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Pat
3/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Cette histoire est surtout agréable à lire au début (l'histoire des cochons est assez réjouissante). Le dernier conte est un peu long et donne envie de décrocher (le rythme est trop lent, les descriptions un peu trop détaillées pour le genre), le deuxième conte renvoie à une blague connue, ce qui est un peu dommage, même si cette contextualisation est assez humoristique (un peu difficile à lire, malgré tout, avec la syntaxe bretonnante).
Les styles sont assez différents, mais comme ils sont énoncés par différents interlocuteurs, ça n'est pas un problème très grave, même si j'aurais préféré plus d'harmonie entre eux. En ce qui concerne les thèmes, je trouve dommage que le dernier conte n'ait pas exploité cette histoire de « Vérité Unique » qui aurait donné plus de force au récit (en élaguant le début et se concentrant sur ce thème). Du coup, on n'a pas un message clair comme avec les deux autres contes. Et on reste un peu sur sa faim. Il y a quelques maladresses d'expression (peu, quand même. C'est globalement bien écrit). [quelques exemples : - "Les anciens conseillers du roi marquèrent leur étonnement cependant l’histoire retient que rarement parole de roi fut si bien accueillie !" (ponctuation) ; - « sa gouvernante ne voulait plus lui raconter de contes » (répétition) ; - « c’est bien la première fois que je raconte en si auguste compagnie, je n’oserais pas… » (manque un cod) ; - « L’obscurité dans la masure donnait à ce lieu, malgré l’épouvantable chaleur aussi insolite qu’inattendue de cette fin d’octobre, une très douce atmosphère de paix et de sérénité. » (syntaxe) ; - « Son jeune âge fit qu’il devint la mascotte de la petite troupe qui se battait sous la bannière du roi Reinold. « (syntaxe un peu lourde)] J'ai , malgré tout, lu ce texte avec plaisir. |
Anonyme
6/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Excellent, j'ai vraiment aimé! Certes le style a quelques faiblesses (un peu trop d'adjectifs à mon goût et parfois une baisse de régime), mais franchement j'ai aimé cette magnifique parabole autour des livres et de leurs pouvoirs.
On peut dire bien sur qu'il y a des choses à revoir notamment dans le second conte, et que le troisième n'est pas assez aéré, mais ce sont pour moi des broutilles. Bref, enchanté par cette lecture. |
Anonyme
7/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle qui repose presqu'entièrement sur les trois récits des messagers.
Dommage que la fin soit aussi vite envoyée, zut. Le fond est sympa mais Diantre! Pourquoi??? La fin! Zut! Je n'ai pas grand chose de plus intéressant à dire, je trouve que c'est bien écrit, le début et la fin, moins, je trouve le style plus hésitant, alors que j'aurais justement insisté sur ces deux parties pour mettre le reste en évidence, un bel écrin en satin pour mettre en valeur le bijou, au lieu d'une certes bien mignonne petite boite en carton! Dommage donc! Mais de jolis contes, bravo! Merci et bonne continuation. |
Andre-L
9/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Sympathique, cette histoire, un vrai conte de notre enfance avec des rois et des fées.
Il est vraiment dommage que le second conte soit digne des blagues éculées de cour de récré, même le parler gallo ne le sauve pas. |
Anonyme
11/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir,
J'apprécie le point de départ l'ennui dans le royaume, cela donne envie de savoir ce qu'il va se passer pour changer l'atmosphère... On comprend que les messagers vont avoir un rôle dans ce changement (alors déjà le suspense est moins fort ...) Le premier conte est délicieusement coquin ...je me suis un peu plus ennuyée au second et en partie au troisième ...bien sûr la bibliothèque, les livres, le livre unique bref cela m'a réanimée ! Mais déçue par la fin trop prévisible ... Autrement le style globalement est agréable. L'écriture est belle .. Peut être que le rythme aurait pu être plus soutenu ...un peu lent ... Bonne continuation |
Anonyme
12/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une jolie parabole bien contée sur le pouvoir des livres ou des mots...c'est d'ailleurs ce qui est très curieux pour moi dans ce conte : Parler du pouvoir des livres alors que le conte (mais d'après ma perception personnelle ) a plutôt une tradition orale.
