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Anonyme
12/4/2013
a aimé ce texte
Pas
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Voilà pour moi la partie la plus intéressante du texte : "réarrangeant les tripes qui s'échappaient un peu parfois". Il y a là une horreur désinvolte qui me plaît.
Sinon, outre l'invraisemblance de la fin (comment l'allumette, son cœur à elle, pourrait-elle être encore fumante après être restée longtemps, je suppose, dans sa petite boîte ? Ou alors c'est symbolique, la fin ouvre sur le fantastique ? Mais dans ce cas, je dirais que le meurtre même devient sujet à caution, rétrospectivement, et je n'ai pas l'impression que vous ayez voulu donner ce mouvement à votre texte), je dois dire que le côté "oh, comme je souffre, je les ai tués ! Je suis un salaud ! Oh, comme je suis un salaud ! Comme je souffre !", ce nombrilisme à tout crin du narrateur, me heurte. J'ignore si le texte a pour but de me faire ressentir de l'empathie envers un pauvre gars qui souffre, mais si tel est le cas (j'en ai l'impression) avec moi c'est raté. Par ailleurs, l'écriture "haletante", les accélérations sans ponctuation, franchement j'ai l'impression d'avoir lu ça des milliers de fois, je trouve vraiment que ça fait procédé, vieille lune. Le Laboniris, pour moi, ce n'est pas du tout sa place, je verrais plutôt ce texte dans un musée consacré aux années soixante-soixante-dix du vingtième siècle. Si en plus c'est pour laisser passer des phrases aussi lourdes (chargées de relatives imbriquées) que "transperçant le cœur qui battait au rythme de la mort qui s'accélérait dans sa poitrine et dans ta tête", je ne vois vraiment pas l'intérêt. En bref, ni le fond ni la forme ne m'ont convaincue. |
costic
3/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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un sentiment très inégal à la lecture du texte avec des moments que je trouve justes, bouleversants puis gâchés par des images ou des pensées plus anodines qui nous ramènent dans un registre beaucoup plus banal. PX: Dans déconstruction, il y a con, et destruction. Tout est dit. Tout est dit...
peut-être pas à dire justement. Idem pour le couteau: La lame était si bien rentrée dans le ventre... Non, non je n'ai pas joui, c'est la bête qui a joui et hurlé de plaisir et de rage en moi, c'est la colère qui faisait l'amour avec nous, ce couteau que je tenais dans ma main et qui la pénétrait. (pour moi un peu trop "explicatif" classique?) J'aime énormément les répétitions qui donnent un rythme assez lancinant à l'ensemble, la description du porte-monnaie, et les phrases de verbes. J'adore la fin. |
Anonyme
23/5/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Wiscow
J'aime bien l'ensemble même si après plusieurs lectures je n'ai pas tout compris à l'histoire. Déjanté, violent, un poil trash, schizo aussi avec ce je qui tue il ou ils, ou elle - ce qui me parait plus sûr - mais va savoir... Pourquoi laboniris, ce n'est pas tant expérimental que ça. Mais c'est certain, il y a quelque chose qui interpelle. Comme quelque chose qui manque. J'aime beaucoup la fin. La lecture entraîne un état d'esprit qui clash, réveille en lisant la fin, comme si elle m'avait sauté à la figure. Le style y fait beaucoup. Je crois qu'il donne à ce texte ce qui lui manque par ailleurs. Est-ce une nouvelle ? Je n'ai pas trouvé dedans ce que j'attends d'une nouvelle, trop de blancs dans la nuit noire. Juste un détail : le porte-monnaie pochette en "faux cuir synthétique", c'est pléonastique. Quant à la pierre (pour son coeur de pierre) qui se fait craie, parce qu'il s'adoucit à son contact... elle me dérange car cette transformation me semble travaillée en vue de la chute. Peut-être un autre matériau qui ne soit pas "pierre" et qui amène au même résultat sans que le lecteur y perçoive d'artifice ? - sans jeu de mot - Merci |
Anonyme
9/4/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Je retrouve dans ce texte des souvenirs de faute commise, irréparable malgré la prise de conscience soudaine du mal que l'on a fait.
Ok. Mais c'est too much trash... Et cette phrase me choque parce que je pense le contraire de l'homme en général et de l'homme amoureux, vraiment amoureux. "Tuer tuer tuer tuer tuer. Le rythme le plus vieux du monde, le rythme primitif, le fondateur de la musique." Non, depuis que l'homme existe, malgré tout ce qui nous est donné à connaître par les médias de son immense capacité à agir inhumainement, l'homme progresse et les valeurs universelles de respect de la vie. L'auteur le sait puisqu'il décrit le tourment que lui cause sa faute. Alors pourquoi ressasser la description horrible de son méfait. Too much de se contenter de trop peu. |
Corto
27/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Faut-il commenter un texte publié il y a presque 6 ans ? Je n'en sais rien et peu m'importe.
J'ai bien aimé ce déroulement de sensations, ces jeux avec les couleurs et leurs significations, les hésitations avouées : "Les faits, c'est plus simple à dire. Enfin, peut-être. Enfin, essaye un peu". L'ambiance volcanique "Tu veux quoi, maintenant, pauvre con ? Tu as d'un côté les faits, et de l'autre la colère qui te menace qui te tire". Les transgressions et les excès eux-mêmes sont relatés toujours avec une fougue excessive: "Tuer tuer tuer tuer tuer. Le rythme le plus vieux du monde, le rythme primitif", comme si le chemin de l'amour à la mort n'était pas inhumain et toujours condamnable. Le final nous gratifie d'images pleines d'évocations: "Finir de brûler l'allumette, la réduire en cendres en poussière en atomes dans le creux de la main" puis "Mélanger la poudre blanche et la poussière noire. Souffler." C'est un beau texte qui sait récréer une ambiance exaltée et iconoclaste devant la vie et la mort. Tant pis si certains diront interdite ou criminelle. |