|
|
lucio
1/7/2009
a aimé ce texte
Bien
|
Pour utiliser un cliché, je dirais que tu as une écriture très cinématographique. Je trouve que tu décris des images évocatrices ( tu as bien digéré les éléments classiques du genre- fantômes, étranges échoppes, bijoux ensorcelés, malédictions, mécanique des contes de fée...) et déroule le fil des évènements avec aisance. Les différentes scènes sont très "vivantes", les enjeux dramatiques se dévoilent progressivement, sans heurts, ce qui rend la lecture plaisante et donne envie de savoir la suite.
Le mélange des deux histoires enchâssées est une bonne idée, mais je trouve que les enjeux dramatiques de celle de la geisha sont un peu flous ( pas son histoire passée, très claire, mais sa présence auprès d'Aileas). Je pense que la fin aurait été plus forte en ne tentant pas de dénouer deux récits en même temps. On ne sait plus ce qui est le plus important, de la "résurrection" de Nagisa, personnage finalement secondaire de l'intrigue, ou du retour d'Aileas. De même, je pense qu'il aurait fallu développer un peu plus les circonstances des retrouvailles d'Aileas et Nagisa, car si le destin de cette dernière a poussé Aileas à quitter Clyde, pour suivre sa voie (contrairement au fantôme qui l'a payé de sa vie) je ne comprends pas pourquoi elle veut finalement le retrouver, sur les conseils de Nagisa. A noter aussi que Clyde "commença à s'alarmer" au bout de 24h, probablement déjà bien alarmantes. Quelque chose de plus fort aurait peut-être mieux convenu. |
Marite
2/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Au travers de cette histoire nous pénétrons dans ces mondes où les frontières s’ouvrent et sont déterminées par les sentiments sincères qui nous animent et rien d’autre. J’ai beaucoup aimé cette échappée dans le merveilleux d’autant plus que l’écriture simple et riche à la fois nous permet de visualiser facilement lieux, personnages et objets.C’est si agréable de faire un pause et de rêver. Merci Xuanvincent
|
Anonyme
2/7/2009
a aimé ce texte
Passionnément
|
J'ai adoré cette nouvelle. Je l'ai lue d'une seule traite, sans m'arrêter tellement j'ai été captivé, tant par l'histoire elle-même, que par la façon de l'écrire. J'ai beaucoup apprécié l'histoire du fantôme et de la réincarnation, ainsi que la superposition des deux histoires.
Un très agréable moment de lecture et que 'est bien écrit !! on en redemande ! KARELLERIG |
Anonyme
2/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour xuan ! J'ai beaucoup aimé cette histoire à "tiroirs multiples" servie par une très belle écriture... Un savant mélange de cultures qui de surcroît se termine bien, que demander de plus ? Un grand bravo !
|
lotus
2/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
"La perle de Gion" et il en est bien question de "perle" ici.
Je suis peu friande de nouvelles, peu friande des longs écrits mais cette nouvelle Xuan est très belle, bien imaginée et bien contée. J'adore son côté fantastique et merveilleux, son côté poétique, on peut le dire, je pense. Votre imagination me semble sans limite quand vous tutoyez cet univers qu'est le" merveilleux". Beaucoup de thèmes sont abordés, comme l'acceptation du désir de l'autre, son écoute mais aussi les doutes...je ne peux tous les citer. J'avais eu le privilège de lire un tout petit extrait et comme vous le constatez, je suis venue découvrir" l'histoire". J'en referai volontier lecture. Je ne mettrai pas un "exceptionnel", juste pour vous donner envie de vous surpasser encore. |
florilange
2/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Moi aussi, j'ai beaucoup aimé cette histoire où toutes les portes restent ouvertes & rien ne demeure impossible. L'écriture en est fluide & agréable, on poursuit sa lecture avec plaisir.
Malheureusement, de petites choses m'ont arrêtée. Oh! pas terribles mais tout de même. "Initier" veut dire : mettre dans le secret, c'est 1 anglicisme dans le sens de "commencer". L'utiliser ainsi ôte tout sens à la phrase. Dans le même esprit, en français on parle de l'avenir, pas du futur. Oui, je sais, au Québec, nous avons 1 tendance à jouer les puristes... Toutes mes excuses. Puis, dans 1 autre phrase, il aurait été + agréable à l'oreille de dire "faire en sorte" au lieu de "faire de sorte". Cette dernière remarque n'a pour but que de ne pas abîmer 1 style par ailleurs élégant. Désolée de ces petits bémols qui n'enlèvent rien à la beauté du texte en général. Merci, Florilange. |
Manuel
2/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Moi , j'ai aimé cette histoire, j'ai voyagé au Japon et l coté merveilleux m'a touché.
