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Anonyme
3/4/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire originale, deux tons d'écriture pour le marchand d'art et le fantôme et une chute aux p'tits oignions dirais-je. J'ai bien apprécié ma lecture. Quant à la forme je pense qu'elle aurait besoin d'être allégée, que beaucoup de virgules pourraient être supprimées ainsi que quelques que "que", "qui.
Je vous donne quelques exemples : "une grande bâtisse, aux murs de briques rouges, surmontée d'un toit d'ardoise." je n'aurais pas mis de virgules. -"Une série de coups, donnés sur la porte d'entrée et des appels répétés restèrent sans réponse." Il faut faire plus court, c'est lourd, "les coups donnés sur la porte d'entrée et les appels répétés" me semble plus léger. Idem pour "Aucun signe d'une présence quelconque ne se manifesta", ne se manifesta est en trop "A présent dans l'air ambiant," c'est en trop aussi. J'espère que mes remarques vous intéresseront. Merci pour ce moment de lecture. |
Tadiou
30/4/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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(Lu et commenté en EL)
Quelle belle écriture, succulente, sentant bon, fleurant bon, haute en couleurs, avec canardeau, Neufchâtel à la croûte fleurie, vieux calvados de vingt ans, magnifique service du dix-huitième siècle en faïence rouennaise, délicats parfums de la cardamome, du girofle et de la rose…. Tous nos sens sont mis en éveil !!!! Y compris négativement avec « Une puissante odeur de putréfaction » Le narrateur nous fait passer avec habileté et délicatesse du merveilleux à l’effroi, avec le squelette vivant, l’être terrifiant aux bras décharnés. La magie du passage de la Marquise à la dame du tableau est séduisante et charmante. Le lecteur apprécie le changement d’ambiance avec le retour dans le « réel », c’est-à-dire à l’extérieur du château puis à l’auberge. La fin est délicieuse avec la découverte d’une « toile qui représentait une jolie jeune femme vêtue d'une robe bleue. » : la boucle est bouclée. Et on retombe dans l’entre-deux : vivant/mort : " L'exceptionnelle vivacité de son regard, aux prunelles vert de mer qui semblaient animées, donnait l'impression qu'elle était vivante... " Les paysages, la pluie, le vent… ne sont pas oubliés. MAGNIFIQUE !!! |
Anonyme
9/4/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire de fantôme parfaitement classique, qui annonce d'ailleurs d'emblée la couleur, avec un ton un peu archaïque à mon goût (le parler de Roussel ne fait pas très vingtième siècle, je trouve), mais aussi des détails sympas comme la transformation de la belle en squelette genre Poe ou tout l'environnement normand qui, lui, fleure son Maupassant... À la fin, comme il se doit, on boucle avec le retour discret (et quelque peu artificiel pour moi) de la menace.
Bref, j'ai passé un bon moment surtout grâce à l'écriture affirmée ; un peu trop sage pour moi (je pense à la description du portrait qui manque à mes yeux de twist et se montre chargée en adjectifs pour évoquer le merveilleux), mais soignée. |
Solal
30/4/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Yvan.
Un texte de fantôme classique mais efficace. J'apprécie le ton, légèrement suranné, que vous utilisez dans ce récit. Il donne une patine à l"histoire ce qui favorise l'immersion. Après, concernant le fond, on retrouve, le gentil commerçant innocent et malchanceux, le portrait étrangement vivant, la vieille femme éconduite et amère, le squelette terrifiant et nauséabond... Rien ne manque, les codes sont bien (trop) respectés. Il manque peu être un brin de folie, un petit quelque chose qui sublimerait le genre. Bien à vous. Solal |
hersen
30/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Incontestablement, ce texte a la saveur d'un siècle passé.
j'ai apprécié l'écriture, même si quelquefois un peu trop appesantie dans la description. Mais l'ambiance est bien posée. par contre, il est vrai que l'on oublie d'avoir peur, ou d'être soi-même imprégné de l'horreur de cette rencontre car, finalement, il n'y a, pour mon goût, pas assez, non pas de modernité, mais de surprise; j'ai lu, au fil du texte, plus ou moins ce que j'en attendais. Être surprise m'aurait bien plus. Et peut-être utiliser une situation plus en rapport avec notre siècle, je veux dire une situation qui n'aurait pu exister il y a un siècle, comme ces marchands d'art. mais je reconnais que dans ce registre, l'auteur s'en sort fort bien. Merci de cette lecture, hersen |
Anonyme
1/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je tiens à souligner l'utilisation du vocabulaire travaillé. Elle a grandement fortifié mon appréciation de cette lecture.
