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Anonyme
6/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Des hauts et des bas dans ma lecture.
Les hauts ? La fin incontestablement. Exprimée avec justesse et une véritable émotion. Le rythme de la nouvelle aussi. Alternant paix et nervosité. Les bas ? Certains passages qui sonnent un peu creux, trop éloignés de la réalité. A mon avis. Et je regrette vraiment l'absence de ressenti autre que physique pendant les 2 premiers tiers du texte. Je trouve cela dommage (on ne me fera en effet pas croire que c'est juste parce c'est elle qui "lui a volé son pucelage" qu'il se souvient d'elle avec une telle force !) Mais je suis peut-être incorrigiblement romantique (seulement à placer le centre du récit dans une grange, on m'y invite aussi !) Merci pour cette lecture, dans l'ensemble très agréable ! |
Flupke
9/9/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour,
Pas vraiment de remarque constructive à faire, tant je suis époustouflé par la beauté de l'écriture, du style maitrisé et mature. Je me suis régalé. Une superbe évocation, très réussie. Merci ! |
shanne
11/9/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je ne veux pas prendre trop de temps pour libérer ce texte de mon espace lecture....Une notion de temps bien décrite, j'ai marché à vos côtés dans la pluie et dans le temps. Une nouvelle que je trouve superbe. Oui, le temps régurgite les excédants d'eau mais sourire, je n'ai pas trente cinq ans... Bravo et un grand merci à vous |
Myriam
12/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une alternance de prose brûlante, souvenir intact d'un premier amour fondateur, et de poésie contemplative, haïkus mélancoliques et évocateurs.
L'on passe sans heurts de l'une à l'autre, et se construit ainsi une nostalgie imagée et vivante, mêlant les âges dans un même temps (intelligent d'avoir choisi le présent de narration pour renforcer la force du souvenir). De belles trouvailles d'écriture, "qui les délestera de leurs fards d'eau ? ", " Le froid s'insinue dans les trous de mémoire." "J'ai beau frotter mes souvenirs, tu es une silhouette qui a la peau dure... ", même si le "tu " au milieu des "elle" surprend. A d'autres moments, j'ai regretté la banalité de certaines phrases, de certains termes: "La saison des orages est passée, celle des tourments a débuté. ", ou "un peu comme si la routine infernale avait érodé ses motivations. ", un peu lourd. "Les ruelles qui m'accompagnaient vers l'antre de mes ébats se languissent, orphelines de mon pas léger.", le début est lourd aussi, mais la fin ("orphelines...") très belle. Les mots "pucelage", "libido", entre-cuisse" m'ont également un peu déçue. Une jolie lecture cependant, ces quelques regrets mis à part. |
Anonyme
18/9/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Jolie histoire de nostalgie et de pluie ...
Mais j'ai été gênée par la tournure de certaines phrases, des lourdeurs aussi comme "le fumet qui émerge des ragoûts que cuisine ma mère " des phrases faciles comme "Ton corps. Un sujet sur lequel j'aime m'étendre..." Je suis partagée. D'une part, il y a l'histoire de cette première fois qui reste en mémoire, et son association avec la pluie que j'apprécie beaucoup. D'autre part, il y a son traitement que j'apprécie beaucoup moins. Bonne continuation |
widjet
18/9/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Avant de faire part de quelques bémols, je tiens à féliciter l’auteur qui m'a étonné. Son écriture progresse de façon significative. Je me rappelle de « O mères ! » et quelques autres opus qui m’avait laissé un souvenir loin d’être impérissable à ce niveau là.