Xuan racontes nous encore de belles histoires; c'est délassant de s'évader par la pensée |
Anonyme
2/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
|
J'ai apprécié l'univers de cette nouvelle Xuan.
Malgré quelques chipotages J'aurais mis aussitôt au lieu de "de sitôt"... Je trouve que Geisha et Harpe reviennent trop souvent. Quelques "Mais" qui se baladent un peu trop près les uns des autres vers la fin (au moment de la lettre d'Aileas, ou juste après). J'aime tes prénoms, la visite du Japon et ses anecdotes. L'histoire se tient bien. Je suis un peu moins fan des moments plus "romantiques" de la nouvelle. Les personnages malgré l'histoire émouvante, ne m'ont pas émus, si ce n'est la Geisha/fantôme/petite fille... qui m'a semblé très travaillée et crédible. Le petit couple m'a semblé sympathique au début, surtout lui, mais j'ai comme l'impression qu'ils ont perdu en consistance au moment de l'apparition en "forme humaine" de la Geisha. C'est dommage, du coup la fin semble un peu brutale... Pareil avec les tenanciers de la bijouterie... mais j'ai aimé leur "ambiance". Voilà. Merci Xuan de nous avoir fait découvrir ce petit bijou, si d'aventure je croise une perle... je pleurerai dessus...! |
marogne
3/7/2009
a aimé ce texte
Bien
|
Merci pour cette charmante histoire d’amour décorée de fantastique. J’ai un peu eu du mal à accrocher car peut être un peu trop côté « fleur bleu » pour moi, préférant peut être les histoires qui traitent des sentiments avec plus de passion ou de folie. Dans un certain nombre de cas j’ai trouvé le style un peu trop scolaire, pas assez « emporté » ou « personnel ». Enfin tout ici est gentil, le cadeau du début, le noble aimant et attentionné, la fiancée qui se sacrifie pour un fantôme (même si c’est temporaire), une geisha de noble cœur, … mais c’est une marque de fabrique de l’auteur.
Je n’ai pas vraiment compris la raison de la première transformation, mais ce n’est pas vraiment important. Détails : J’ai été un peu gêné par le passé simple du premier paragraphe, qui finit d’ailleurs sur l’imparfait, que je n’associe pas à ce début plutôt « descriptif/statique » ; il conduit à l’attente d’une action qui n’arrive pas. J’ai aimé dans le deuxième paragraphe les clins d’œil au « seigneur des anneaux » et au « Pirates des Caraïbes ». « Un grand tourment » ? Peut être un peu fort « Tourment » pour ce que ressent à ce moment là le jeune homme, non ? « donner … l’objet de sa visite » : je ne trouve pas le verbe « donner » adapté. « vous le brader » : « vous » est sans doute de trop. Etonnant qu’elle demande si son mari a une servante alors qu’à ce moment cela fait déjà quelque temps qu’elle vit dans le ranch, elle devrait savoir. « S’assit dans un sofa, l’air las », je trouve que d’avoir rajouté « l’air las » change le point de vue, alors que le récit était impersonnel, une description, on fait apparaître ici un sentiment sur son aspect que seul un témoin aurait pu ressentir. |
Lulu
4/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je viens de passer un très bon moment de lecture. C'est doux, bien écrit, plein d'imagination, de couleurs merveilleuses...
Cela me donne envie de découvrir tes autres écrits. Merci. |
wancyrs
4/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Merci Xuanvincent pour ce texte qu’on a du plaisir à lire. Je l’ai aimé d’un bout à l’autre, et je n’ai pas eu du mal à visualiser les scènes. La façon dont il est amené et l’enchaînement logique des scènes ajoutent au texte une certaine crédibilité, une fluidité qui permet à l’œuvre d’être apprécié à sa juste valeur.
