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Jemabi
19/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Je trouve la première partie très réussie, avec la description de la routine quotidienne du personnage principal. Elle m'a fait penser au début la nouvelle de Marcel Aymé "" Le passe-muraille". Là comme ici, la vie de l'employé modèle est bousculée par un changement au niveau des méthodes de la direction. Le parallèle s'arrête là, puisque la deuxième partie, soudain exprimée au présent, nous plonge dans ce que l'on prend d'abord pour un cauchemar, pour ensuite déboucher sur tout autre chose. Même si j'ai été un peu surpris que le rendez-vous avec le nouveau directeur passe à la trappe, je fois reconnaître que le thème de la mort est particulièrement bien amené et que le symbole du tunnel est approprié. Par ailleurs, la nouvelle est très plaisante à lire.
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Mokhtar
14/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Texte supprime par son auteur
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Cornelius
28/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Tous les ingrédients d'une bonne nouvelle sont présents dans cette histoire. Le personnage a t'il atteint le bout du tunnel ? On ne le saura pas. J'ai bien aimé cette histoire grâce à une agréable lecture qui nous emmène jusqu'à la chute ou plutôt au bout du tunnel. Merci pour cette nouvelle. |
Dameer
28/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Hello Yakamoz,
J’ai lu avec plaisir et une certaine avidité cette nouvelle, bien écrite, avec ce personnage central de monsieur A., à la fois attachant et repoussant, qui est pour moi le portrait même de ce qu’on ne souhaite pas devenir dans sa propre vie. Sans doute il n’était pas nécessaire de souligner "qui était très méticuleux", son comportement routinier et maniaque le démontre amplement ! Le jeune ingénieur aux dents longues qui débarque dans l’entreprise, c’est aussi hélas ce qui arrive souvent, et on voit tout de suite que les caractères de M. A et du jeune ingénieur sont incompatibles : M. A est bon pour être balayé, ou remisé dans un placard ! Ce que j’ai moins apprécié ce sont les visions d’horreur légèrement grotesques qui affectent les passagers du train dans le 5ème paragraphe, et pourquoi le jeune homme en face de lui hurle "freine, putain !" A qui s’adresse-t-il ? J’ai du mal à comprendre ce qui se passe, est-ce le train qui déraille ? Une description plus en douceur dans ce tunnel qui s’allonge, où une douleur insupportable serait uniquement concentrée dans le corps de Monsieur A, au lieu de s’éparpiller en visions cauchemardesques, serait plus en phase avec ce qui suit, c’est-à-dire sa mort. A cet instant final, après avoir longtemps lutté en vain, peut-être aussi plaidé sa cause auprès de Dieu, il rejoindrait apaisé les siens qui l’attendraient "au bout du tunnel". |
Robot
29/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai été baladé car je ne m'attendais pas à ce récit surréaliste.
La mort cauchemardesque d'un homme banal est amené subtilement. Aprés la description de ce voyageur un peu falot confronté à une circonstance professionnelle relativement banale, nous sombrons dans un drame, dans une vision d'horreur d'apparence inexplicable. Une écriture prenante qui s'achève sur la vision d'un cauchemar révélateur peut-être d'une situation de mort imminente bien éloignée des poncifs habituels sur la clarté attirante et la béatitude. Non, ici c'est l'horreur qui tue en plein sommeil. Passionnant de bout en bout. |
Cox
30/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Je trouve qu'on a là ce que j'ai envie de qualifier de "nouvelle modèle". On suit rigoureusement un schéma narratif bien établi "situation initiale-élément perturbateur-dénouement", qui pourrait paraître presque trop systématique s'il n'était pas réalisé de manière aussi irréprochable et efficace.
