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Poésie contemporaine
4168 : Le veilleur d'âme
 Publié le 31/12/18  -  14 commentaires  -  858 caractères  -  334 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet mystérieux et contemplatif.


Le veilleur d'âme



Par les forêts du ciel, que plus d’un peine à voir

Quand, tombant par degrés, la nuit se vêt de noir

Et que souffle, caché, un vent mystique au ciel

Qui laisse deviner, à leurs éclats de miel,



Dans le sillage, ouverts, des Petite et Grande Ourses,

Quelques pots du nectar servi par mille abeilles,

Les constellations, entrouvrant une bourse

Faite des têtes d’or des étoiles vermeilles,



Font chanter la ramure, entre cime et perchoir,

Des arbres de leurs yeux, fréquentés des oiseaux.

La volière invisible, où bruissent les roseaux



Inouïs et secrets, alanguis en leurs eaux,

Entrouvre alors la porte aux symphonies du soir

Dont seul un veilleur d’âme entend le sombre appel.


 
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   Gemini   
4/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
La présentation en classique donne à penser que l'auteur est nouveau sur le site.
Pour commencer, je goûte peu le double interligne dans les sonnets. Je ne crois pas qu'il rende justice à la forme, ni qu’il la modernise.
Concernant le titre, j’ai buté sur cette « âme » au singulier. Le veilleur est-il donc personnel, comme tout un chacun rêve d’avoir un ange qui lui est consacré ?
Ce sonnet construit en deux phrases (dont la première va du vers 1 au vers 10, bel exploit !) demande au lecteur un souffle certain. Sa construction nécessite des couacs syntaxiques qui frôlent l’incompréhension, notamment dans le deuxième quatrain ou ce « ouverts » rapporté aux pots de nectar se comprend plus en relecture (et encore, à la rigueur parce qu’il est au pluriel) qu’en première intention.
Malgré quelques bons passages comme ces Ourses entourées de miel, j’ai trouvé des images « mystérieuses », comme annoncé en exergue : « Les constellations entrouvrant une bourse », « Font chanter la ramure… / Des arbres de leurs yeux… », « les roseaux inouïs ».
Avec quoi rime « appel » au dernier vers ?
Pour moi, un veilleur d’âme en peine.

   BlaseSaintLuc   
8/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'espace interligne empêche de bien appréhender ce poème, enfin pour moi.
Une impression de hachures, domine ma lecture, ponctuation ?

Ce pourrait être très beau, mais...
Je n'entends pas l'appel.

Le lien de l'idée générale avec les images, égrainées dans les limbes, s’accroche aux branches et s’emmêle les pinceaux. J’entraperçois un fil, mais...
Je n'entends pas l'appel.

   Anje   
10/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Classique.
Les rimes féminins et masculines n'alternent pas. La dernière rime n'a aucun écho. Le treizième vers mesure treize syllabes.
Une phrase sur dix vers m'a mis, malgré ses virgules, hors d'haleine.
Il y a des idées, des images agréables mais une révision s'impose.
Anje en EL

   Donaldo75   
11/12/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Malgré ses erreurs de prosodie dont je laisserai les experts juges, et la mise en forme imparfaite liée aux interlignes, votre poème m'a bien plu.

La rime n'est pas omniprésente; elle se fond bien avec le thème, le style dont la tournure classique et le rythme agréable propose au lecteur une expérience paisible.

Bravo !
Je pense que vous aurez des remarques sur ce qui reste perfectible dans la prosodie mais la poésie est là, je l'ai ressentie.

Merci pour le partage.

   Corto   
31/12/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Si la poésie est une suite de jolis mots, pourquoi pas? "éclats de miel", ou "Petite et Grande Ourses" ou "symphonies du soir".
On peut aimer ces sons mais on cherche le sens. Désolé mais je ne l'ai pas encore trouvé, même pas dans le titre.
A vous relire une autre fois ?

