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Shepard
1/9/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour !
J'admets que l'incipit a faillit me faire décrocher d'emblée... Hum je l'ai trouvé un peu trop niais (il revient plus tard dans l'histoire). D'autant que, bien sûr que dans le noir, impossible de voir le bleu des yeux. Où n'importe quel autre couleur... ! Heureusement, l'auteur n'abuse ensuite pas trop de ce type de formulations. Enfin, il y a quand même la première phrase, mais ce n'est pas tant la phrase en elle même, mais le fait qu'il fasse nuit (de ce que j'ai compris par la suite). Donc le ciel n'est pas bleu à ce moment là, et j'ai trouvé la phrase en décalage. Bon ensuite, je vais faire le rabat-joie... "lorsque leurs trajectoires se croisent, ou qu’ils rentrent dans le champ gravitationnel d’une planète, le choc est fatal pour eux. Afin de réduire ce type d’accident, le Tout-puissant a parsemé le ciel de lanternes, les étoiles, ainsi les chérubins n’ont qu’à les suivre pour retrouver leur chemin." J'ai eu un peu du mal avec cette théorie, bien que je comprends qu'elle soit fantasque, ce n'est pas l'aspect mythologique qui me dérange mais plutôt l'absence de consistance interne. Je veux dire, les étoiles (lanternes) ont un champ gravitationnel bien plus puissant que celui des planètes donc ça ne résout pas vraiment le problème...! Après, depuis l'espace, on voit des milliers d'étoiles, l'aspect 'corridor', bon... D'ailleurs la phrase "la noirceur de l'espace" m'a faite sourire. D'accord, je rationalise trop ? La suite se passe, j'ai bien aimé l'histoire du pub. Elle est crédible. Et elle ne tombe pas dans le niais comme le dialogue d'avant (à mon goût). Bon finalement elle lâche son mec sans trop sourciller. J'ai trouvé l'opposition "bol de café" et baiser amusante, oui en effet ça n'a rien à voir... "Dans le cristallin de ses pupilles, la licorne de la constellation des gémeaux me fixe." -> Une dernière image sympathique. Avec celle-ci je trouve que le 't'as de beaux yeux' est peut-être en trop. Je sais que c'est le thème mais je trouve que l'image que se suffit a elle-même. Je suis assez partagé... Il y a des traits d'humour sympas mais quelques répliques un peu forcée dans le romantisme (un peu plus de simplicité ne m'aurait pas dérangé). Bon au moins on a évité le "tes yeux sont des étoiles tombées du ciel" ou je ne sais quoi... |
Anonyme
8/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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C'est étonnant comme le thème du concours a développé beaucoup de textes romantiques. Remarquez, c'est un peu logique ! Le vôtre est plaisant, bien écrit, les passages sur les interprétations des étoiles peut-être un tantinet trop longs. Pas grand chose à dire de plus sur cette histoire loin d'être transcendantale mais certes pas désagréable.
