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ANIMAL
10/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau texte plein de pudeur et d'émotion. L'enfance ouvrant les yeux sur la brutalité rapace du monde des adultes. Etre un enfant sensible n'a jamais été facile à porter, que ce soit à la campagne ou à la ville.
L'écriture est simple et agréable, le thème joliment traité. Il ressort du texte que malgré ses désillusions, cet enfant est devenu un homme sans rancune ni amertume, sans renoncement non plus à ses principes. C'est très touchant. Bravo pour les descriptions de la nature et de ses hôtes. |
Anonyme
11/1/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Magnifique ! Si j'en crois le préambule, c'est un texte qui a déjà cueilli quelques lauriers et pour cause... J'ai retrouvé ici tout ce que j'ai connu dans les fermes de mon enfance : la valeur du travail, certes, mais surtout l'apreté au gain, la chasse aux bouches inutiles, ne serait-ce qu'un chien trop vieux, (ici on les pendait pour économiser une cartouche !), la bête, quelle qu'elle soit qu'on ne regarde qu'au travers de sa valeur marchande, aucun sentiment, juste l'argent, encore et toujours l'argent...
Et ce gamin, sensible, poète et rêveur, qui n'a pas sa place dans ce monde de brutes... Quant à l'écriture, un véritable régal du début à la fin : soignée, précise dans le moindre détail ; on sent chez l'auteur, en plus d'une parfaite connaissance de la nature, l'amour qu'il lui porte... Pour moi, c'est un texte vraiment exceptionnel tant par le thème que pour la forme. |
florilange
11/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Beaucoup de jolies choses, dans ce texte, encore qu'il paraisse surprenant que tant de vies coexistent dans un seul et même arbre. L'auteur est amoureux de la nature et le dit bien.
J'aime la comparaison entre l'isolement du rouquin dans sa famille et la truie qui ne veut pas du cochonnet différent des autres. Ce qui est normal chez les animaux a des conséquences graves chez l'humain. Le narrateur reste inadapté. Il ne s'ancre pas dans le présent. Seule conclusion : sa vie est d'errer sans espoir. Le style est agréable malgré cette fin. |
Anonyme
13/1/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Ce n'est pas désagréable à lire, le style est simple, sans trop de fioritures et sans maladresses.
Mais je trouve l'histoire assez classique, sans réelle intrigue, sans vrais rebondissements. Elle n'est en soi pas mauvaise, mais elle ne m'a pas fait vibrer malheureusement. Je reconnais donc un talent certain à l'auteur, mais il faudrait un texte qui prenne un peu plus de risques. |
Chene
16/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je commente assez peu souvent les nouvelles. Le titre "feuille de chêne" ne pouvait que m'attirer... Et je n'ai pas été déçu par ma lecture, bien au contraire. Comme Alexandre, sont revenus à cette lecture les souvenirs qui ont construit une grande part de ma jeunesse à la ferme du grand-père paternel. Le texte est fluide et les descriptions animalières et botaniques sont d'une justesse appréciée. Les "personnages" décrits par le narrateur sont parfaitement crédibles et renvoient au monde rude et âpre de la vie à la campagne avant que l'agriculture intensive ne transforme les paysages bocagers en mornes platitudes. Le narrateur lui-même a ce côté décalé qui contraste très bien avec la réalité paysanne ancrée dans la terre où les sentiments n'avaient que peu de place... Qui n'a pas connu l'hiver 56 ne peut comprendre toute la justesse relatée dans l'évocation des pertes subies dans l'élevage... Si ce texte a déjà été honoré, ça ne m'étonne guère. Mais je peux comprendre que cette nouvelle ne dise rien à celles et ceux qui n'ont connu que l'environnement urbain dans leur histoire de vie. La nature maîtrisée, les paysages façonnés par les paysans dans les années 50 et 60 du siècle dernier sont la toile de fond de cette nouvelle... Il ne reste de ces paysages que de trop rares reliques fragmentées... Merci pour la qualité de cet écrit qui recrée par les mots cette campagne bien malmenée depuis. Cordialement Chene... |
widjet
16/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une fois encore, l’auteur séduit par sa plume, ciselée, riche et délicate qui contraste avec la rugosité voire la cruauté du récit. Une histoire touchante doublée d’un hommage poétique sur Dame Nature sans niaiserie, un souvenir d’enfance écrite à hauteur d’homme.
