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Anonyme
29/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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En lisant ceci :
Lui aussi s’est un peu attardé, pour des prunes, je me suis dit « accident ». Un peu plus tard, les détails intrigants signalés au début, des chevreuils au milieu des tomates renversées, du regard ironique du sac de pommes de terre, se sont rétrospectivement expliqués. Une construction vraiment habile à mon avis ; je pourrais penser un peu longue la partie « avant l'action », l'explication détaillée de l'enchaînement des circonstances, mais je me dis qu'il fallait bien cela. J'apprécie le mélange de réalisme et de surréalisme discret à l'œuvre, je trouve que cela correspond bien à la confusion des perceptions tandis que la mort approche. Du beau boulot selon moi, sur un argument narratif somme toute banal. |
Vilmon
29/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'en comprends que c'est le récit d'un homme qui tente de se souvenir pour parler afin de garder conscience et de rester en vie suite à un accident. Les incompréhensions au sujet des tomates, des chevreuils et du sac de patate s'explique à la fin. Un beau retour qui boucle cette histoire triste des dernières réflexion d'un homme qui s'attache au meilleur souvenir récent. Peut-être comme un regret de le perdre à tout jamais ou pour s'agripper à la vie. L'introduction m'a un peu déboussolé, mais j'ai persisté et j'ai bien fait. Il a fallu faire une petite entorse au récit des pensées du narrateur afin de pouvoir expliquer l'apparition du camion du marché. Est-ce que le récit aurait pu s'en passer ? Je n'en sais trop, sans cet intermède, il aurait été peut-être trop difficile à suivre. Une histoire bien raconté avec quelques confusions qui respectent bien l'état du narrateur à deux doigts de la mort. Belle phrase pour conclure. J'ai bien apprécié. |
Corto
27/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
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C'est un peu dommage de construire une nouvelle de cette manière.
Pendant toute la (grande) première partie on se dit "on s'en fout de tes clefs". Puis on se dit "tes rapports amoureux sont d'une grande banalité. " Bref on s'ennuie. Puis vient enfin le cœur du sujet, cet accident, la plongée aux confins de l'inconscience et plus éventuellement. Mais hélas revoila les clefs qu'on n'est pas enthousiaste de voir revenir même si "elles s’acharnent toujours depuis hier soir à déverrouiller ma dernière porte vers l’inconnu." Cette dernière phrase est bienvenue même si peu originale, car elle ouvre sur ce qui pourrait être exploration, réflexion, passage en revue de toute la vie qui défile etc. Mais le développement attendu est absent, hélas. J'ai le sentiment d'un raté car le secondaire est placé comme centre d'intérêt principal. Bref je me suis pas mal ennuyé et ai été déçu par l'ensemble. Avec mes regrets. |
Anonyme
27/9/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un thème original avec une bonne chute toute bête, à quoi il manque peu pour devenir intéressant tout le long du récit! Sauf que vous le tricotez maladroitement.
Un style plus direct aurait été mieux apprécié au lieu des phrases à rallonge où l'on sent le besoin de nous déballer le plus d'informations possible. Comme si vous aviez peur de perdre le lecteur en route, alors que vous le perdez dès le début. Dès l'introduction on se fourvoie prêt à lire une histoire d'amour. À ce propos vous décrivez très bien les personnages, jusqu'à les rendre très crédibles et attachants dans leurs faits et geste. Merci pour la lecture. |
Anonyme
28/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Yannblev.
C'est marrant j'ai proposé une nouvelle (Drive like Al, move like Jackson,...) pour le concours 26 qui aborde le même sujet d'une manière légèrement similaire. Allez jeter un oeil, c'est rigolo. Bon, comme je me suis prêtée à l'exercice, je me permets quelques remarques. Je trouve que la pensée du narrateur reste encore trop linéaire (les clés, puis la chérie, ...) c'est très téléphoné, on se rend vite compte d'où l'auteur veut nous mener. La nouvelle commence bien, j'ai trouvé les premiers paragraphes sympathiques. Puis, j'ai dû m'accrocher. Parce que justement, c'est un peu plat, dans le sens où il n'y a pas de relief émotionnel, alors que toute l'intrigue repose sur les sensations et la douleur, je ne parviens pas à les retrouver en lecture. Peut-être que le détachement est volontaire, mais alors, je crois que c'est pas bien mené. Du coup au lieu d'avoir cet effet "confusion", "brouillard de pensée" que - j'imagine - la narration veut induire, on se retrouve dans un flot de pensées atones. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai perçu en lecture. Le style par contre, me plait beaucoup. J'aime les touches d'humour parsemées ici et là, j'aime les expressions remaniées, j'aime la manière de dire avec élégance, sans fioritures à la fois. Mais le déroulement narratif me semble mal choisi, ou mal axé, plutôt (et pas malaxé, bien que les seins déjà durs de la demoiselle y appellent hum...) et fait vite retombé le soufflé qui pourtant prenait bien au début, je comprends pas, j'ai pas ouvert la porte, j'ai pas fait de geste brusque... Mea culpa, sûrement, je n'ai pas réussi à apprécier ce texte autant que j'aurais aimé le faire. Mais je vous remercie, déjà pour le parallèle rédactionnel avec moi-même, l'ananas a un côté narcissique qui vous salue, et puis pour le partage d'une bonne idée. Au plaisir de vous relire. |
Malitorne
28/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Votre nouvelle m’a fait penser au vieux film « Les choses de la vie », avec Michel Piccoli et Romy Schneider. Là aussi l’homme est entre la vie et la mort après un accident de voiture et se souvient.
