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Proseuse
30/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ho! j' aime beaucoup ! votre poème est très imagé et mélodieux à la fois ! on est aussi bien basculés aux confins de l' univers que confrontés aux éléments qui se déchaînent ou se libèrent ! c' est très beau !
j' aime particulièrement: -"Lorsque l’espace ira se jeter dans ce fleuve Où vont toutes les eaux pour avoir la peau neuve" Aussi .. -"Et tout ce qui existe aura l’air d’un blasphème Dans les lèvres d’un fou qui récite un poème"- à la lecture une ou deux petites choses font un peu buter et je trouve, retire de la fluidité au texte... " Un être en naîtra .." j' en comprends bien le sens et c' est assez bien trouvé , pour autant, à l'oreille, ça rappe un peu ! ( mais c' est juste un détail! Merci pour ce beau moment de partage |
Anonyme
16/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hormis le titre (qui n'est pas vendeur ou l'est trop), j'ai bien aimé.
C'est résolument sombre mais on y voit quand même. L'écriture est précise et laisse apparaitre d'heureuses surprises comme: 'Afin que chaque objet soit sculpté à l’envers.' ou: 'La lumière en exil Regardant sa jumelle Qu’elle ignorait si belle.' Merci. |
Ora
30/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Splendide! Je suis très emballée par les 5 premières strophes, et surtout les 3, 4 et 5èmes dont la lecture me fait l'effet d'une prophétie énoncée dans une grande musicalité, j'adore!
Lorsque l’espace ira se jeter dans ce fleuve Où vont toutes les eaux pour avoir la peau neuve Où l’océan finit dans les bras du néant Un être en naîtra aux proportions d’un géant. Je me suis laissée portée par votre écriture avec délice. J'accroche moins avec les deux dernières et particulièrement la toute dernière dont le sens m'échappe. La musicalité étant toujours aussi belle, je m'en accommode et reste très emballée par votre poème. Bravo, vraiment! |
MissNeko
30/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Quel beau rythme pour votre poème. Les vers sont subtiles et magnifiques.
Une réussite ! |
Anonyme
30/10/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas
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D’abord pour être clair...je n’ai rien capté. Du moins si, j’ai ressenti comme un malaise, car d’abord j’ai lu sérieusement en essayant de comprendre ou d’être emmené….mais plus j’avançais dans ma lecture plus j’avais le sentiment d’entendre un type pris de logorrhée et qui me tienne un langage halluciné.
En effet si je prends au hasard : « Lorsque le temps aura déposé dans le livre Un ultime cantique avant d’aller poursuivre Sa course dans un rêve éventré par l’abîme L’univers n’aura plus de bouche qui comprime. » La bouche de l’univers qui comprime...heu !!!!! Il y a de beaux délires (je pense à Michaux) qui disent aussi de l’intime...ici on est (pour moi) dans un délire qui ne dit pas d’intime, et qui me semble-t-il parle de l’universel...mais en ayant fait l’économie de creuser assez le particulier de la condition humaine (bien triste condition, faut-il le rappeler) avant de se lancer direct vers le Cosmos...bon je suis un peu brouillon dans ce que je dis…mais peut-être d’autant plus que ce poème m‘a un peu embrouillé. Au fond qui parle de quoi ? C’est la question. Peut-être est-ce l’œuvre d’un prophète...alors dans ce cas...je fais vite demi-tour... Ensuite, à part ‘ce fleuve Où vont toutes les eaux pour avoir la peau neuve’ , encore que même ça c’est pas fascinant, sur la forme donc ...pour ma part ce poème n’est pas très original ou beau. Désolé Et mon salut cordial. Corbivan |
Annick
30/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il me semble que vous faites référence à la Bible. Mais je peux me tromper.
"La colombe" me fait penser à Noé, après le déluge. "... dans le livre Un ultime cantique" me semble évoquer la Bible. "...Où vont toutes les eaux" me font penser "aux eaux du ciel et de la terre, dans la Bible. "l'origine", "blasphème" "qui crée" ou "qui est créature" également. Peut-être un poème sur l'origine du monde et la condition humaine. Triste constat d'une humanité qui s'en va à vau l'eau... "Un être en naîtra aux proportions d’un géant" : peut-être l'homme qui se prend pour Dieu : "Ne sachant plus qui crée ou qui est créature". Un beau poème qui ne se laisse pas apprivoiser facilement. |
Pouet
31/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bjr,
J'ai vraiment été convaincu par le début, surtout le premier quatrain, il me plaît vraiment beaucoup beaucoup. Puis, peu à peu, j'ai perdu mon enthousiasme. J'ai parfois eu du mal avec le rythme et/ou le choix des mots comme par exemple ce vers qui illustre bien mon impression: "Un être en naîtra aux proportions d’un géant.", j'ai du mal à trouver ce vers mélodieux et "un être en naîtra" me semble maladroit. Un poème assez sombre, un peu métaphysique qui à mon goût part très fort mais qui ne me parle pas jusqu'au bout. J'aime pourtant le ton, la "liberté" qui s'en dégage mais je demeure un brin sur ma faim (fin). Cordialement. |
HadrienM
21/11/2016
a aimé ce texte
Bien
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Ce poème est plaisant ! L'écriture est cosmogonique, — on retrouve le motif littéraire des origines du monde. Ce "fou" est sculpteur, assez à la manière du temps dans l'oeuvre de Marguerite Yourcenar.
Le poème désigne et nomme les réalités ; c'est un intéressant récit. Un récit et bien évidemment une prophétie, "Lorsque le temps aura..." : le poète se fait ici l'annonciateur d'un avenir commun. Commune destinée des lettres et des réalités humaines ; le cosmos a l'air de fondre entre les doigts moites du poète. Les personnifications sont fortes, — le poème a la louable prétention de faire monde. Bref. Ce sont quelques mots dont il ne faut pas oublier la valeur. Peut-être un doute sur le nom du poème. Seul bémol. Compliments. Bien à toi. |
Anonyme
25/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà un texte bien plus abouti, les mots portent une idée
bien troublante, une vision étrange, qui interpelle. "Tout sera bousculé même l'origine", il s'agit bien de cela, un bouleversement, mais comment et pourquoi, peut-être est-il déjà en marche, depuis que le monde est monde. Ce poème-ci m'a beaucoup plus tant par le fond que par la forme. Je suis perplexe avec curiosité et questionnement sur cette dernière strophe : " Et tout ce qui existe aura l’air d’un blasphème Dans les lèvres d’un fou qui récite un poème Fracturé par un vers absorbant tous les vers Afin que chaque objet soit sculpté à l’envers. " Et si tout ce qui était n'était pas ... |