J’aime particulièrement cette émouvante tirade : Aujourd'hui, devenu adulte, la désespérance est ma compagne. Je suis resté ce que j'étais : un inadapté, un étouffé, un rebelle selon l'opinion bien-pensante, un poète inutile dont le chant d'amour est rendu inaudible dans la cacophonie brutale du monde. Je suis resté un coureur des bois, un vagabond étoilé, l'ami des oiseaux, des fleurs et des arbres, celui qui veille sur la cache des biches, qui parle aux poissons des rivières, un raté, un impécunieux et cela me suffit. C’est quelquefois très précieux dans la forme, un tantinet chargé aussi, mais une telle écriture est rare dans nos contrées oniriennes et le travail, l’amour du verbe se ressent à chaque phrase. L’auteur est un gourmet. Je préfère m’en réjouir. Widjet |
Anonyme
16/1/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Décidément, je n'ai pas fini d'être surpris sur ce site...
Bon, plus sérieusement, j'ai été un peu déçu par ce texte. Je l'ai trouvé moins bon que les précédents. Le style m'est apparu précieux parfois (oui, oui, c'est moi qui dis ça) et inutilement chargé. Attention aussi à certaines tournures qui me paraissent limites : "Tout faisait ma joie : nichés dans l'articulation d'une branche, dans leur nid feutré de toiles d'araignée, j'observais la croissance des petits de la mésange bleue " La phrase me parait inutilement complexe et plutôt bancale. Tel quel, le "nichés" semble plus s'adresser au gamin qu'aux oisillons et le pluriel, du coup, surprend. Par ailleurs, j'ai trouvé le fond du récit un peu trop explicite. L'analogie entre le cochonnet et le rouquin par exemple avait-elle besoin d'être soulignée. C'est faire peu confiance au lecteur tout de même. J'ai trouvé aussi l'accumulation des problèmes du narrateur un peu trop lourde : incompris, mère morte durant sa naissance, rouquin... Ses réactions m'ont semblé aussi excessives, quand on arrache une feuille de l'arbre par exemple. Je comprends l'intention mais j'ai trouvé tout ça un peu chargé, avec une sorte de faculté à se lamenter qui ne m'a pas convaincu. Le fait qu'à l'âge d'homme, il n'ait pas réussi à faire le deuil de ses vicissitudes, qu'il n'ait pas pu les surmonter et qu'il reste ce même enfant incompris de tous lui enlève beaucoup de sa sympathie, , à mon sens en tout cas. Autre chose qui n'a rien à voir : est-ce bien nécessaire de mentionner les prix reçus ? Cela a-t-il pour but de nous inciter à aimer le texte ou est-ce une simple obligation contractuelle, je m'interroge. |
Anonyme
16/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour vinvigneron
Quel beau texte ! Et quelle belle plume ! Richesse du vocabulaire, soin apporté à la description des uns et de tous les autres font de cette histoire une aventure qui demeure longtemps après que la page soit tournée. Juste un petit quelque chose, mais pourquoi pas après tout, ce cri que l'enfant pousse quand le frère arrache une feuille au chêne. Ce désespoir je ne sais pas, j'ai pleuré, petite, en voyant tomber un arbre remplacé par un immeuble, mais je dois reconnaître que j'arrachais les feuilles d'un autre sans en souffrir, bien qu'il me soit arrivé de me demander si l'arbre ne souffrait pas lorsque je lui volais ses fruits. Je ne sais pas, c'est juste mais peut-être un peu trop cette réaction qui cadre pourtant, fatalement, inéluctablement avec le fait que cet enfant inadapté déjà à son environnement soit devenu un adulte... inadapté. Très beau texte, qui laisse en bouche un précieux goût doux-amer. Bravo. Et merci. |
shanne
16/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Une nouvelle qui retrace bien le système humain, ici, le système familial. Etre différent, le rejet pour différentes raisons, ici, la naissance est associée à la mort de la mère et au climat rude qui a causé des pertes. Difficile de vivre avec ce titre et même les petits moments de bonheur, nous les payons un jour, .ah, famille quand tu nous tiens... Malheureusement cette plaie cicatrise difficilement, il faut accepter cette différence et ce n'est pas toujours facile. Là, il y a a la grand mère qui aide à dépasser ces moments de souffrance Touchée par cette lecture, oui, je le suis et je vous dis bravo |
Automnale
16/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme ce texte est magnifique, touchant et poétique !
