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Jemabi
25/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Cette nouvelle très bien écrite repose sur une situation dans laquelle il est aisé de se plonger en tant que lecteur parce que c'est visuellement parlant et que les personnages sont bien campés, un peu à la façon d'une bande dessinée. On imagine sans mal la petite vieille aigrie et solitaire attachée à ses joyaux comme à la prunelle de ses yeux, de même qu'on imagine de l'autre côté du voisinage la narratrice se prenant d'affection pour le pauvre chien privé de nourriture. Un tableau d'ensemble qui, sur le ton de l'humour, en dit long sur la solitude des êtres humains et sur le destin des animaux, avec en prime une happy end subtile et bien amenée.
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Dameer
4/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Hello Vinvigneron,
Voilà raconté sous un mode léger un drame humain du quotidien : celui de Mme Gladys Templeton. Dépeinte comme une momie avare, c'est en réalité une veuve qui ne s'est pas remise du décès de son mari. Ses revenus ont certainement diminué, et donc son train de vie, mais surtout elle n'a plus de goût à soigner son apparence, sa maison, son environnement, son jardin, ses animaux. Elle a lâché prise sur tout. Sa seule consolation : ses bijoux. A travers eux elle doit revivre les jours glorieux en Inde avec son mari. La partie amusante est la migration progressive des animaux : d'abord le chat, puis la tortue, puis s'il le pouvait le chien ! Chien en apparence très doux, mais auquel il ne faut pas se fier : "Dans la pénombre ses yeux d'or scintillèrent comme des lampes". On sent le drame venir ! Ce rubis qui luit au milieu d'un petit tas d'ossements résume de façon condensée ce qui s'est joué à la fin. Perso, je ferais euthanasier le chien ! |
Yakamoz
6/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Une nouvelle histoire de chien, mais ici le protagoniste canin ne se contente pas d’un croc-en-jambe mais boulotte entièrement une colonelle, ne laissant que les os ! On ne la plaindra pas car elle est si peu sympathique et finalement la vengeance du danois n’est que justice ! Un texte très bien écrit, fluide et plaisant à lire, émaillé de descriptions qui sonnent juste.
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Cleamolettre
11/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Une lecture plaisante à l'écriture riche et détaillée, les descriptions font mouche, les portraits sont bien campés et l'humour sous-jacent est agréable. j'ai particulièrement apprécié l'arrivée minérale de la tortue qui m'a bien fait sourire. J'ai eu de la peine pour le Danois jusqu'à la fin à la fois malicieuse (comme ses yeux) et cruelle pour la veuve. Avec un détail qui me gêne : le petit tas d'ossement évoqué me parait être celui de la main uniquement, sauf à croire que le chien aurait mangé tout le reste de la vieille avarde, os compris, j'en déduis qu'il n'a croqué que sa main baguée, et je me demande donc où est passé le reste ! Et, plus globalement, j'ai trouvé la multitude de descriptions un peu longue, j'aurai aimé entrer un peu plus vite dans l'histoire. |
MarieL
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un récit qui accroche le lecteur dès le début, la lecture se poursuit avec le plus grand intérêt, les personnages sont vivants et la scène, stupéfiante !
Une bonne progression également, de l'humour (noir) et une chute à la hauteur de l'ensemble. J'ai vraiment beaucoup aimé ! |
Malitorne
15/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Davantage horrible qu'amusant, voilà un texte original et très bien écrit. C'est un plaisir de parcourir des lignes d'un tel niveau, une véritable délectation pour des cerveaux littéraires.
On a tous souffert de voir des chiens attachés plus que de raison, maudit la cruauté de leurs maîtres et souhaité briser les chaînes. Vous offrez là un texte vengeur pour ces pauvres animaux. Même si la fin n'est pas crédible, elle demeure hautement symbolique. |
jypel34
14/12/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Le « danois de la colonelle » est une nouvelle bien écrite qui mêle habilement humour noir et critique sociale. L'écriture fluide et imagée crée une atmosphère captivante, avec des descriptions particulièrement vivantes qui plongent le lecteur dans l'univers du récit.
Les personnages sont bien campés, notamment Madame Templeton, dépeinte comme une veuve avare et isolée, et Plume, le danois maltraité. L'auteur excelle dans l'art de créer des images saisissantes, comme la comparaison de la veuve à "une momie friable". Le symbolisme est subtilement intégré, avec le rubis représentant à la fois l'avarice de la veuve et sa chute finale. La progression narrative est plutôt efficace, maintenant la tension jusqu'à la chute surprenante. Cependant, quelques points pourraient être améliorés. Les descriptions sont riches mais peuvent parfois ralentir le rythme de l'histoire. La fin, quoique frappante et symboliquement forte, pourrait être perçue comme peu crédible. Pour renforcer le récit, il faudrait peut-être équilibrer davantage les passages descriptifs et narratifs, développer plus subtilement la transformation psychologique du chien, et aussi approfondir le contexte historique du personnage de la colonelle. L'intégration de dialogues pourrait aussi dynamiser les scènes. Malgré ces points mineurs, la nouvelle reste captivante avec une réflexion sur des thèmes tels que la solitude, la cruauté envers les animaux et la justice |
Salima
28/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Un grand compliment pour la belle écriture. Vocabulaire et grammaire sont clairs, riches et précis, c'est un vrai plaisir de lecture.
Il me semble qu'une réorganisation des informations ici aurait mieux respecté la logique de l'énonciation : [Son voisinage silencieux ne me gênait pas], bien que je subisse les conséquences de son extrême ladrerie. Ainsi, "le voisinage silencieux" fait le lien avec ce qui précède, et "les conséquences" introduisent ce qui va suivre. J'aurais aussi conseillé soit de réunir les deux paragraphes en un seul, puisque le premier indique l'émigration de deux locataires, donc les deux pourraient être présentés dans un même paragraphe, soit d'indiquer en tête du deuxième paragraphe que l'idée précédente se poursuit, en utilisant un petit "en effet" ou similaire. [...] Il n'était pas venu seul ¶Saut de paragraphe¶ Un matin, je vis une pierre nouvelle dans mon jardin, pierre qui, la veille encore, ornait un massif de rocaille chez ma voisine. Est-ce un happy-end ? Je ne suis pas sûre. Dans la réalité, les animaux sont condamnés à la peine de mort pour s'attaquer aux hommes. Et la pauvre colonelle, malgré tous ses défauts, ou à cause d'eux, me fait de la peine. Elle mr rappelle J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, de Victor Hugo. Elle serait l'araignée vivant dans un jardin d'orties. Mais il y a une touche surréaliste dans cette nouvelle, qui donne à penser que le chien finira tranquillement ses jours dans le jardin d'à côté. J'ai bien aimé. |