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Sentimental/Romanesque
Wega : Savane
 Publié le 04/05/09  -  11 commentaires  -  14276 caractères  -  57 lectures    Autres textes du même auteur

Élisabeth vient d'enterrer l'homme qu'elle a aimé. Et elle s'interroge encore à son sujet...


Savane


Le cercueil avait complètement disparu, désormais, et la motte de terre que, la première, j’avais lancée et qui s’était éparpillée en une gerbe de poussière ocre sur le bois clair, était maintenant noyée dans les kilos de gravillons que les deux hommes des pompes funèbres jetaient, pelletée après pelletée, dans la fosse. Je m’éloignai quelque peu de la tombe, d’un pas vif, et mon jeune boy noir me suivit en trottinant, tenant au-dessus de ma tête une ombrelle de dentelle blanche que je ne nécessitais pas réellement. La chaleur des après-midi d’août au Kenya était parfaitement supportable, et même agréable, pour les colons britanniques.


- Lady Hatton !


Je me retournai et accueillis avec un soupir de lassitude la vue de la très snob et hautaine lady Northway, au bras de son mari, se dirigeant vers moi.

- Lady Hatton, permettez-moi de vous présenter mes plus sincères condoléances, commença-t-elle avec une expression qui semblait se vouloir contrite. Nous savons que M. Arrow comptait parmi vos plus chers amis…


Un gnou souffrant de surdité congénitale aurait également été capable de déceler le sarcasme dans la voix s’échappant de la bouche étroite de la quinquagénaire, sur laquelle se livrait un combat sans merci entre une moue polie et un sourire en coin. Cependant, le deuil et la fatigue accumulée par l’insomnie et les larmes ne m’avaient pas laissé la force de m’indigner de cette grotesque moquerie.


- Je vous remercie, lady Northway, répondis-je avec toute l’éducation que je pus démontrer. Je suis certaine que M. Arrow aurait été parfaitement… enchanté de savoir que vous assisteriez à ses funérailles, vous et lord Northway.

- Quelle triste fin ! s’exclama alors ce dernier par-dessous son impressionnante moustache poivre et sel. Mourir ainsi, seul, au milieu de la savane… Et quelle infamie de la part de ces nègres de l’avoir déserté ! Une honte !

- En réalité, lord Northway, c’est M. Arrow qui a prié ses guides et ses compagnons de le laisser continuer seul, sous prétexte qu’ils n’avançaient pas assez vite, rectifiai-je calmement.

- Cela n’excuse rien ! s’entêta mon interlocuteur. Quand je me répète qu’il leur a fallu une semaine pour retrouver son corps, je ne puis appeler cela qu’un scandale !


À ces mots, je sentis un puissant frisson me parcourir, malgré la lourde robe noire qui m’enserrait la poitrine jusqu’au cou. Non… Ne pense pas à son cadavre déchiqueté, son visage lacéré aux orbites vides, l’odeur du sang séché et de la chair en décomposition… Nathaniel ! Je sursautai faiblement et fis un violent effort afin de me concentrer à nouveau sur le présent et regagner ma contenance.

- Vous savez, lord Northway, je ne pense pas que la présence de ses hommes ait pu changer le destin de Nathaniel Arrow, dis-je alors d’une voix lente dans laquelle je fus peinée de déceler les restes d’une amertume que j’avais espéré épuisée. Aucun être humain n’a jamais eu un tel pouvoir sur lui… Sur ce, je dois malheureusement vous quitter, lord Northway, car vous ne connaissez que trop bien l’attention constante que requiert une plantation telle que la vôtre ou celle que mon très regretté époux m’a laissée il y a dix ans. Au plaisir de vous revoir, lady Northway.


Je pris courtoisement congé du couple qui me contemplait avec un air dubitatif, et me dirigeai à grandes enjambées vers ma voiture, priant afin de ne plus rencontrer l’Hypocrisie réincarnée sous les traits d’une autre dame blanche de haute naissance.

Confortablement assise à l’arrière du véhicule qui s’acheminait vers le nord, je pus contempler à loisir la savane kenyane qui s’étendait, sans une ride, jusqu’à l’horizon où le jaune paille des hautes herbes heurtait le bleu impénétrable du ciel le long d’une droite rectiligne brisée ça et là par quelque colline ou arbre solitaire. Les zèbres s’éloignaient de la piste en ronchonnant aux coups de klaxon que donnait mon chauffeur, et les gazelles de Thompson relevaient brièvement leurs élégantes têtes ornées de longues cornes recourbées et agitaient leurs oreilles et leur queue bordée de noir avant de se remettre à paître. Non loin, le cou fin et gracile d’une girafe tentant d’atteindre les feuilles d’un acacia dépassait d’un buisson épineux.