Ici, il y a encore beaucoup des choses à dire sur la forme et notamment le choix de certains mots qui s’imbriquent mal dans l’ambiance voire qui sont à l’opposé du sens voulu (des mots comme « succulent » qui donne un caractère trop « culinaire », je trouve « exquis » eut mieux convenu, « ce relent de souvenir » maladroit et autre « incommensurable » trop chargé), mais Wancrys continue de prendre des initiatives audacieuses (pas facile d’écrire des scènes « chaudes » sans tomber dans le comique involontaire ou la mièvrerie, heureusement le jeune âge du héros donne une certaine authenticité à ce lyrisme affriolant !). ET finalement, la lecture a été plutôt agréable. La construction est plaisante, un mélange intéressant, une petite danse (de la pluie ?) faite de souvenirs adolescents – et ses premiers émois amoureux et de plaisir de la chair - et cette poésie symbolisée par cette pluie, personnage à part entière. D’ailleurs, en cherchant bien, on se dit que toute cette eau qui tombe, ce sont un peu les larmes que le héros au cœur brisé ne verse pas. J’ai noté des fautes de goûts tout de même. Le « Il va se passer quelque chose. Il doit se passer quelque chose, sinon c'est mon amour-propre qui va en prendre un coup ! » comme le « Nous avons froid... et il ne se passe toujours rien ! » n’ont pas leur place, je trouve, ça casse un peu la « tension sexuelle » de l’instant. Maladroitement comique aussi ce « Ses fesses rebondies, emprisonnées dans un slip trop petit pour les contenir, confessent leur envie d'être honorées ». Les dernières lignes empreintes de nostalgie concluent un texte plein de bonnes intentions, d’enthousiasme, mais encore un peu « vert » dans un style qui contient tout de même quelques promesses pour le futur. W |
Anonyme
22/9/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Avant tout, je tiens à préciser que je n'ai pas souvenir d'avoir lu un des précédents opus de l'auteur. Aussi ne puis-je juger de sa progression dans l'art d'écrire.
La forme, le choix des mots, qu'ils soient culinaires comme l'a dit je ne sais plus qui (une bien belle cuisine soit dit en passant) ou autres, l'imbrication du poème et de la prose, tout cela fait un texte que je qualifierai de "poétique" et lyrique (bien que l'usage des 2 mots puisse paraître redondant). L'usage de : confesse, Belzébuth, ma première fornication (que j'ai remplacé par 'ma première' communion) m'ont laissés à penser que l'amour devrait devenir une religion (la seule d'ailleurs)... Et hop, fini les guerres, quelles soient de religion ou autres. Merci à l'auteur pour cette lecture fort plaisante et ses belles images comme "les fards d'eau" et "les voitures qui se frottent le visage". J'ai marché avec lui et dans le temps aussi. |
brabant
28/9/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour Wancrys,
Le texte est bien construit avec une alternance bribes poétiques/ passages en prose. La progression d'ensemble est bien menée également. Ceci dit je n'aime pas trop les textes qui parlent trop explicitement de sexe, et qui par certains mots, par certaines scènes "crues", aux détails trop réalistes, me mettent mal à l'aise. L'amour physique ne doit pas être dit, il ne doit pas être décrit, cela le banalise et cela le salit. Cela l'avilit. Nous avons ici une scène de dépucelage où le puceau semble bien expert, et pour le moins très fier de sa virilité. Nous avons ici une scène de dépucelage où le puceau se prend à rêver, comme tous les puceaux, pour mieux retomber sur terre. Nous avons ici une scène de dépucelage où le puceau abandonné mûrit pour devenir à son tour une bête de sexe, qui abandonnera ses conquêtes, une fois ses envies satisfaites, comme celle qui l'a a dépucelé puis abandonné. Et celui-là en fera une hétaïre consolante les soirs de disette. Curieux retournement de situation où il scantifie une marie couche-là qui n'a même pas le mérite d'être une marie-madeleine. Je ne vois pas où est la morale. Et s'il y a une morale à tirer de cette histoire, elle ne me semble pas cautionnable. Est-ce l'éloignement du pays natal pour ce héros qui mène à de telles errances de la sentimentalité ? Qu'a à donner le héros de ce texte où la sexualité n'est même pas donnée en termes de marché, où elle bégaie au fil des rencontres ratées à l'avance parce qu'il y a toujours quelqu'un qui prend sans avoir rien à donner. Donc je n'ai pas aimé du tout : "lorsque ma langue fouille dans ton intimité. La même saveur en toi en chaleur." Ai-je bien compris ? "fornication" "Ses fesse rebondies, emprisonnées dans un slip (Dieu ! Que ce mot est laid !) trop petit pour les contenir, confessent leur envie d'être honorées." Honorer des fesses ? "Son entrecuisse" Je ne comprends pas très bien comment cette hétaïre peut être un coup de fouet, puisque finalement, si elle a procédé au dépucelage, elle est un échec sentimental. "elle