Le personnage est bien campé dès le début. Un monsieur-tout-le-monde procédurier attaché à son train-train (lolmdrxdlmao) quotidien. Un style de protagoniste classique mais qui a fait ses preuves, car il est toujours réjouissant de les voir plongés dans des rebondissements explosifs. On a juste ce qu'il faut pour établir clairement cette image, sans pour autant verser dans des descriptions routinières trop laborieuses. Bel équilibre. On prépare en outre la chute à travers le caractère du personnage et les circonstances du moment, mais avec suffisamment de discrétion pour ne l'éventer à aucun moment. C'est moins facile que ça en a l'air car beaucoup de textes oniriens se plantent régulièrement sur ce point. J'ai trouvé la montée en tension très réussie. Tout est dans la gradation bien mesurée, par petites touches successives: - "Il y a moins de monde que d'ordinaire, il a pris un train plus tôt": tiens, le monsieur psychorigide bouscule ses habitudes, il ne doit pas se sentir tou à fait à l'aise. - "Vaguement inquiet, il regarde sa montre, cela fait déjà plus de quinze minutes que l'on a quitté la gare, le train devrait commencer à longer la Seine": ah tiens... Là ce n'est plus une question de psychorigidité, ça me stresserait aussi... - La vérification fébrile parce qu'on a du mal à y croire et qu'on veut entretenir le doute, puis le résultat implacable: non il y a quelque chose qui cloche. Bien vu, et ça colle tout à fait avec le côté maniaque du personnage qui parvient à nous communiquer son stress compréhensible. - L'hésitation à demander autour de soi. Oui! Un bon détail qui me parle et qui me met dans la scène Et bam, voilà soudain l'horreur et la violence, préparées par cette montée de l'angoisse bien dosée. Le revirement est sec: on passe d'un sentiment d'inconfort relativement banal à de l'horreur soudainement fantastique. On ne comprend pas tout de suite ce qui se passe, on est d'abord plongé dans la confusion et la peur du protagoniste. Les descriptions frappent assez fort, sans tomber pour autant dans le gore racoleur. Puis on saisit lentement que ces gens sont dans un autre endroit et revivent un autre temps, qu'on est dans le train vers l'au-delà où chacun revit sa mort, et on suppute logiquement ce que la fin du texte vient vite confirmer. Je me demande a posteriori si les sensations d'oppression éprouvées plus tôt par monsieur A. étaient simplement un reflet de son angoisse, ou si il revivait lui-même sa crise cardiaque sans le savoir? Avec le recul, je me demande aussi pourquoi monsieur A. semble avoir un statut à part puisqu'il est le seul à remarquer que quelque chose cloche, comme si tous les autres voyageurs étaient des PNJ de jeu vidéo à l'IA déficiente. Je pense au contraire que ça pourrait être très efficace de glisser un ou plusieurs autres personnages visiblement confus et que monsieur A. repèrerait du coin de l'oeil, comme pour le confirmer dans son mauvais pressentiment avant que tout n'éclate... Mais en première lecture ça ne m'a pas effleuré, donc ce n'est pas très important. En bref, un effet thriller dans les r`gles de l'art, très réussi pour moi. Un texte immersif et efficace que j'ai lu d'un traite grâce au rythme dynamique, pour arriver à une chute inattendue MAIS cohérente dans la logique interne du texte. Bravo et merci pour ce bon moment de lecture! |
Cleamolettre
1/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé cette lecture, merci. J'ai trouvé parfait d'ancrer monsieur A dans une réalité cadrée, carrée, pour mieux trancher avec la bascule dans le surnaturel (la mort étant une réalité, la manière dont elle est décrite ici étant un point de vue "fantastique"). Bien amené aussi le bouleversement du train-train quotidien, avec l'entretien, la situation au travail qui dérape et entraine inéluctablement le personnage vers son destin final et fatal. Et tout ça m'a permis de m'attacher à ce monsieur perfectionniste et un peu maniaque, bon choix de personnage pour préserver la surprise du texte qui se décale vers autre chose, bon choix de titre aussi qui joue sur les double sens. Et une écriture fluide et agréable, dépouillée, au service de l'histoire. Je me suis par