Nous arrivâmes à la plantation alors que le soleil commençait à parer les nuages des flamboyantes teintes de rose, de pourpre et de violet qui faisaient des crépuscules africains l’un des plus beaux spectacles que la Nature puisse offrir aux hommes. L’heure académique du thé était révolue depuis longtemps, mais je demandai néanmoins qu’il me soit servi sur la terrasse, avant le souper.

Je m’installai dans ma chaise en osier favorite, face à l’ouest et à l’astre incandescent qui plongeait vers la terre, et laissai le vent frais du soir m’apporter les odeurs délicieusement familières des bœufs, des étables et de la terre remuée, ainsi que les notes mélodieuses qui s’échappaient de mon précieux gramophone, resté dans le salon. Un pincement brusque et cruel me serra le cœur lorsque le souvenir de Nathaniel m’offrant cet appareil, trois ans auparavant, me revint avec une netteté inattendue.

Nathaniel…

Je pars, Elizabeth, avec ou sans toi…

Je soupirai. Des siècles semblaient s’être écoulés dans l’oubli depuis que ces mots m’avaient été adressés, mais ils résonnaient encore dans ma mémoire, et les inflexions déterminées de la voix qui les avait prononcés hantaient toujours mes nuits avec une clarté impitoyable. À ce jour encore, ma raison était incapable de déterminer si c’était ma propre fierté ou l’indifférence apparente de l’homme que j’avais aimé qui avait planté en moi les germes de ces regrets tellement lourds à porter. Cependant, revêtaient-ils encore un sens, à présent que le cercueil avait disparu sous la terre d’Afrique pour l’éternité ?


- Lady Hatton ?


Joseph, mon intendant, s’était approché sans que je le remarque, toujours discret malgré les deux mètres de stature que lui avaient conférés ses origines dans la tribu des Masaïs.


- Excusez-moi, Milady, un monsieur demande à vous voir. Il prétend venir de la part de M. Arrow.

- Oh, Seigneur, cela ne cessera-t-il donc jamais ? soufflai-je en me massant les tempes, espérant vainement chasser de mon crâne les souvenirs des événements qui, depuis une semaine, paraissaient se précipiter autour de ce seul nom.

- Bien, Joseph, fais-le entrer et conduis-le jusqu’ici, je te prie.


L’immense Masaï revint bientôt, accompagné d’un homme blanc ne lui arrivant pas à l’épaule, et dont la peau tannée ainsi que les habits poussiéreux indiquaient qu’il ne s’agissait certainement pas d’un diplomate, mais plutôt de l’un de ces explorateurs aventuriers ayant trouvé au cœur de l’Afrique des terres vierges et sauvages dont il n’aurait jamais osé rêver sous les nuages gris de Londres. Ces mêmes vêtements dont Nathaniel avait toujours refusé de se départir… L’inconnu me salua avec une courtoisie irréprochable avant de se présenter.

- Lady Hatton, soyez certaine que je suis réellement navré de vous importuner en un jour aussi triste, dit-il avec une sincérité à laquelle lady Northway n’aurait jamais pu prétendre. Je suis Antony Trumann, pour vous servir. J’ai eu l’honneur d’accompagner notre ami commun, M. Nathaniel Arrow, dans divers voyages durant les trois derniers mois, et je dois confesser que j’avais hâte de vous rencontrer. M. Arrow m’a plusieurs fois parlé de vous…


Je parvins tant bien que mal à limiter à un haussement de sourcils l’expression de la violente émotion qui me parut faire bondir mon cœur jusque dans ma gorge lorsque le sens de ces mots frappa ma conscience.


- V… Vraiment ? balbutiai-je maladroitement. Heu… Ah ! Puis-je vous inviter à prendre le thé avec moi, M. Trumann ? proposai-je après la fraction de seconde qui m’avait été nécessaire afin de regagner le sang-froid derrière lequel je me dissimulais depuis longtemps.

- Votre proposition m’honore, Milady, mais je ne peux malheureusement pas m’attarder. En réalité, les devoirs envers la mémoire de M. Arrow dont je suis venu m’acquitter auprès de vous ne dureront que quelques instants. Tout d’abord, je vous prie de me pardonner de vous avoir envoyé le corps de notre ami, mais, s’il vous plaît, comprenez que votre patronyme étant le seul qui soit jamais sorti de sa bouche en ma présence, c’était l’unique solution qui s’offrait à moi.