m'est d'une aide incommensurable les soirs de piètre inspiration, aux prises avec une nouvelle conquête, lorsque l'envie s'impatiente, et que le désir traîne la patte..." On a envie de se demander ainsi que Zanini : "Tu veux ou tu veux pas" ? Du moins, l'hétaïre, quand elle n'a plus voulu, est partie. Que veut prouver le héros ici, et surtout que cherche-t-il ? Il semble ne pas se remettre de son dépucelage qui est resté un traumatisme plus qu'un bonheur, puisque l'amour sublimé n'a pas suivi. Il poursuit une chimère : le physique n'aboutit pas sur le sentiment. Voilà un cérébral condamné à l'acte? Situation très inconfortable. Pour lui, comme pour le lecteur d'ailleurs qui a envie de lui dire : tu te goures, mon vieux. Ainsi que le chantait Juliette Gréco : "Ce que tu te goures !" Bien, parmi ce que j'ai apprécié, outre la construction du récit qui est plus que correcte, certains passages poétiques : "lorsque le vide clame, et que le désir calcine, l'absence engloutit." "Le froid s'insinue dans les trous de mémoire." Le poème d'introduction aussi m'a bien plu. En revanche, je n'aime pas : "Les autos se frottent le visage" "leurs fards d'eau" que je verrais plutôt dans un autre registre. En prose, je n'aime pas : "Ton corps. Un sujet sur lequel m'étendre..." Jeu de mots et de sens un peu limite. A mon avis, quelques belles choses, parmi beaucoup de choses critiquables, parce que l'expression n'est pas assez concise, ou contradictoire, parfois banale (exemple : "une flaque oblongue" ben oui !), des comparaisons hasardeuses (exemple : "Ma tête est vide, la grange aussi !"). |
framato
30/9/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un texte dense, poétique aussi, magique par instants... Fulgurant, humain, fragile et oui, j'ai vraiment aimé cette danse de la pluie, cette danse du souvenir, vraiment bien écrite. Un texte visuel, dont la dernière phrase claque vraiment bien. Un thème beaucoup traité (la première qui) mais qui l'est ici de façon magistrale, avec cette évocation constante de la "météo" qui donne à la fois vie, mort et nuages (teintés de nostalgie, mais aussi d'espoir). Une belle lecture, aucun doute.
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costic
6/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une pluie très rafraichissante. J'ai été très sensible à la poésie de ce texte. Une première expérience racontée d'une manière sensuelle et réaliste à la fois. Les odeurs bien présentes aussi, les mots glèbe, grange suffisent à remonter le temps...Un tout petit bémol pour moi: quelques mots un peu désuets qui enlèvent de la légèreté à l'ensemble: "paré, la manne qui tombe du ciel, les serrures de ma pensée, la panoplie des trésors , la métaphore de l'île et de l'archipel."
J'adore :les autos se frottent le visage, les fards d'eau. |
caillouq
22/11/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bon, déjà il faut bien l'avouer: je n'ai lu que la moitié de cette nouvelle. La moitié en prose (grosse moitié, heureusement). Ca ne me gêne pas qu'il y ait des parties poésie, du moment qu'aucun élément indispensable à la compréhension de l'histoire n'y est planqué, mais les lire me déconcentre, me fatigue, m'ennuie. Pour le reste: au contraire de Brabant, j'apprécie assez les scènes d sexe explicite. Mais comme pour le reste: je les apprécie à condition qu'elles m'apprennent quelque chose, qu'elles mettent en scène un état d'esprit inédit, qu'elles soient l'occasion de tournures que je lirais pour la première fois, ou d'un style complètement expérimental. Bref, que ça fasse cogiter. Là, j'ai eu un peu l'impression d'un chromo (seins rebondis, fesses fermes, virilité inextinguible), sans le souffle d'air de LE détail qui tue et qui casse le côté fantasme parfait. Ce qui manque, ce ne sont pas tous ces détails que tu donnes (pas désagréables à lire, d'ailleurs) et qui laissent à penser que ça se passe en Afrique, mais un état d'esprit moins extérieur, qui peut se concrétiser dans un détail physique ou psychologique ou dramatique ou ... bref, LE machin qui fait que c'est toi, Wancrys, qui l'écris et pas un autre.
Sorry, une autre fois j'espère. |
scoulibri
7/5/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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La musicalité de cette nouvelle est pour moi exceptionnel. La poésie d'une justesse qui me rend cette pluie réelle. La tournure de la prose contribue à ce rythme.
Cependant, je reste dubitative face au traitement de cette première fois. J'ai un peu de mal à relier la pluie à ce dépucelage. Il me manque les descriptions des scènes de sexe qui en font référence. Ici il me manque la musicalité de la pluie dans cette première expérience sexuelle. Le truc qui fait qu'à 35 ans la pluie est synonyme de cette période. Ce n'est pas suffisamment présent. PS: à lui seul ce poème mérite un exceptionnel |