   Robot   
31/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je fais abstraction de la mise en page (Saut de ligne et discontinuité entre les strophes) qui gêne la lecture. Probablement due à l'inexpérience sur le site. Je m'attache uniquement à la forme et au fond.

Le texte contemporain nous donne à entrevoir des images présentées dans un style particulièrement intéressant qui évite la mièvrerie que l'on rencontre parfois pour évoquer ce thème.

J'ai parcouru avec plaisir ce voyage spatial sous la protection du veilleur d'âme.

   domi   
31/12/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La très longue phrase sur 10 vers m'a donné du fil à retordre, mais je ne m'en plains pas car j'aime sentir le travail et la complexité, comme un tableau, plein de couleurs, de nuances, et de mystère ; je n'ai perdu le fil de la compréhension de la phrase qu'à "Des arbres de leurs yeux".

Un sonnet "revisité", donc bien à sa place en contemporain, même si ce n'était pas la volonté première de l'auteur dont on sent la maîtrise du rythme des alexandrins.

Le sens et les images sont poétiques, (j'ai juste regretté le mot "pots", un peu trop terre à terre pour moi dans le contexte)

Ce veilleur d'âme, se serait-ce pas le poète ?....

   Stephane   
31/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour 4168,

Un sonnet propice à la contemplation. Il fait bon se promener au gré de vers suaves et doux, à contempler le ciel et ses myriades d'étoiles dessinant des constellations aux noms prestigieux et évocateurs.

Un poème vraiment très reposant qui mérite une bonne appréciation de par la qualité du travail et la poésie qui s'en dégage.

Cordialement,

Stéphane

   papipoete   
1/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour 4168
Etrange de dire bonjour à un numéro...
Du ciel, cette forêt que " plus d'un peine à voir ", tombe une pluie de miel, que les étoiles sèment jusque sur la terre...
NB faussement naïf, ce poème fait penser à " bonne nuit les petits " dont la séquence endormait sur leurs deux oreilles, petits et grands...
édit : je suis allé voir vos références en forum, et je retiens que " le sonnet est ma zone de confort "...
Si celui-ci fut proposé sous la forme " classique ", permettez-moi d'avoir un doute sur votre propension à dompter l'alexandrin !
Je ne change pas ma notation ; cela serait malhonnête de ma part, à postériori .

   Anonyme   
31/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Une phrase interminable qui dure une dizaine de vers !
Des images intéressantes, certes, mais mises à la suite sans pour cela apporter un sens précis à ce texte.
C'est bien sûr mon avis, subjectif comme l'est un avis...

Je n'ai pas été séduit par cette poésie.
A vous lire une prochaine fois.

   Vincente   
31/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cet ensemble est inspiré, riche, élaboré et pourtant pas laborieux. C'était un risque qui a été, à mes yeux, évité. J'ai eu comme certains un peu de mal avec la longue phrase étalée sur les 10 premiers vers (c'est tout de même les deux tiers d'un poème qui raconte bien des choses. Elle reste cohérente, mais alourdit l'aisance de la lecture).

Si j'oublie la présentation avec ses interlignes élargies (je ne vois pas ce qu'elles apportent à part des aérations qui évident inutilement la fluidité) et cette trop longue phrase, j'ai vraiment bien aimé votre belle vision.

   Anonyme   
31/12/2018
Bonjour 4168,

Allo maman bobo.

J’ai lu quelque part dans votre présentation que vous disposiez d’un métronome pour nos poèmes, et dans un commentaire à un auteur, que vous vous présentiez comme « le versificateur classique que je suis », mais aussi que vous accordiez vos bons points pour figurer dans votre anthologie (« Magnifique et digne en tous points de figurer dans mon anthologie en ligne », dites-vous à un autre auteur). Je n’aurais pas lu ces phrases, j’aurais sans doute adopté une compassion muette, mais là je crois qu’à elles seules elles autorisent l’esprit de mon commentaire. J’avoue que depuis La Grande Vadrouille, j’avais perdu un peu le moral, me voilà requinqué.