- Je vous en prie, M. Trumann, ne vous en excusez pas, parvins-je à prononcer alors que surgissait à nouveau l’atroce spectacle des pitoyables restes que j’avais dû identifier.

- C’est pour cette même raison, poursuivit mon interlocuteur, que je viens vous rapporter le seul objet que M. Arrow portait sur lui lorsqu’il est mort. Son sac et son arme avaient disparu quand nous l’avons retrouvé, et nous n’en avons jamais découvert la moindre trace.


Dans ma main tendue, dont je tentais désespérément de limiter les tremblements, l’explorateur posa un petit item circulaire que je reconnus immédiatement. La boussole…


- Je suis réellement désolé que cela soit arrivé, lady Hatton, croyez-moi. Je connaissais peu M. Arrow, mais je regrette qu’il soit décédé ainsi. Il nous a quittés le matin, avant l’aube, disant qu’il partait en éclaireur. Si seulement je l’avais accompagné…

- Sincèrement, M. Trumann, je doute fort que votre présence ait pu faire une quelconque différence, le rassurai-je en le regardant droit dans les yeux. Avec ou sans vous, il aurait rencontré sa fin dans cette savane, ce jour-là. Aucun être vivant ou inanimé n’a jamais pu infléchir le cours que Nathaniel Arrow avait décidé de donner à sa vie… ou à sa mort.

Pas même moi.


Si l’aventurier avait trouvé mon discours étrange ou incorrect, il n’en montra rien et ne tarda pas à prendre congé, prétextant un train dans lequel il devait absolument monter.

Lorsque je me retrouvai à nouveau seule sur la terrasse, j’osai enfin retourner la boussole et y contempler les deux mots que j’avais gravés moi-même luire à la lueur rougeoyante du soleil couchant : « Sans moi ».

C’étaient les dernières paroles que je lui avais adressées. Une réponse dictée par la fierté et l’orgueil, par le désir de placer cet homme indomptable sous le joug d’un dilemme… Je n’avais compris que trop tard que la seule à devoir faire un choix, ce jour-là, avait été moi, car lui avait déjà arrêté le sien longtemps auparavant.


Cependant, il avait conservé la boussole. Cela signifiait-il que j’avais eu la moindre signification dans l’existence de cet homme qui avait donné un sens à la mienne, le temps d’un été qui s’était évanoui sans rien me laisser d’autre que des souvenirs ?

Je l’ignorais et ne le saurais jamais.

Il était parti sans moi. Jusqu’à ce que sa voiture disparaisse à l’horizon, j’avais été assez idiote pour croire que son amour pour moi le retiendrait…

Avec ou sans toi…

La première fois que mon regard avait croisé celui de Nathaniel Arrow, à une réception chez l’un de mes amis, j’avais deviné qu’il serait un raz-de-marée dans ma vie, mais que je ne pouvais pas aspirer à être plus qu’un frisson dans la sienne. Personne ne savait d’où il venait, ni où il avait l’intention d’aller. Tout ce que quelqu’un était en droit d’espérer savoir de l’histoire de cet individu commençait le jour de leur rencontre et se terminait à celui de leur séparation.


Néanmoins, je doutais que quiconque ne se soit pas satisfait de cela. La personnalité indéniable mais indéfinissable de Nathaniel Arrow constituait à elle seule un mystère sans fin qui ne laissait la place à aucune interrogation sur le passé ou l’avenir de l’homme qui la portait. Celui-ci ne semblait simplement pas avoir conclu l’accord tacite d’influence mutuelle que tout être humain passe avec le monde qui l’entoure : Nathaniel Arrow avait laissé son emprunte, vive et indélébile, sur tous les gens qui avaient croisé sa route, et sur toutes les terres qu’il avait foulées, mais les avait quitté sans qu’ils n’aient jamais pu le marquer d’une trace de leur existence.

Et il en avait été de même pour moi.


Nathaniel Arrow restait, par delà la mort, aussi insaisissable que la brise qui balayait la savane, et aussi indéchiffrable que le sens de l’univers ; un homme sans passé, sans attache, sans foyer… et sans aucun désir de les trouver un jour.

Pourtant, il m’avait proposé de l’accompagner.

Je pars, Elizabeth, avec ou sans toi…

Et j’avais choisi de rester, de poursuivre ma voie en ce vaste monde en demeurant ici, dans ma plantation au nord du Kenya, où tous avaient besoin de moi.

Avec ou sans toi…

Ma présence n’avait jamais eu la moindre chance d’être indispensable à Nathaniel.