Néanmoins, comme toute réalisation faite de main d’homme, quelques imperfections selon moi essayent de ternir ce bel ouvrage. Je vais commencer par ce que je pense être incohérent : L’origine du miroir vénitien : le jeune homme qui le vend parle d’une origine royale qui doit sûrement être soit l’Angleterre, soit l’Écosse, soit l’Irlande, bref la Grande-Bretagne. Plus loin dans le récit, il est établit que le miroir appartenait déjà à la geisha et que la perle y a été incrustée par son mari (au Kansas, USA). À moins que ce jeune homme ne soit un voleur, et que le bijou ne soit l’objet d’une de ses rapines, l’origine du miroir devient comme ambiguë. Pourriez-vous m’aider monsieur? Question du jeune homme que j’ai trouvé superflue, car le joaillier à deux reprise lui a proposé cette aide dont il a décliné. S’il s’était décidé enfin à l’accepter, il n’avait plus à la demander. À mesure que le jeune homme voyait le jour du mariage se rapprocher, sa compagne quant à elle semblait soucieuse : pour moi la phrase paraît incomplète, ou bien il y aurait quelque chose de trop, car le « quant à elle » introduit un état d’esprit de la femme qui devait être en comparaison avec celui de l’homme. La phrase serait logique si dite de même : À mesure que le jeune homme avec allégresse voyait le jour du mariage se rapprocher, sa compagne quant à elle semblait soucieuse. Ou bien tout simplement supprimer le « quant à elle » pour avoir : À mesure que le jeune homme voyait le jour du mariage se rapprocher, sa compagne semblait soucieuse. J’ai remarqué aussi dans la construction des phrases quelque tournures qui compliquent la perception : La jeune femme se levait certains matins la mine défaite, des cernes de fatigue venant marquer son beau visage. Ici on a comme l’impression qu’il y a deux actions qui se suivent : Elle se lève d’abord. Ensuite les cernes viennent marquer son beau visage après. Pourtant je ne crois pas que c’est ce que tu veux nous faire comprendre. Je pense que ç’aurait été plus léger de dire : La jeune femme se levait certains matins la mine défaite, son visage marqué par des cernes de fatigue. Autre : Mais arrivée à la fin de son enfance. Pour moi, arrivée et fin dans cette phrase, c’est un peu comme trop. Pourquoi ne pas jute dire : mais à la fin de son enfance ? Autre : Mon futur – William Green et moi nous étions fiancé… Je trouve qu’il y ai erreur de syntaxe là, qui pourrait être corrigé soit en ôtant le nous, pour obtenir : Mon futur – William Green et moi étions fiancé… Soit en ajoutant une virgule entre le moi et le nous pour obtenir : Mon futur – William Green et moi, nous étions… J’ai aussi décelé quelques erreurs de grammaire, comme dans le paragraphe qui commence par : Mes prières furent vaines… Je sus ainsi que je restai dans ses pensées. À moins que ce ne soit un oubli du « s » à restai, je ne crois pas que le passé simple seye ici. Enfin, le bouquet final, c’est dans cette phrase : S’il avait pu réécrire le passé, il aurait voulu faire de sorte que… La proposition que je trouve logique est celle-ci : S’il avait pu réécrire le passé, il aurait fait de sorte … S’il aurait pu réécrire le passé, il aurait voulu faire de sorte… J’applaudis quand même le texte et son auteur, car j’ai été touché par le récit. wancyrs |
Togna
8/7/2009
a aimé ce texte
Bien
|
L’originalité, on y est habitué de ta part. Tu nous offres toujours une friandise. J’ai vraiment aimé.
