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Anonyme
7/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Intriguée par ce titre, présent en EL, côté nouvelle et côté poésie, j'ai décidé de lire et commenter les deux. J'ai apprécié cette lecture, entre l'hyperréalisme (par le vocabulaire) et l'introspection "oisive". J'ai aimé l'exergue. Parfois, cependant ce narrateur dit et redit (c'est le comble) la même chose. Ainsi le paragraphe " Je ne suis resté chez elle .... retracer ce que j’aurais pu faire avant-hier."me semble un peu long et ressassant. Hormis ce détail, bravo et merci du partage, Éclaircie Édit, le titre a changé entre l'espace lecture et la publication, ma première phrase n'a plus forcément lieu d'être. Cependant, j'aime la démarche, sur un même sujet de proposer un poème et une nouvelle. Intéressant de lire un même auteur dans deux sections différentes. |
Donaldo75
23/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette nouvelle est très courte mais elle sent l'authentique - je n'irais pas jusqu'à dire le vécu parce que ce serait déplacé - et ne s'embarrasse pas de circonvolutions inutiles sur l'être et le néant, la poule et le couteau, l'homme et la femme, le ying et le yang. Non, elle plonge directement dans le sujet - en ce qui concerne le personnage principal, je dirais même le vide du sujet - dans un style direct et sans chichis. Et la fin est très bien vue.
La catégorie m'a surpris. Ou alors, c'est de l'humour. |
Anonyme
25/8/2020
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Bonjour,
J'ai passé du temps à lire et relire et je ne le regrette pas. Ça valait l'effort et la récompense qui va avec. En fait peu importe le fond (en dépit d'une catégorie très tranchée) la forme est très bien vue et "l'organisation" du récit est de celles que j'aimerais savoir construire ; c'est de l'écriture au sens premier, pas seulement une histoire racontée. Parce que l'histoire en question n'est guère plus importante qu'un vêtement que l'on porte pour habiller une idée. C'est une jupe courte qui à chaque pas en dévoile un peu plus. Peu importe que cela commence ici dans une chambre avec une pute que l'on a payée pour finir avec une femelle chimpanzé ou je ne sais quelle autre espèce, tout cela importe peu au regard de cette introspection de l'homme devenu mortel un jour pas fait comme un autre pour avoir arrêté sa pensée et "vu" le temps s'écouler et comprendre que tout ce temps a sans doute été perdu pour n'avoir pas dit ce qu'il y avait à dire. Est-ce la chute d'un ange qui nous est contée ? Peut-être est-ce notre chute à tous ou en tout cas à ceux qui comme le héros de cette histoire n'ont pas "su" parler aux femmes ou aux pensionnaires du zoo, peu importe. Nous sommes doués de parole mais savons-nous vraiment parler comme il se doit à qui on le doit ? Faut-il parler aux femmes ou seulement leur parler d'elles-mêmes comme il est dit dans les magazines ? C'est un bon moment de lecture bien que pour tout dire le titre ne m'ait pas attiré plus que ça ; ce texte mérite mieux selon moi ! Merci de ce partage H. PS : Je n'ai pas accès aux nouvelles en EL mais j'avais repéré ce titre qui "doublonnait" avec celui du poème Dimanchozo ce qui m'avait un peu étonné d'ailleurs (que l'on donne un titre semblable à deux publications simultanées ou presque) |
Sylvaine
7/7/2020
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je suis vraiment désolée mais je crois n'avoir rien compris au texte. la narration, d'ailleurs adroite, laisse attendre une révélation qui ne vient pas (qui du moins n'est pas venue pour moi). La "chute", si du moins il y en a une, me reste donc inintelligible. C'est dommage, car le récit en lui-même n'est pas sans intérêt.
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IsaD
7/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé les images employées pour ce récit que j'ai trouvé très philosophique, l'air de rien.
Sans doute parce que l'essentiel se trouve au cœur même des choses qui n'ont pas besoin d'être dites. La fin est tout particulièrement intéressante (et savoureuse...) Merci pour ce partage |
Bossman
7/7/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Après avoir reçu une prostituée dans une chambre loué, le narrateur réfléchit non sans humour à son sort et en particulier à son rapport à la parole, au temps, aux autre et peut-être à lui-même (il vient de commettre une gaffe par des propos interprétés de manière erronés par la jeune femme dont il compare le regard à celui d’une guenon). Il se décrit comme un être asocial, incompris de ses semblables et solitaire. Son discours semble un peu désabusé, en tout cas il semble s’être accommodé à son sort, et a renoncé à nombre d’ambitions et de projets.
J’aime beaucoup la manière de « tordre le cou » à la langue, grâce à des jeux de répétition à la limite du compréhensible et qui semble venir illustrer l’incapacité du narrateur à communiquer. Il en ressort une éloquence burlesque qui se rapproche d’une prose de l’absurde. J’adore ce paragraphe qui sonne comme une répétition en gigogne de l’ennui: « J’ai toujours du temps et c’est tant mieux parce que j’ai toujours passé tellement de mon temps à le perdre. Souvent en essayant aujourd’hui de comprendre ou remplir de possibles, de probables et de projets avortés, ce que j’ai bien pu faire du temps que j’ai perdu la veille en tâchant de retracer ce que j’aurais pu faire avant-hier. » Cette mélancolie échappe au pathos, mais nous plonge à y réfléchir dans un certain effroi au regard de l’absurdité de l’ordinaire. « Son méchant parfum rôde encore dans la turne » : s’agit-il du parfum de la mort évoqué juste avant ou d’un faux amour vécu par substitution. La chute répond habilement à la gaffe du début. Le personnage rend visite à une guenon au zoo, persuadé que l’animal qui n’est pas encombré des contraintes sociales et linguistique est le seul à le comprendre vraiment et pour ce qu’il est. |
in-flight
9/7/2020
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j'y lis un désenchantement des relations sociales (et sexuelles) du narrateur, une introspection qui le guide vers une animalisation, une animalisation qui le mène vers le silence.
Un silence qui ressemble de très près sa vérité. |
cherbiacuespe
19/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La première chose qui m'a frappé, c'est ce parallèle entre les gestes de la "copine", au début, et ceux de la guenon à la fin. Le narrateur pense que cette dernière l'aime mais ne sait que dire avec des mots. Alors il laisse la guenon traduire son visage, en quelque sorte, ce que n'arrive pas à faire sa "copine". Plutôt marrant, je trouve. L'homme aurait fait tout ce chemin avec la parole mais aurait perdu l'instinct de déchiffrer les expressions les plus simples.
C'est bien écrit, bien pensé, le plan de l'histoire est efficace et malin. Je me suis laissé porter par ce type qui ne sait parler à personne, un peu dilettante dans ce monde de calibration automatique et mortifère. Aussi, son rapport au temps remet à sa place la place juste de la vie en général. Un bon texte ! |