Ici, « sans moi » signifiait la ruine, la faillite et la misère pour les dizaines de familles qui travaillaient sur mes terres.

Pour Nathaniel, « sans moi » n’avait probablement représenté qu’un léger regret, un vague souvenir que, peut-être, il s’était remémorés avant qu’un croc de lion ne lui tranche la gorge.

Peut-être… Avec cet homme, chaque instant n’avait été qu’incertitude, doute, questionnement… et passion.

Avec ou sans toi…

Durant les trois longues années qui s’étaient étirées entre son départ et sa mort, il m’avait fallu porter cette question lancinante qui avait si souvent monopolisé mes pensées : que serait-il advenu de mon existence si je l’avais accompagné sur sa route ?

Aujourd’hui, je le savais enfin… Je serais morte, dans cette partie de savane inconnue des hommes, sous les assauts d’un fauve, sans personne pour contempler ma fin, et mon cadavre aurait nourri une colonie de vautours.


Désormais, les regrets et l’amertume n’avaient plus de sens, et je devais me contenter d’une unique certitude : j’avais aimé Nathaniel Arrow.

Au loin, j’entendis le son de tambours et les chants des ouvriers qui fêtaient la fin de la journée alors que les premières étoiles s’allumaient. Depuis la terrasse, je pouvais contempler les huttes qui se dressaient ça et là, les champs de café, et enfin la savane, belle et secrète, se perdre dans la nuit. Le son lointain d’un barrissement d’éléphant se mêla soudain à la mélodie insistante des insectes nocturnes, et je sus que j’étais à la place qui était la mienne.

Et je compris enfin que la clé de la plénitude était de suivre sa propre voie… avec ou sans regrets.



 
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   Anonyme   
4/5/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
[début du message modéré par Pat : critique de la politique de publication]
Il y a du vocabulaire, mais les descriptions sont souvent ineptes à cause de la syntaxe.
Au final l'histoire n'a aucune importance, on refuse d'aller plus loin que le 1er paragraphe.

   PetiteMarie   
4/5/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Tout est inversé, compliqué inutilement. Les phrases sont mal séparées et beaucoup trop longues. Le style (si on peut appeler ça un style) est difficile à déchiffrer et rend la lecture ardue.

Je saute le premier paragraphe dont je ne suis même pas certaine d'avoir compris le sens...
"... la très snob et hautaine lady Northway, au bras de son mari, se dirigeant vers moi." Pourquoi ne pas avoir simplement écrit "la très snob et hautaine lady Nothway qui se dirigeait vers moi au bras de son mari"? Pourquoi mettre tant d'incises?
"une expression qui semblait se vouloir contrite" Une expression qui se voulait contrite ou qui semblait contrite, mais pas qui semblait se vouloir contrite!
"Un gnou souffrant de surdité congénitale aurait également été capable de déceler le sarcasme dans la voix s’échappant de la bouche étroite de la quinquagénaire, sur laquelle se livrait un combat sans merci entre une moue polie et un sourire en coin." Trop de détails! C'est vraiment trop lourd pour une simple phrase!

Bon, tu vois ce que je veux dire. C'est ainsi tout le long...

   Anonyme   
4/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'écriture est soignée et précise à part quelques tournures qui accrochent un peu à l'oreille, (c'est juste mon avis) mais dans l'ensemble pas grand chose à dire sinon aussi quelques phrases un peu longues mais cela dépend des goûts des oniriens en la matière, personnellement je préfère les phrases courtes.
Les descriptions sont parfaites et les personnages réussis.
Sur l'histoire en elle-même, bcp de similitudes avec Out Of Africa et j'ai eu du mal à ne pas voir Merryl Streep dans le rôle D'Elisabeth et Robert Redford dans celui de Nathaniel mais bon... ça aussi c'est affaire de goût personnel.
Une belle écriture mais une histoire qui manque d'originalité et le "avec ou sans toi" un peu trop souvent répété, bien que cette répétition m'ait fait apprécié les derniers mots.
Bonne continuation à l'auteur.