(Chez moi, mon "petit copain" on dit mon "keum"). |
carbona
23/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Je commence par vous présenter les remarques au fil de ma deuxième lecture. - "on aurait dit que danser est facile." < on dirait que - "la voûte céleste est sublime. On dirait qu'elle est harnachée d'un tapis d'orient." < ouch, voûte céleste, super cliché, super lourd, tapis d'orient, pareil, le tout donne un passage dur à avaler - "Quand les lumières de la ferme ne sont plus qu'un point au loin," < j'aime, simple, imagé, efficace et sans chichi ! - " Le tapis d'étoiles se rapproche" < bof, même chose que voûte céleste, "les étoiles suffiraient ou un autre mot mais le "tapis" est en trop -Jacynthe a peut-être une voix de velours mais elle n'a pas l'art de raconter des histoires. Sa légende sur les étoiles est imbuvable, on dirait un copier-coller d'une encyclopédie ou en tout cas d'une trace écrite, rien qui ne se laisse entendre à l'oral. - Et le mec qui en redemande, c'est un supplice. Je comprends qu'il essaie de "coller de vraies images à ces contes épiques", et je le soutiens car c'est pas chose facile. - "Pourquoi doit-on faire un vœu lorsqu’il y a des étoiles filantes ? dis-je pour l’inciter à me raconter davantage." < il en redemande encore, visiblement ça lui plaît beaucoup, je m'incline - C’est d’une femme pareille que j’ai toujours rêvé < dont, non ? -"Je crois que c’est le bleu de tes yeux qui donne sa couleur au ciel…" < j'aime bien, c'est mimi - "Le vent souffle sa brise légère qui courbe l’échine des tiges de dactyles" < courbe l'échine, pas très approprié je trouve - "ses talents culinaires" < Jacynthe est serveuse ou cuistot ? Peut-être les deux, mais ce n'est pas très clair - "qui exprime avec force l’empathie qu’elle a pour les autres. " < enlever le "qui", "qu'elle a pour les autres", maladroit - "C’est une situation ambigüe qui nous a mis en contact" < qui nous a mis en contact, pas très joli - "elle se pointe" < pas joli non plus - " À toutes les trois minutes elle s’emmenait " < s'emmenait ? - "jaser" < je ne connaissais ce verbe que dans le sens de "médire, raconter des potins" - "elle aspirait poursuivre ses études " < aspirait à, non ? - "Ma grand-sœur me disait que parfois le « non » d’une fille pouvait signifier un « oui » < j'aime ! - "Rien à voir avec le bol de café matinal dans lequel on trempe les lèvres." < pour le coup, la comparaison manque de poésie - "je sens son corps se ramollir" < pas très joli ramollir - "la chevelure des dactyles," < chevelure, too much la personnification des dactyles - "nous vibrons en phase ", bof, ça nous sort de l'instant - "C’est son corsage qui en premier constitue la base du tas" < le tas, pas joli - "Quand sa jupe et mon pantalon vont rejoindre le tas" < répétition de tas, toujours pas joli - "et que nos sous-vêtements au dessus du monticule font penser à la crête d’une montagne en hiver," < comprends pas trop l'intervention de cette soudaine et étrange comparaison - "La voute céleste chavire" < encore elle, fichue voûte - "pour créer des supernovas," < souvenir douloureux de la leçon d'astronomie de Jacynthe quelques minutes plus tôt. - "ou l’enivrement de l’extase qui nous arrache le cri ultime…" < un peu excessif ce passage En conclusion, un texte à l'écriture irrégulière, tantôt de grandes envolées poétiques (ou plutôt clichés) et tantôt un langage beaucoup plus relâché, pas très adéquat. Et entre tout ça, des passages à l'écriture belle et simple également. Cette scène sympathique de la grange a pour moi été gâchée par le discours de Jacynthe qui sonne faux et qui n'est pas propice à un dialogue qui se voudrait plus vif et spontané. Le romantisme en a pris un coup. Le court passage de la montée en force du plaisir lors de la partie de grimpette est aussi à retravailler selon moi. Merci pour cette lecture. |
AlexC
15/9/2015
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