Alors, bien sûr, je vais te taquiner sur quelques petites choses qui m’interpellent en seconde lecture. Ces « petites choses » ne nuisent ni à la lecture ni à l’intérêt pour le récit, mais elles brident, à mon sens, la progression de ton style. La concision : Elle apporte une simplicité d’écriture qui rend le style plus fluide : Le bijoutier est un homme poli, au langage un peu précieux qui est celui des commerçants. Pourquoi cette expression impérative : « veuillez me suivre ». Il me semble que « Je vous prie de me suivre » correspondrait mieux à son langage. Dans le premier paragraphe, une périphrase : « il vit ensuite des niches creusées en grands nombres à même la roche. » j’aurais peut-être écrit : « il vit ensuite de nombreuses niches pariétales. » « C’était une nuit d’automne, j’étais encore jeune. Alors que je m’apprêtais à fermer la boutique un client s’était présenté. » Que penses-tu de : « Jeune encore, lors d’une soirée d’automne, je m’apprêtais à fermer boutique quand un client se présenta. » J’ai éliminé deux verbes être et un passé composé en gardant le même sens à la phrase. « Jouer un air de harpe ». Je ne sais pas pourquoi, mais jouer un air d’harmonica me va bien, un air de harpe me gêne ? Peut-être à cause de la noblesse de l’instrument. « Bientôt, il chassa cette pensée… » Bientôt signifie dans un futur proche alors que là il me semble que tu veux plutôt dire « Il chassa vite cette pensée ». « …faillit la refermer de sitôt » Je ne suis pas certain que l’on puisse dire « de sitôt » dans ce sens. J’aurais utilisé « aussitôt ». « Aileas Collins resta un moment à regarder l’apparition, interdite. » « Interdite, Ailéas Collins regarda l’apparition durant quelques secondes. » Cela veut dire la même chose, mais là encore, j’ai éliminé un verbe. De même ici : « finit par réussir à répondre d’une voix peu assurée Ailéas. » « finit par réussir » ne peut-il pas être remplacé par « parvint » ? « Mais arrivée à la fin de l’enfance,… » « arrivée » est-il nécessaire ? « Mais, à la fin de l’enfance,… » « un accès de nostalgie m’envahit » Il me semble y avoir ici encore une redondance. Je crois que j’aurais écrit : « j’eus un accès de nostalgie » ou plutôt « la nostalgie m’envahit ». « Je le regardais mais il ne me voyait pas, son regard était porté ailleurs, sur une photo, celle de notre mariage. » j’aurais écrit ceci : « Je le regardais… il ne me voyait pas, son regard était ailleurs… sur une photo, celle de notre mariage. » (C’est toujours facile de passer derrière les autres !) « Mais elle a bien vu elle aussi » « aussi » indique que quelqu’un d’autre a vu. Il est donc inutile de répéter « elle » : Mais elle a bien vu aussi ». La sonorité : Dans le premier paragraphe, tu utilises, en 3 lignes, 7 mots (adjectifs, participes, etc.) qui se terminent par la phonétique « an ». Est-ce une sonorité harmonieuse ? « elle serait encore là à ses côtés. » « Là à » n’est pas agréable à l’oreille. Tu le répètes deux paragraphes plus loin. La structure : Est-il normal que le jeune homme demande combien il doit avant de voir le miroir ? Plus loin, il découvre un miroir serti de plus d’une perle… et au début du paragraphe 2, lorsqu’il l’offre à sa fiancée, il n’y a plus qu’une perle… je n’ai pas compris. Ce ne sont que des suggestions, à toi de faire la part des choses. Je suis pointilleux, je le sais, mais il faut de la rigueur dans l’écriture pour tenter d’atteindre le Grall. Je suis convaincu que, si tu t’appliquais à gommer ces petites redondances qui parfois alourdissent certaines phrases, ton style serait encore plus fluide et collerait encore mieux à l’essence de tes nouvelles. Merci, Xuan. Fervent admirateur de Georges Brassens, j’ai apprécié la fin. Et, pour me punir de mes vilénies, tu peux me dire : De servant n’ai pas besoin, Et du ménage et de ses soins Je te dispense… |
widjet
8/7/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bon. Je dois admettre que je ne suis pas friand ni très connaisseur du genre.
Cela étant dit, l’écriture est légère, assez précieuse par moment – peut être trop – mais c’est propre au genre, je pense tout comme la manifestation des émotions ressentis, des sentiments exprimé quii restent « propres », aseptisés (dans les contes on souffre avec raffinement bref, ce n’est pas « charnel » si tu vois ce que je veux dire). J’ai suivi ce conte qui nous fait voyager sur plusieurs endroits sans m’ennuyer ce qui est déjà une performance. Quelques redites par ci par là (comme « une rare élégance », répété deux fois je crois). Au final, c’est plaisant. Et puis Xuan a pas mal progressé dans la structure, la construction et le rythme du récit. Je n’ai pas senti les 25K de caractères, moi qui ne suit pas un lecteur de longue haleine, c’est un signe encourageant ! Widjet |
Anonyme
10/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Xuanvincent. C'est un joli conte, facile à lire. Ecriture élégante et raffinée comme Aliéas. Mais cependant, étonnant qu'un tel bijoutier aille chercher hors de sa boutique un tel bijou !
|
Flupke
14/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Cette nouvelle m’a bien plu et le fantastique est ici justifié car il permet d’exprimer des concepts intéressants.