   Togna   
4/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Certes, il y a quelques phrases longues, quelques maladresses et un parfum de « Out of Africa »… Mais, il y a une recherche d’adaptation du style au langage supposé être parlé par les personnages de ce milieu à cette époque. Et, si j’en crois mes lectures lointaines, ces gens faisaient, bien plus qu’aujourd’hui un effort de langage soutenu. Les phrases basiques (sujet, verbe, complément) n’auraient pas été adaptées au personnage principal qui se trouve aussi être la narratrice. Il y a d’autre part dans cette nouvelle une recherche de variété de structures syntaxiques et de types de phrases, quelquefois maladroite mais réelle. Et cet effort est respectable.
Merci Wega, ton travail change un peu des nouvelles d’une page et demie écrites en langage familier avec retours à la ligne toutes les trois phrases.

   horizons   
4/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'est bien rendu, on se croirait effectivement dans la savane au temps de la colonisation, mais, bon rien de nouveau sous cette canicule, si j'ose dire. Le style me laisse perplexe, hésitant entre des phrases bien construites et d'autres carrément incorrectes: "une ombrelle de dentelle blanche que je ne nécessitais pas réellement".
Bref, on est loin de "Out of Africa" avec ce merveilleux début: "J'avais une ferme en Afrique..."
Désolée, la prochaine fois sera la bonne.

   Azurelle   
4/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien accroché à ton récit. Il y a une phrase qui serait peut-être à reformuler mais ce n'est pas bien méchant. " que je ne nécessitais pas vraiment", j'ai trouvé cela pas très bien amené en comparaison au reste. Les descriptions sont précises sans être trop présentes tant est si bien que l'on pourrait faire un court métrage. C'est une bonne mise en situation, j'ai trouvé qu'il y avait moins de détail à la fin, mais vu qu'il s'agit d'un bilan que réalise le personnage sur sa vie cela s'explique. Merci pour ce texte.

   Anonyme   
5/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Wega ! Et bien moi je ne me suis pas arrêté au premier paragraphe, et, sans revenir sur les quelques maladresses déjà énumérées, j'ai trouvé cette histoire plutôt bien écrite et bien menée ! Bien sûr, on songe à Out Africa, mais lequel (laquelle) d'entre nous ne s'inspire pas, dans nombre cas, plus ou moins des lectures passées qui nous ont marqués ? Au plaisir de te lire...

   Garance   
6/5/2009
J'ai lu, en occultant les Lady Hatton et essayant de comprendre sa relation avec son conjoint.
Ce que j'ai particulièrement apprécié ; cette insistance sur les termes "avec ou sans regret" qui prennent sens avec l'évolution de la vie des personnages...ces mots doivent cheminer dans l'esprit de la lady pour qu'elle comprenne leur envoûtant impact, et réalise à quel point son intuition malgré son amour l'a préservée d'une mort certaine.
Pour moi, l'histoire, le décor sont annexes, seule la réflexion sur les indices révélateurs des intentions de l'inconscient m'ont parlé.
N'était-ce pas là l'essentiel ?

   Pandora   
8/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
De bons passages malgré des paragraphes alourdis par de trop longues phrases.

Un peu de débroussaillage ne serait pas superflu.

Mais bon l'ambiance et le décor de la savane Kenyane imprègnent la nouvelle ce qui est agréable.

Au plaisir,

Pandora.

   Menvussa   
9/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J’ai bien aimé cette remarque :
« Un gnou souffrant de surdité congénitale aurait également été capable de déceler le sarcasme dans la voix s’échappant de la bouche étroite de la quinquagénaire, sur laquelle se livrait un combat sans merci entre une moue polie et un sourire en coin »

« droite rectiligne brisée » Une droite rectiligne… peut-il en être autrement ?

Je ne considère pas cela comme une nouvelle, mais plutôt comme un extrait.

Cela peut aussi être vu comme un tableau, une tranche de vie, mais je préfère penser qu’il y a un « avant » et un « après » à ce récit.

L’écriture est soignée, parfois un peu lourde quand elle se veut trop travaillée.

Dans l'ensemble, le texte m'a plu mais je reste un peu sur ma faim.

   widjet   
11/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J’avoue ne pas comprendre certaines évaluations. Ce n’est pas extra, mais pour ma part, je trouve que le texte est bien mieux que ce qu’on en dit. Il y a de l’effort dans la tournure des phrases, parfois certes un peu alambiqué, mais rien d’illisible pour autant. Le vocabulaire est assez varié et il y a une certaine maîtrise. Sur le contenu, je ne suis pas trop passionné mais le personnage féminin a un certain caractère, une sensibilité à fleur de peau que l’auteur a par moment réussi à retranscrire.
Je regrette juste que la mort de Nathaniel soit si atroce et que l’auteur y revienne trop souvent, cela abime un peu le caractère « romantique » de la nouvelle et entache le souvenir de ce broussard, quelque chose de plus nuancée ou de plus mystérieux aurait apporté encore plus d’aura à cet aventurier.

Une première histoire pas désagréable malgré tout

W


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