Malheureusement, j'ai été lassé par l'utilisation de certains marqueurs de temps tels que "Soudain" et "Brusquement". Leurs emplacements dans la nouvelle ont limité ma surprise des éléments et m'ont contraint à anticiper l'arrivée d'un moment important. J'ai été interpellé par la noblesse des dialogues. Les personnages croisent des valeurs morales et sombres qui façonnent l'âme. Je suis curieux de voir ce que vous pourriez faire avec une structure de texte plus aisée. Bravo ! |
plumette
1/5/2017
a aimé ce texte
Bien
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cette histoire venue d'un autre temps a son charme.
Elle est centrée sur la rencontre entre cet homme , amateur d'art et de bonne chère tout à fait cartésien, et le fantôme de la marquise, surgi d'un tableau et réanimée par une présence masculine. j'ai bien aimé que le fantôme soit la femme du tableau, j'ai aimé aussi les apparences successives de la marquise. Alors qu'il y a dans cette nouvelle toutes sortes d'ingrédients destinés à glacer le sang,je n'ai pas eu vraiment peur, tout comme Roussel qui se remet bien vite de ses émotions me semble-t-il ( cf l'épisode du hibou, les frôlements et même de la première apparition de la marquise) Et puis je n'ai pas vraiment pu accrocher avec les dialogues , pas tant à cause du vocabulaire qui me semble bien en rapport avec l'ambiance, mais plutôt en raison de la longueur des phrases, du manque d'oralité. Un agréable moment de lecture tout de même, Plumette |
Anonyme
2/5/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir,
Bravo pour l'écriture, l'ambiance si bien donnée à voir et ressentir. Je suis tout de suite rentrée dans l'histoire et j'ai beaucoup apprécié la chute ! Concernant la ponctutation, il me semble qu'il faudrait revoir l'utilisation des virgules, trop nombreuses je pense. "il finit par se libérer de cette emprise maléfique. Il prit rapidement de la distance." Il me semble qu'il y aurait eu plus de tension, de suspens, si cette idée de se libérer de l'emprise avait fait l'objet non pas du constat " finit par se libérer del'emprise" "prendre de la distance" mais d'un développement du comment il a réussi à s'en libérer et peut-être pas trop facilement avant de s'enfuir. " Je me nomme Jacques Roussel. J'exerce le métier de marchand de tableaux et possède ma propre galerie d'art à Paris. J'ai fait l'acquisition, hier, d'une série de toiles d'artistes de Rouen et de sa région. Je désire rester encore une journée dans ce magnifique pays de Caux afin d'admirer..." Beaucoup de "je" en début de phrase, "J'ai fait l'acquisition, hier...", peut-être dans cette phrase, placer hier en début de phrase. C'est une deuxième nouvelle sur Oniris, je sens une plume pour la forme et un univers très personnel sur le fond :BRAVO ! Nadine |
Thimul
5/5/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une bonne histoire bien construite.
Le personnage fantôme est très bon. J'ai plus de mal avec les émotions du personnage masculin. Dans ce genre de récit le personnage devrait ressentir une inquiétude et un malaise progressif qui devrait se terminer par la pure terreur de la décomposition du fantôme. Personnellement je n'ai pas ressenti les émotions que devraient ressentir Roussel et c'est ce décalage là m'a empêché de me plonger totalement dans l'histoire. Au total je trouve le résultat plutôt bon même si le côté émotionnel du récit pourrait être amélioré. Merci en tout cas pour ce texte |