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Anonyme
25/11/2014
a aimé ce texte
Bien
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D'ordinaire, je préfère qu'une histoire me donne à voir interagir des personnages plutôt que de décrire leurs mouvements intérieurs de manière tout abstraite comme vous faites ici (aucun dialogue, aucune mise en situation conrète), mais en l'occurrence je trouve que cela fonctionne pas mal.
Peut-être parce que vous avez choisi une manière biaisée de dire les choses, en parlant de danse, de façades qui glissent, d'écritures noires... Cela apporte, je trouve, un décalage bienvenu qui me donne l'impression de comprendre Apolo et Paola sans qu'on me mette face à une interprétation univoque des choses ; j'ai ainsi latitude de me faire ma propre idée, de tirer mes conclusions. Jolie fin, je trouve. |
Asrya
25/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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" Elle déambule, fluide, et caresse le monde du regard"
--> l'image est belle mais ce "et" casse un peu la tendresse qui s'en dégage. "avec l’effronterie et l’audace de deux acrobates joueurs" --> peut-être que le "joueur" est de trop, il alourdit la phrase à mon sens. "Mais elle plonge alors dans des dizaines d’autres choses, et s’emploie à s’éparpiller l’esprit du mieux qu’elle peut" --> le "Mais" n'a pas sa place au vu de la phrase précédente, il n'y a pas vraiment d'opposition avec cette dernière. Quant à la virgule qui sépare les deux parties, pas nécessaire. "Apolo, est agacé" --> pourquoi une virgule ? Cela saccade la lecture ; dans le contexte, cela n'a pas vraiment de raison d'être. "Comment deux naufragés, robinsons de l’existence ... grande qu’il ne sait pas pleurer." --> ce grand passage est difficile à lire. Faute à la ponctuation selon moi ; pas seulement. C'est assez fouillis comme narration, bien écrit, mais fouillis. Manque de structure peut-être. La fin par contre, rien à dire. Parfaite. "Alors, quelques temps, Paola attend ..... L’étincelle s’éteint, et la danse continue." Toute cette partie est vraiment très plaisante à lire. Je me suis vraiment mis à la place de Paola, d'Apolo, de leur relation qui s'estompe ; la vie continue. Une nouvelle assez intéressante donc. Elle commence doucement, sensuellement, décrit "l'ardeur" des deux personnages avant leur rencontre, puis la danse, le contact, l'échange, le partage. Un regard, un baiser : la passion. Une passion qui s'éveille, fulmine, flambe et s'épuise. La danse continue. L'écriture est de la qualité, le choix des mots, leur place, leur enchaînement ; seule la ponctuation m'a dérangé. Bref, une belle manière d'aborder les relations éphémères, Merci pour cette lecture, Ce fut un plaisir. |
in-flight
22/12/2014
a aimé ce texte
Bien
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Je me suis immiscé dans la danse de Apolo et Paola sans les déranger, c'est réussi de ce côté là.
"Elle dépense une énergie folle à sourire, et pourtant, à force d’entraînement, le masque est devenu peau." --> Belle trouvaille. "Apolo et Paola vivent cette chose étrange qu’est le contact entre deux âmes semblables, sans être identiques, comme un mode d’emploi dans deux langues différentes" --> La comparaison de vos personnages très romanesques avec un mode d'emploi n'est pas très heureuse. Je comprends l'idée mais pour quoi ne pas parler simplement de deux êtres meurtris qui communiquent par gestes (la danse) et n'ont pas besoin de se parler. |
Anonyme
24/12/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Apollo est planté dans l'histoire comme un dieu, on le voit. Et puis, il se frelate subitement, il est moche dedans. Quelle rapidité dans la description d'un personnage ! On sent bien qu'il danse sur la braise !
Paola "le masque est devenu peau", c'est fort. Sous la couleur, le noir. Elle danse aussi. Deux êtres qui se mentent à eux-mêmes, mentent à l'autre ! Je ne crois pas que cette première condition leur permette d'être pertinents dans la capacité à démasquer l'autre ou à s'auto-démasquer. Après, on s'y perd ! il se démasque, elle le voit, et je ne comprends plus trop ce qui se passe, comme si l'histoire était bâclée, faute d'énergie. |
caillouq
25/12/2014
a aimé ce texte
Pas ↓
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Je me suis obligé à le lire une deuxième fois avant de mettre un commentaire, mais non, décidément, ce texte ne me parle pas. Rien de concret auquel se raccrocher, pas de faits (si : une soirée en boîte, sans plus de précisions), que des métaphores ou alors des descriptions psychologiques concernant deux archétypes qu'il ne m'intéresserait guère, en l'état, de rencontrer (le côté archétypal, justement). L'acmé de l'action : "Un jour, Apolo, ivre, se regarde dans un miroir, et grimace." Non, vraiment, je n'arrive pas apprécier ce texte. Un peu de cambouis svp.
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Alice
26/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une bien jolie tranche de vie, ou des vies. La brièveté du thème et la poésie du style permettent de ne pas se lasser.
Le passage de la reconnaissance des âmes m'a toutefois un peu déçue, bien que j'aie aimé la comparaison du même mode d'emploi en deux langues différentes. Le reste du passage me paraît très cliché, et loin de la délicatesse des autres formules. Les écrivains, comme Paola avec l'être aimé, tentent parfois trop de définir précisément le sentiment, le voyant si limpide qu'ils meurent d'envie de le faire comprendre le mieux possible en le métaphorisant, se disant que les accumulations vont dans le sens du message alors qu'elles le noient de préconçu et se font de l'ombre mutuellement. Les métaphores du vertige et de l'équilibre, le côté plus flou de la danse sans fin à continuer me paraissent plus remplis, plus inspirants que les paragraphes un peu longuets décrivant la rencontre et le je t'aime. Il y a de très belles trouvailles dans ce texte, je les trouve simplement camouflées par certains clichés un peu moins pardonnables. Mais l'impression qui en ressort est très douce, avec ce masque devenu peau, ces noires écritures. Dans ces passages, on sent réellement la sensibilité derrière l'écriture. Bravo à vous et une très bonne continuation! Alice |