J'ai aimé le tout début, bref, seul sur une ligne : "Dans mon enfance, j'avais un ami". Le ton est ainsi donné. J'ai aimé les appellations : Feuille de chêne, Vieux bonhomme (le pointer fatigué des chasses de sa jeunesse !), Belle demoiselle (la vieille truie !), Petit frère (le cochonnet). J'ignorais que le geai faisait "crak-crak" et même que ce cri était annonciateur de pluie ! Je ne connaissais pas la sittelle, cette acrobate, ni le moyen-duc avec ses beaux yeux orangés ! J'ai entendu le père déclarant haut et fort : "La ferme a besoin de bras, pas d'un poète"... Je vais penser longtemps à ce petit garçon, roux de la tête aux pieds, né le jour du décès de sa mère et durant un hiver si rude qu'il avait fait périr la moitié du bétail. Oh ! Lala... Je penserai, également, aux yeux des soeurs, tellement bien mariées (mais pas selon leur coeur) qu'ils en ont perdu leur clarté ! Feuille de chêne, dans son genre, n'a rien à envier à Poil de Carotte ou à Brasse-Bouillon. Son histoire, à lire et relire, fera, me semble-t-il, la joie des passionnés de la nature et donnera un grand bol d'air frais aux citadins (et citadines !). Merci beaucoup, Vinvigneron, pour cette escapade ô combien sentimentale. |
Anonyme
16/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour vinvigneron
Vous choquerai-je si je vous dis que votre nouvelle m'a fait jubiler ? Non que je me réjouisse des malheurs de ce petit frère de "poil de carotte" ou du tragique destin de son porcelet. J'ai tout de même un cœur. Mais plus qu'à l'intrigue, j'ai été sensible à la qualité de votre écriture. Elle est tout ce que j'aime, simple, fluide, colorée. Le lecteur devient tout de suite le copain du narrateur et la ferme lui devient familière. Perché comme lui sur une branche du chêne, il observe à ses côtés le passage des geais et le vol des lucanes. Votre nouvelle ayant été honorée, on éprouve quelque scrupule à émettre des réserves. Tant pis, j'y vais. Le premier paragraphe tue le suspense. Dès la naissance du porcelet, on a compris. Seule la qualité de votre écriture retient encore l'attention du lecteur. j'aurais préféré que vous commenciez ainsi: "A huit ans..... " De même j'ai décroché dans la dernière partie. J'aurais préféré que la nouvelle s'arrêtât au décès du porcelet. Elle y eut gagné en densité. Ne le prenez pas mal et ne retenez de ce commentaire que la première partie, celle où je vous ai fait part du plaisir que m'a procuré ce récit bucolique. |
Manuel
16/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a eu avant moi, vingt commentaires et je crois que tout ce qui pouvait être dit de positif, a été cité.
Je fais mien tous ces éloges; et je suis trés heureux d'avoir lu ce texte. Il m'a apaisé et fait découvrir la vie à la ferme d'un autre oeil. |
Anonyme
16/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
j'ai trouvé votre texte très émouvant.. Ce qui m'a le plus touché c'est la solitude de cet enfant sensible dans ce monde dur de la ferme où les animaux ne sont que des moyens pour vivre .. Lorsque l'on est (nait) ainsi dans un monde à l'opposé de soi on est un étranger, incompris dans un monde que l'on ne comprends pas non plus ... Cette sensiblité ne peut qu'être que souffrance dans cet univers, et la relation que l'on peut avoir avec le monde plus tard sera difficile. Je trouve que tout cela est parfaitement bien rendu. L'écriture est belle. La vie foisonnante de la nature est parfaitement rendue. Ma seule réserve est que l'histoire n'est pas originale en soi, d'autres écrivains se sont essayés à ce thème. Bonne continuation |
xuanvincent
17/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Merci à l'auteur pour cette belle nouvelle.