Tout d’abord, je trouve que le thème du concours n’est présent que de manière superficielle dans le texte. Or la consigne était : "Les yeux doivent être un élément déterminant de l'histoire et pas un simple détail de l’intrigue.” D’autre part en ce qui concerne la nouvelle en elle-même, je ne suis pas un grand fan. L’intrigue étant ultra simpliste et banale, il s’agissait d’intégrer la dimension astronomique (et mythologique) pour pimenter la rencontre. La rendre unique et poétique. Or, en partie à cause du manque de poésie de l’écriture et en partie à cause du manque de profondeur et d’inspiration du propos, je ne suis pas parvenu à m'en émouvoir. Quelques remarques : - Le premier passage de légendes n’est pas très fluide, ni très clair. - Utiliser le subjonctif quand c’est nécessaire. - “C’est une femme pareille que j’ai toujours rêvé” dont j’ai toujours rêvée : mais surtout pourquoi ? expliquez nous mieux qu’est-ce qui la rend si unique aux yeux du narrateur ? - “tu sais bien que non” la réponse manque de mordant, c’est banal et sans saveur, rigide et surprenant pour une fille qui tire la main d’un garçon pour regarder les étoiles et lui raconter des histoires extraordinaires alors qu’elle a un copain - Au pub, si elle sert, elle ne cuisine pas : “plus pour ses grâces que pour ses talents culinaires” - le “tas” ne m’inspire rien, désolé - “chum” pourquoi ne pas employer un mot que tout le monde connait ? mec, copain, petit-copain... Je tique : - “l’ultime invité à me pointer” - "Jacinthe se trémousse sur un rythme Hip-hop et l'appareil photo qu'elle traîne en bandoulière suit son corps svelte dans les arabesques qu'elle trace.” - "La musique s'imbrique dans chacun de ses gestes, un peu comme si c'était eux qui en façonnaient les notes.” - “Les lanternes ont une durée de vie, ensuite meurent.” - "Si de la terre on les voit autant rapprochées, dans le ciel elles sont séparées d’années-lumière.” - "Le sort a cette manie d’ironiser qui déstabilise…” - "cela aurait frisé le harcèlement s’il n’y avait pas eu ses manquements de la semaine d’avant.” - "À toutes les trois minutes elle s’emmenait et me demandait” - "qu’elle aspirait poursuivre” - “l’enivrement de l’extase” la licorne de la constellation des gémeaux me fixe.” un adjectif pour finir ici peut être… Bonne continuation |
Bidis
23/9/2015
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Quand Jacynthe dit : "Viens j'ai à te parler" me voilà, lectrice prosaïque et curieuse, très intéressée par ce qui va suivre. Je ne doute pas que ce que raconte Jacynthe est très beau, très poétique, mais voilà : je ne suis pas à la hauteur d'une telle envolée lyrique, et les légendes m'excitent moyen. Quand on en sort enfin, on entre dans une histoire sentimentale qui ne me passionne pas non plus, même quand cela revêt un petit côté charnel.
En définitive et pour tout dire, je me suis un peu ennuyée. J'en suis vraiment désolée. |
hersen
23/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Des copains qui font une fête dans une grange, de la musique, c'est l'été et une super nana (ah bon, vous trouvez ? ) et un super beau mec (oh ben si, quand même ! ) tout ce qu'il faut pour faire une petite histoire sympa.
Il est dommage que les explications du monde stellaire ait été un peu longues. Le gars a été patient, mais je le soupçonne d'avoir eu autre chose en tête tout au long de la leçon. Mais je les aime bien tous les deux. J'ai une petite pensée émue pour le chum qui n'est encore au courant de rien, mais c'est la vie, n'est-ce pas ? Un style plus simple aurait sans doute été mieux indiqué et certainement plus parlant. Cette impression de lourdeur efface un peu ce côté fraîcheur que j'aime. Et puis, bon, autant l'avouer tout de suite : un texte émaillé de québécismes m'est tout de suite sympathique. Mais je jase, je jase... Merci. |
Anonyme
23/9/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je n'ai pas du tout accroché, car le style est trop à l'eau de rose et il ne se passe rien... ou si peu. J'aurais souhaité quelque chose de plus inventif, car ici il n'y a aucune surprise. Cette scène a été jouée mille et une fois et il n'y a pas grand-chose qu'on ne sache déjà. Désolé pour ce commentaire un peu dur. Wall-E |
Pascal31
4/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une nouvelle assez sympathique, peut-être un chouïa longue (l'ennui frise, parfois). Quelques tournures de phrase et choix de mots m'ont gêné ("À la voir faire, on aurait dit que danser est facile", "ses cheveux châtain clair reflètent la lumière des lanternes célestes", "C’est son corsage qui en premier constitue la base du tas", etc.) mais d'autres passages sont quasi poétiques ("On dirait qu’elle est harnachée d’un tapis d’Orient", "Et même si le vent a cessé de jouer dans la chevelure des dactyles", etc.)
J'ai trouvé l'histoire en elle-même plutôt gentillette, le passage dans le pub étant le plus abouti à mon goût. La phrase de conclusion, elle, me laisse pantois... En résumé, un récit assez bien écrit qui ne m'a que moyennement convaincu. |