’un …une théière attendait … sur l’autre une cassolette attendait… Je suggère d’éviter les adjectifs vague « une centaine -de recettes- peut-être, multiples boites, quelques jours après sa mort » Quelques sonorités pourraient être retravaillées : Dans son visage émacié, … barbichette clairsemée …. Sourire plein de sérénité. La raison de sa longue durée – longévité ? (à lui ?) Cordialement |