J'ai apprécié l'écriture de ce texte - à l'écriture soignée - et le récit, cette tranche de vie, la nostalgie de l'enfance qui s'en dégage. L'insertion des dialogues dans le récit m'a de même paru réussie. Bonne continuation. |
MissGavroche
18/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cette Nouvelle est très bien écrite, les description y sont précises sans être lourdes. Le personnage central, ce petit rouquin malheureux est très attachant.
Cependant sur le fond l'histoire est très voire peut-être trop banale, l'amitié du paria de la famille et du vilain petit canard un peu trop "téléphoné". |
Marite
18/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte magnifiquement écrit. La simplicité et la richesse dU vocabulaire évoquent avec justesse la réalité de la vie à la campagne où chacun a une tâche à accomplir, à chaque instant, essentielle pour la survie. Mais au milieu de la rudesse et des obligations du quotidien, ne sont pas oubliés quelques éclats de lumière: la tendresse de la grand-mère, l'arbre favori qui devient un compagnon et abrite la vie sous ses multiples formes, l'ami chien puis le cochonnet.
Apprentissage sur le tas de la dureté et de la douleur de la part des hommes mais aussi de la douceur et de la beauté de la nature. Juste équilibre à trouver car la vie est ainsi faite. Personnage attachant qui nous dévoile, en quelques mots, peut-être sans qu'il ne s'en rende compte, la cause de sa désespérance, de sa solitude et de son inadaptation: "il aura tué tout ce que j'aimais." Il semble qu'il soit resté enlisé dans une rancoeur persistante et tenace envers son père et cela ne lui a pas permis de passer ou de "voir" autre chose. J'ai pleinement apprécié cette lecture de qualité tant par la forme que par le fond et le titre "Feuille de chêne" est parfaitement adapté. Bravo et merci Vinvigneron pour cet agréable moment. |
Faolan
18/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une belle histoire, ode à la nature sur fond de vilain petit canard. Le scénario est classique et sans grand rebondissement mais globalement (certaines phrases m'ont quelques fois semblées assez lourdes) la qualité de l'écriture permet de ne pas décrocher.
L'ambiance est bien rendue et les personnalités des personnages bien dépeintes en peu de mots. Je félicite l'auteure pour l'obtention de son prix mais je m'interroge sur le choix de le placer en fin de texte. |
Cortese
18/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très très beau texte, qui se lit avec grand plaisir bien que l'histoire soit plutôt simple. J'ai vraiment beaucoup aimé, mais je ne sais trop dire pourquoi...
Quelques très belles trouvailles et un rythme dans l'écriture qui porte la lecture sans difficulté. Ça sonne bien ! Et puis l'enfance, le paradis perdu, est rendu avec tant de délicatesse qu'on ne peut que succomber. Il y a vraiment une belle cohérence de l'ensemble, ça sent la grande maîtrise... Bravo ! |
Anonyme
19/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Oh c'est beau.
Une belle, vraiment belle écriture. Simple. Naturelle. Sur la forme, j'adhère totalement, les descriptions sont un pur régal. Par contre, sur le fond, je suis beaucoup moins touchée. L'histoire est délicate mais ne me capte pas vraiment. La fin, en particulier, ne m'accroche pas. Je lis en admirant les mots mais sans parvenir à y pénétrer vraiment. Dommage, j'aurais voulu voyager. Merci, néanmoins, pour ces mots. |
Anonyme
30/1/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je suis conquise par ces sentiments simples et purs, ainsi que par l'écriture appliquée dans cette nouvelle.
Magnifique ! |