J'ai beaucoup aimé le premier conte malicieux et frais. Le deuxième est un peu trop connu ... Son pouvoir de faire pleurer m'a un peu surprise il devrait plutôt faire rire non? J'ai aimé le troisième même si au final je n'ai pas vraiment tiré de "morale" de ce conte puisque l'acte de brûler les livres postérieur au cessez le feu semble vain (d'accord il "ranime " les batailles mais on ne voit pas pourquoi et surtout celles ci semblent bien vite tourner court) Une belle impression d'ensemble Merci Xrys |
florilange
12/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien l'ensemble de la nouvelle, dont la morale est selon moi, qu'il faut prendre ce qu'on peut dans les livres, tout en continuant à vivre le réel en riant, en pleurant, en cherchant ses amis plutôt que ses ennemis, en leur restant fidèle, sans tenter de contraindre qui que ce soit en quoi que ce soit.
La relation est, en général, soignée, sauf le 2e conte, 1 peu + faible. Cela n'empêche pas la lecture d'être agréable, quoiqu'1 peu longue. Merci de cette lecture, Florilange. |
Anonyme
12/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Merci aux auteurs
Quelques remarques au cours de ma lecture : La dernière phrase de l’entame serait à alléger à cause de « s’il aimait les contes, plus lui raconter de contes, et elle lui raconta » Premier conte Je note ce « oui monsieur, madame » et ensuite « messieurs-dames » avant ce « mesdames et messieurs ». J’eusse préféré une uniformité car dans les contes, ce genre de répétitions emphatiques et hypnotiques prête à sourire – dans le bon sens du terme – et à se pelotonner pour écouter la suite et s’y fondre. Je note également une répétition de « bonnes » dans le paragraphe d’entame consacré à Mélicie, répétitions qui cette fois-ci auraient pu être avantageusement remplacées. « Rimo se mit à la regretter – ou peut-être était-ce les cochons » je vois bien les tirets, mais sont-ce les cochons qui la regrettaient ? Non, bien sûr, mais la formulation prête à l’arrêt. Peut-être est-ce une forme d’humour… Je ne sais. « L’eau avait fort monté en cette fin d’automne. Elle eut de l’eau aux chevilles », répétition de eau qui casse le rythme ; elle en eut ? ou toute autre formule qui permettrait à ce moment –là de jeter un soupçon d’angoisse ou d’inquiétude sur le récit d’autant que le moment est propice à cela. Mélicie va-t-elle se noyer ? etc… « Au point que les écuyers, même, tentaient leur chance. Et même… devinez » : même. Je remarque que depuis un moment l’auteur en reste à « mesdames et messieurs » ce qui me convient parfaitement. Ce premier conte m’a bien plu. Le rythme est enlevé, le ton léger, amusé, rieur, coquin et l’histoire se tient bien. Deuxième conte : Première remarque : L’utilisation du patois ou du parler local devrait se contenter des dialogues et ne plus réapparaître dans le corps du texte. Je pense à cela en lisant « la voix du Edouard » ; L’écriture, très différente de celle de l’auteur du premier conte a quelque chose de ronflant, de chaleureux, est très agréable à l’oreille et dans la rythmique des articulations des phrases. Ronronnement, grondement, trop proches font « grogner « le texte. Dommage. Le vent se mit à souffler, deux fois, répétitions lourdes car trop proches. La fin de ce second conte est percutante, surprenante et joliment troussée. Très campagnarde donc . Troisième conte Je me suis laissé porter par l’écriture de ce troisième récit et j’ai lu en oubliant totalement de commenter ce qui est fort bon signe mais cette phrase : « il adorait voir dans les yeux de ses camarades d’hier l’incompréhension, la peur, la fureur la haine mêlées… avant qu’ils ne deviennent vitreux » m’a réveillé. Les yeux sont vivants, intenses, il passe beaucoup de choses dedans et puis d’un coup, brutalement, ils sont vitreux. Question de rythme sans doute l’image passe mal et le terme vitreux dans un conte est un peu dur. Joli clin d’œil à ce fameux escalier en colimaçon existant réellement dont j’ai pu visionner les secrets de l’architecture à la télévision. On sent que l’auteur se documente, c’est excellent. « Persuadé d’avoir « fait » un acte salvateur ? première faute que je relève dans cette écriture qui a de la puissance et de l’épaisseur. « Écœurés » me laisse perplexe car je me rappelle, la fin du texte aidant , que je lis un conte. Or tout le long de ce troisième récit, j’ai totalement oublié que j’étais dans un conte mais plutôt dans une histoire de chevalerie. C’est peut-être le défaut de ce troisième texte, mais uniquement dans le contexte du conte. Ce qui me fait dire qu’il est donc très difficile, d’écrire à plusieurs mains sans trahir sa propre personnalité, ce qui fait sans doute l’intérêt de la chose surtout quand l’histoire est continue. Ici, par chance, l’histoire est construite de telle sorte que chacun à sa voix. La fin globale est intéressante mais elle manque de vivacité, de cette joie qui sait si parfaitement clore un conte. « Les anciens conseillers du roi marquèrent leur étonnement cependant l’histoire retient que rarement parole du roi fut si bien accueillie ! » outre la répétition de roi, j’aurais aimé ressentir à ce moment là davantage l’étonnement des conseillers, leur colère peut-être (ils ont pris de longues mauvaises habitudes ) et que les autres, heureux du dénouement, se lèvent ; s’agitent et peut-être trépignent de plaisir ; Quant au contenu général de l’histoire et à l’agencement qu’en fait le quatrième auteur, fil conducteur de ce long mais très agréable conte, j’ai apprécié la sagesse et la tranquillité de ton qui transparait dans cette écriture. Je remercie les auteurs qui m’ont chacun permis de passer un agréable moment. Veldar |
Anonyme
13/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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L'introduction est d'assez bonne longueur alors que la conclusion est un peu abrupte.