Il faut du temps pour comprendre ce qui se passe car vous brouillez les pistes pour tenter de surprendre le lecteur à la fin. Un procédé plutôt efficace mais j’ai trouvé la description des rapports conjugaux plus convaincante, plus intéressante, que le reste. Un reste qui pâtit d’un début très alambiqué, lourd dans sa formulation : « Il vous lance parfois comme un dé sur la piste du temps où tout est probable dans un espace où rien n’est plus impossible entre des tomates répandues par le saut d’un chevreuil qui troue l’aube fade d’un jeudi sans particularité. » Si on ne relit pas la phrase plusieurs fois on ne capte rien, il y en d’autres comme ça surtout au début. Quelques erreurs aussi qui nuisent à la crédibilité : - en général pas de veste blanche pour le SMUR/SAMU en intervention, du jaune fluo - une tronçonneuse pour découper de la tôle, pauvre machine, elle va souffrir ! Meuleuse Yannblev, meuleuse (=disqueuse)… ou cisaille à tôle. - l’urgentiste, encore, qui dit « Souvenez-vous ». Je ne pense pas que ce soit approprié, d’autres formules doivent exister à l’adresse de victimes d'accidents de la route. Des petites choses qui me font croire que le récit n'est pas assez pensé en amont. |
Lotier
29/9/2022
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Le narrateur fait une approche analytique, essayant de démêler les fils du destin, avec une sorte d'enquête étiologique, convoquant un à un les acteurs présumés de l'histoire, dans une recherche sous-jacente des responsabilités. La clef est livrée de manière sibylline dès le début : « la mathématique qu’on croit binaire des jeux de l’amour défaille quand il plaît au hasard de jouer avec les passions et un trousseau de clefs.»
Le tout est bien mené, suffisamment tendu pour accrocher le lecteur. Peut-être la mise en avant des clés est un peu trop insistante, trop tôt, ce qui pousse le lecteur à imaginer les scenarii les mettant en scène… et les options possibles ne sont pas si nombreuses que cela. Toujours est-il que j'ai lu l'ensemble avec plaisir, y compris l'incertitude quand au sort du narrateur… |
papipoete
29/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Yannblev
Cette histoire de clés oubliées, ces lacets qui pètent... en retard, faut s'magner ! Et puis ces éboueurs qui bouchent la rue, ça va pas l'faire aujourd'hui décidément ! J'la vois bien qui dort en chien de fusil, c'est là que je viens me blottir tout contre elle... mais faut qu'je fonce ! La route traversière me fera gagner du temps ! " ouvrez les yeux ! parlez-nous ! même ce sac de patates semble me gueuler dessus ! parlez-nous !... " NB on se demande bien où vont nous mener ces clés oubliées ? Bon, j'ai bien compris qu'il est en retard et qu'il faut faire ficelle, mais tout en restant prudent... jusqu'à ce la veste blanche lui rajoute un shoot, et que hurlent les tronçonneuses... découpant l'épave où il est incarcéré ! J'aime particulièrement le final, après l'accident " les gros yeux jaune du camion/ et le sac de patate debout, semblant lui parler et le secouer... " J'aime bien aussi au début ce stratagème ; s'engueuler exprès pour rien, avec sa chérie, pour se réconcilier en faisant l'amour. Je ne me suis pas ennuyé un instant, mais tout-à-l'heure je dois prendre la route... je penserai bien à prendre mes clés ! |
plumette
30/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé la deuxième phrase du texte très indigeste et j'ai failli aussitôt abandonner ma lecture. Etait-il nécessaire de donner au narrateur cette vue en surplomb de son destin?
Puis j'ai très vite subodoré que l'oubli des clés serait au centre de "l'intrigue" . Le récit nous emmène ensuite bien loin de sa chute avec un zoom arrière qui donne à voir les relations intimes de ce couple entre agressivité et rapprochement , avec une agressivité nécessaire prélude à la réconciliation qui passe par l'attraction et le plaisir des corps. J'ai bien aimé cette évocation que je trouve réussie et crédible. Globalement ( à part le début) j'ai apprécié l'écriture imagée. Sur ce sujet du "mauvais moment et mauvais endroit " et de la rencontre fatale, il n'est pas simple de tenir son lecteur, et je trouve que vous y réussissez. |
Donaldo75
3/10/2022
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Comme Malitorne - je lis parfois les autres commentaires - j'ai pensé au film "les choses de la vie" et pourtant Dieu sait combien je déteste ce genre de film. Je ne sais donc toujours pas si j'ai aimé ce texte ou si je l'ai détesté parce qu'il y a une zone grise - et ce n'est pas celle au bout du tunnel dont parlent les fans du paranormal - où la perception d'un écrit dépend de quand on le lit et dans quel état on est à ce moment précis. Je suis zen sur la troisième lecture et je l'étais déjà plus sur la seconde alors que la première m'avait amené à me dire "so what" comme si cette narration n'avait pas atteint son objectif. Je suis d'accord avec un des commentaires sur les phrases de début qui sont tellement longues qu'elles me font penser au débat de l'élection présidentielle 2007 entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy où la candidate socialiste perdait l'auditeur avec son raisonnement proustien.
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Anonyme
3/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai légèrement apprécié cette nouvelle parce que l'écriture est plutôt correcte mais d'un autre coté l'histoire est très faible. Je pense qu'il y avait beaucoup mieux a faire sur le thème de la mémoire. Bravo !
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