contre posée la question de l'utilité du dernier paragraphe, il me semble que le lecteur a compris la mort du personnage, son arrivée au bout du tunnel et le noir et le silence. Est-ce que le dernier paragraphe n'est pas trop explicatif ? Pour moi si, mais peut-être que c'est une précaution utile pour certains lecteurs qui pourraient ne pas être sûrs d'avoir compris. La question se pose mais je n'ai pas la réponse. En revanche, je suis dubitative sur la manière dont ça se termine dans le train. Les autres "passagers" semblent revivre leur mort (ou bien la vivre en direct, comme si ce train transportait les doubles vivants des personnes qui vont mourir) mais pas monsieur A dont on apprend après qu'il était déjà mort. Peut-être que le paragraphe final est là justement pour expliquer que le train transporte des personnes déjà mortes et donc elles revivent leur mort avant le bout du tunnel, si c'est ça, alors il n'est certes pas inutile mais j'aurai donc aimé qu'on voit la crise cardiaque du personnage, pour qu'il revive sa mort dans le train comme tous les autres. Il y a là une zone floue sur la manière dont ça se passe exactement et que j'aurai préférée un peu plus tranchée et nette. Mais ça n'enlève rien au plaisir pris à lire. J'aimerai juste en savoir plus sur l'intention de l'auteur ! |
MarieL
12/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un récit dramatique qui tient en haleine le lecteur, la tension ne se relâche pas, c'est du grand art, et puis quelle aisance de plume !
Une lecture terrifiante mais magique de qualité ! |
in-flight
13/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Je vois dans ce texte la critique du monde professionnel.
La pression que subissent certains salariés est telle qu'ils meurent d'angoisse dans leur sommeil. Je trouve que le style est clair et limpide. Peut-être que cela manque un peu de relief, mais je me dis que pour décrire la vie banale de cette homme, le style sobre que vous employé convient très bien en définitive. La plongée dans l'horreur est plutôt bien amenée. Un moment de lecture agréable qui nous rappelle que nous sommes tous plus ou moins des Monsieur A. noyés dans la compétition. |
Donaldo75
29/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai lu cette nouvelle comme une critique de la société moderne où l’aliénation de l’individu et les contraintes de l’entreprise pèsent trop sur les épaules de chacun. L’allégorie de la mort est le vecteur de forme utilisé pour amplifier ce point ; les événements qui se déroulent à l'intérieur du train peuvent représenter les différentes étapes de la mort. Il y a du kafkaïen à travers cette narration, par exemple rien que le nom du personnage principal, Monsieur A, un homme banal et routinier, qui se retrouve confronté à l'absurde et à l'horreur. Les autres passagers sont plus des éléments de décor pour représenter les réactions face à la situation que vit le personnage principal. Le nouveau chef représente la contrainte sociale, centre de la critique de la société moderne. Beaucoup de symbolique est utilisée dans cette nouvelle : le tunnel, souvent associé au passage vers la mort, le temps dans son écoulement qui devient presque relativiste dans le tunnel, le cœur comme ultime marqueur de la vie et la mort. La construction même du récit est intéressante car elle passe progressivement de la description minutieuse des habitudes de monsieur A à une situation de terreur. J’aurais tendance à dire que cela me rappelle des nouvelles de Stephen King ou Dan Simmons, le premier étant plus enclin à ce type de critique sociale. Personnellement, je n’aime pas le deuxième paragraphe car il résonne plus comme un CV, introduit une rupture narrative maladroite faite pour expliquer qui est Monsieur A alors que cela aurait pu être raconté en relation directe avec le paragraphe suivant, celui de l’entretien avec son chef, par exemple en laissant Monsieur A se remémorer les changements dans sa vie professionnelle. Par contre, le changement de temps accélère la pression narrative et l’usage du présent permet d’installer la terreur dans la lecture. C’est réussi en ce sens.
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