J'aime les contes, ceux-ci m'ont conquise tous les trois. J'ai ri et sourit en grande fille que je suis. L'univers transposé dans cette nouvelle des merveilles sonne juste. Les styles et les différentes écritures se sont alliées dans une parfaite osmose. J'ai passé un excellent moment au pays de l'enfance. |
Anonyme
16/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai beaucoup apprécié ces contes merveilleux. L'harmonie entre les différents styles est une des raisons sans doute mais, surtout, j'aime voyager et cette nouvelle a parfaitement réussi à me transporter. La fin, rapide c'est vrai, ne m'a pas dérangée, au contraire. Dans les conte la moral est toujours exprimée en peu de mots.
Bravo pour la cohérence, la coordination toujours délicate dans une écriture à plusieurs mains et merci, pour ce bout de rêverie. Electre |
Anonyme
18/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le premier conte est somptueux.
Malheureusement, la barre est placée si haute dès l'entame que la suite du récit en patit et semble ne pas être au même niveau. J'ai dut m'accrocher pour aller au bout du troisième conte, qui est beaucoup moins "aérien" que le premier; la fin n'est pas à la hauteur du début, mais l'ensemble se lit plutôt agréablement. |
MissGavroche
19/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'ai vraiment apprécié, l'histoire est jolie et place le livre à la place d'honneur je ne peux qu'être séduite.
Placer trois histoires en une est un exercice original que je salue d'autant plus que c'est bien fait, même s'il est vrai qu'en cours de lecture on peut avori envie de décrocher. Mais on veut connaitre la chute alors on tiens bon. |
zorglub
10/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'histoire en elle-même est excellente, et un excellent réconfort quant à la valeur et à l'utilité des livres.
Le premier conte est un délice, réjouissant, coquin et léger à souhait. Si l'histoire drôle qui fonde le deuxième est connue, sa mise en scène ici est superbe, agrémentée de très nombreux détails de contexte. Le troisième conte est bien sûr le plus important, puisque c'est lui qui relie le pouvoir des livres dans l'imaginaire, au réel du Prince, il est plus touffu que les autres, et il m'a laissé une impression plus étrange. Je n'ai pas vraiment réussi à cerner Arnold. La fin est assez attendue, mais l'ensemble est très réjouissant, et j'ai beaucoup aimé la mise en abyme. |
placebo
1/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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pas mal, ça donne envie d'écrire à plusieurs :)
léger problème pour moi quand on parle de "l'arrière petit-fils" : je croyais que l'ancêtre était toujours vivant. Peut être rajouter ''ancien'' avant "roi Karuc" ? pour le premier conte, la couleur d'étoile ne renvoie à rien de précis, il existe de nombreuses couleurs. Enfin bon, c'est surement métaphorique... ''comme souvent dans les contes'', la "pornographie" : plus pour les adultes mais franchement drole ;) le deuxième m'a un peu gêné au début pour le style, mais j'ai relu rapidement et l'ensemble était très bien. il semble que ça soit une blague connue d'après des commentaires, et la réaction du Prince est un peu décalée, mais je comprends qu'il faille montrer tous les attraits des livres. pour le troisième, (Marogne ? rien contre toi, hein...) j'ai trouvé le style lourd, cela pourrait se résoudre très simplement en enlevant les que/qui/quoi et en reformulant/allégeant les phrases dans cette optique. je l'ai trouvé un brin cynique, pas un reproche, mais ça et le mystère du début (on attend un peu de voir ce qui va se passer) fait qu'il sort du conte enfantin proprement dit. Il reste correct cependant. fin un peu brève comme remarquée, je cherche une idée, je cherche... ah non, c'est le boulot de l'auteur ^^ bonne continuation à tous, placebo |