Quelques remarques : The black pearl, puisque c’est le nom de la bijouterie, cela a valeur de titre, ce qui est normalement capitalisé chez les anglais (the Black Pearl) Ce n’est pas une règle absolue mais assez généralisée. Combien vous dois-je ? Pourquoi le jeune homme est-il d’accord d’acheter un bijou qu’il n’a pas vu et dont il ignore le prix ? Confiance aveugle en un bijoutier qu’il vient juste de rencontrer ? Peu réaliste, à mon humble avis. De plus « The black pearl »l ne semble-t-il pas suggérer que le bijoutier ait changé le nom de (ou baptisé) sa boutique suite à l’achat de cette perle ? Enfin, bon, pourquoi pas ? Voilà, ce ne sont que des détails, mais l’ensemble m’a procuré un certain plaisir à la lecture. Amicalement, Flupke |
calouet
15/7/2009
a aimé ce texte
Bien
|
Voilà, tu vois ce fut finalement rapide, ce qui est bon signe, car elle est assez longue, cette nouvelle! Mais elle s'avale d'une traite, sans problèmes, avec plaisir.
Pour moi, c'est surtout une nouvelle d'ambiance, c'est du moins ce que j'ai apprécié le plus. Du coup, j'ai surtout été emballé par la première partie, où j'ai parfois retrouvé des ressemblances avec certains textes de Brahm Stocker, que j'ai lu voici quelques années. Un bon signe. Ton écriture est précise, fluide, désuète (dans le bon sens du terme : ce style rappelle vraiment des lectures anglo-saxonnes anciennes, un peu précieux, très détaillé). Evidemment, je vais ajouter quelques bémols, sinon ce ne serait pas drôle, et surtout pas honnête : L'apparition de la Geisha, par rapport à son énorme tirade, n'est pas bien proportionnée, je trouve. Il eut fallu donner plus de punch à cette apparition, qui est le noeud de ton intrigue, le basculement dans le surnaturel. Quelques idées sont mal mises en valeur, mais en même temps je cherche encore leur intérêt, par exemple : "(...) notre couple restait stérile" (et alors?) ", jamais il ne se résolut à se remarier" (placé pauvrement, en fin d'une phrase qui parle de thé et d'amis, bof) Quelques clichés aussi, je me souviens notamment de la "voix blanche" qui est ensuite "argentine"... Lu et relu, ça. Un petit détail aussi, que j'ai relevé : "cet instrument que j'avais tant aimé jouer pour lui", c'est pas joli joli... Et même si j'en comprends un peu l'intérêt, je trouve dommage d'avoir réutilisé les patronymes complets de tes deux personnages principaux, en permanence. Bon voilà, j'ai trouvé plein de choses, mais au final le sentiment reste bon. je crois juste que ça gagnerait à être un peu retravaillé ;) |
ANIMAL
22/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Très jolie histoire, bien menée, pleine de délicatesse. Un bon moment de lecture.
Merci. |
Anonyme
22/7/2009
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
miroir, mon beau miroir....ma foi, voici une plongée dans les contes de notre enfance qui n'est pas désagréable. c'est bien écrit, avec peut-être parfois une délicatesse qui confine à la préciosité (et par pitié ne tiens pas compte de certains, ça pourrait être pire ! lol) mais ce raffinement convient à l'idée (totalement superficielle) que je me fais du monde des geishas. pour tout te dire, j'ai eu moins de mal avec l'apparition de la geisha qu'avec sa transformation en bonne ménagère du fin fond de l'amérique, là j'avoue que j'ai eu un peu de mal ! le procédé répété de "je vais vous raconter une histoire" me parait aussi un peu maladroit, de même que la mise en scène du chien pour permettre à la geisha prisonnière de son sort de savoir encore ce que pense son époux. et pour finir, la reprise de brassens me parait pour le coup totalement artificielle et la leçon qu'il faut en tirer ne me semble pas vraiment convenir (surtout gardez-vous de vous marier car vous changerez et renierez ce que vous êtes et d'où vous venez...). De plus je ne suis pas sûr que brassens l'entendait ainsi, mais cela n'engage que moi. bonne continuation |