Déjà, l’exergue : « sonnet mystérieux et contemplatif » !
Je veux bien qu’on nous prenne pour des quiches mais on a tous une culture minimum CP et on sait à peu près se faire une idée tout seuls.

- Question grammaire :
« Dans le sillage, ouverts, des Petite et Grande Ourses,
Quelques pots du nectar servi par mille abeilles, »

l’adjectif ouverts, se rapportant à la proposition « Quelques pots… » et coincé au milieu d’une autre proposition « Dans le sillage…des Petite et Grande Ourses », j’ai eu beau remonter jusqu’au français médiéval des pastourelles, nulle part je n’ai vu ça. Sans doute du classique interstellaire où le sonnet voudrait nous faire voyager.

« Par les forêts du ciel, que plus d’un peine à voir »
Plus d’un quoi ? Un type, un gugusse, un pilote de ligne, un élagueur ? Si vous croyez qu’on a tous le CP…

« Quand, tombant par degrés, la nuit se vêt de noir »
Quand tombant ? Trois nasales an/om/an à la suite, prises entre trois consonnes frappées sans l’allitération nécessaire pour bien les faire passer ? Vous croyez qu’on a tous fait le conservatoire pour pouvoir réciter ça ? Moi mon examen d’entrée, c’était gros gras grand grain d’orge. Du coup, par dépit j’ai écrit des comptines.

Je ne parle pas des rimes plates au premier quatrain, croisées au second, des trois rimes suivies en eaux, de la rime orpheline appel, des rimes désordonnées, mâles, femelles, travesties. Vous avez quand même, semble-t-il si j’en crois un commentateur EL, proposé votre texte dans la section classique, fort de tous vos diplômes exposés !! Je suppose que tout ça procède de la révolution de 2019.

Pour le reste, j’ai relu la Recherche du temps perdu avant d’attaquer les deux phrases de votre bigbang poétique. Ça m’a donné envie d’arrêter Proust.
Pas étonnant que le veilleur d’âme n’ait que lui à s’occuper. Je vous le dis, j’ai mal à mon sonnet.

Donc SVP, si vous pouviez régler l’aiguille du métronome et oublier quelques-uns des meilleurs poètes du site dans votre anthologie, ce serait un beau cadeau pour les fêtes.
J’espère que vous prendrez mon commentaire avec la distance qui sied aux étoiles.

FrenchKiss
pastoureau des étoiles

   Cristale   
1/1/2019
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Non François, ceci n'est pas un sonnet et je suis extrêmement déçue qu'un si grand amateur de poésie classique présente un texte aussi mal construit. Je n'ai pas pour habitude d'accabler les auteurs mais si je le fais ce jour c'est pour vous supplier d'apprendre au moins les bases de la prosodie pour éviter ces quelques fautes majeures:
Non alternance des genres m/f à la rime
Rimes uniquement masculines au premier quatrain disposées aabb
Rimes intégralement féminines au second quatrain en cdcd
Ourses et bourse : l'une au pluriel l'autre au singulier
L'étrangeté des rimes des tercets : eff - feg toutes masculines, dont cette finale unique "appel" qui ne rime avec rien.
Je passe sur le sens de certaines formules tarabiscotées.
Vous l'aurez compris, je suis contrariée et j'espère de vous beaucoup, mais alors beaucoup mieux.

Cristale

   BlaseSaintLuc   
6/1/2019
Quel est ce tricotage de mots, plus aérés qu'aériens, plus indigestes qu'élégiaques.

il faut voir entre les frondaisons l'ombre des étoiles ?

Pour avoir fait l'expérience du classique en mis cassant les dents, je sais que l'exercice est périlleux il faut donc y aller avec humilité. Il y a sans doute un fil intéressant à saisir dans ce poème, mais il passe au travers de la lecture, dommage !


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