Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
abadboumsong : Necrosis
 Publié le 03/12/16  -  9 commentaires  -  825 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Extrait de "Les légendes du cosmos".


Necrosis



Les ombres sont venues chercher la clé du rêve
Afin de s'en saisir, elles avaient des glaives ;
Mais il n'y avait plus de rêve sur la terre
Il avait disparu, happé par un cratère.

La taille de ce gouffre était celle du monde
Absorbé par la nuit devenue plus profonde
Que sa propre ombre absente, immobile et aveugle
Possédant le pouvoir de convertir les peuples.

Quand j'ai croisé le rêve, il n'était plus le même
Sa peau avait changé sous les soleils extrêmes
Il était devenu une ombre au cœur d'une ombre
Qui se démultiplie dans l'espace en grand nombre.

On a volé le rêve en entrouvrant son ventre
Afin que les soleils n'habitent plus au centre
De cette galaxie tournoyant dans le vide
Comme un cargo dément au milieu de l'acide.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Ora   
13/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je ne connais pas "Les légende du cosmos", j'ai donc du mal à saisir ce qu'est sensée apporter l'introduction.

Et puis j'ai été ennuyée de trouver des passages qui m'ont semblé contradictoires: le rêve a "disparu, happé par un cratère" puis plus loin:
"Quand j'ai croisé le rêve, il n'était plus le même
Sa peau avait changé sous les soleils extrêmes"
S'il est sous terre ce rêve, comment est-il exposé aux soleils extrêmes?

Par contre certains passages me semblent réussis et j'aime cette analogie entre le rêve et le soleil :
Les ombres sont venues chercher la clé du rêve
Afin de s'en saisir, elles avaient des glaives ;
ou encore:
On a volé le rêve en entrouvrant son ventre
Afin que les soleils n'habitent plus au centre

Je reste toutefois sur ma faim. Il me manque quelque chose pour capter le fond de votre poème et y trouver une cohérence.

   Proseuse   
16/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème -prenant- en vous lisant, j' ai cette sensation d' être avalée par une spirale sans fin digérant le néant ! sensation bizarre un peu effrayante quand même .. le vide, la non-vie, même pas la mort ...
Je ne peux pas dire que je me sente à l' aise dans ce poème, mais il est bien écrit et -attrape- le lecteur que je suis !
Merci pour le partage

   Anonyme   
3/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié les deux premiers quatrains avec cette idée du rêve dont on veut capturer la clé mais qui a disparu laissant le monde '' absorbé par la nuit ".
Le troisième m'a moins intéressé. "Quand j'ai croisé le rêve, il n'était plus le même " n'avait-il pas disparu ?

"On a volé le rêve en entrouvrant son ventre
Afin que les soleils n'habitent plus au centre " j'ai bien aimé aussi.

   Anonyme   
3/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonsoir abadboumsong,

Ce poème est assez moyen dans l'ensemble, au vu de quelques facilités au niveau des rimes (ombre/nombre ; ventre/centre ; vide/acide) et des tournures de phrases pas très recherchées. De plus, la présence du mot "ombre" à quatre reprises dans les trois premières strophes est de trop. Vous pouvez reprendre le même terme toutes les quatre strophes, à la rigueur, mais pas plus, sinon le poème n'est pas bon. Idem pour "rêve". Dommage car il y avait matière à mieux faire.

Bien à vous,

Wall-E

   MissNeko   
3/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
je pense qu il y a beaucoup trop de répétitions dans votre texte. C est dommage car. Ca donne une impression de pauvreté dans le vocabulaire ( 4 x ombre / 4 x rêve /2 x soleil ).
Les rimes sont moyennement pertinentes et assez convenues.
Le fond est intéressant mais il faudrait réécrire le texte en enrichissant le vocabulaire.

   Anonyme   
4/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonsoir,

Je ne suis pas convaincue par ma lecture, malgré un sujet qui a su me taper dans l'oeil suffisamment pour passer au-delà mes réticences.

Les rimes me semblent assez faibles et parfois maladroites (terre/cratère et aveugle/peuples me perturbent, je sais c'est de la poésie contemporaine, la rime n'est pas la question, mais tout de même aveugle/peuple tombe comme une erreur entre les vers rimés qui les entourent et cassent la logique d'écriture).

Le non sens entourant le rêve me perturbe aussi. Il est happé par un cratère (qui me renvoie à la noirceur) et puis il est sous les soleils (clarté, luminescence), ombre au coeur d'une ombre (joliment posé d'ailleurs, c'est le vers qui me parle le plus), puis il est éventré au centre d'une galaxie... Je ne comprends pas très bien comment quelque chose peut être autant en contradiction avec soi-même ! Les ombres en ont pris la clé, qu'en est-il advenu? De la clé s'entend. Et puis c'est le rêve qu'on a volé alors qu'il me semblait qu'au contraire on l'avait enfermé dans lui-même en en prenant la clé... Bref, je trouve qu'il y a une réelle incohérence du propos.

Je trouve également une certaine facilité dans les mots choisis, et dans leur répétition permanente (ombre/rêve).

Le rêve happé, le monde absorbé, se démultiplie en grand nombre, les soleils n'habitent plus au centre. Facilité qui me semble contredite aussi par les choix parfois incongrus pour poser le contexte (monde/galaxie/gouffre/espace qui ne signifient pas la même chose mais semblent utilisés pour décrire la même chose).

Et puis aussi, l'ombre absente peut elle être immobile et aveugle, peut-elle se munir de glaives (vers que j'aime le moins, car pour moi il n'a pas de sens profond en regard du reste de l'oeuvre)? La peau du rêve ne me convainc pas non plus. Matérialisé ainsi le rêve perd de sa prestance.

A mon gout, avec mes excuses, j'ai ici une poésie qui manque de relief et de profondeur réelle, malgré le thème qui lui, en a.

Une bonne idée mal exploitée si vous me permettez, qui mériterait un retravail important pour permettre un impact plus universel et surtout plus de cohérence.

Une prochaine fois, peut-être !

Bonne continuation.

   HadrienM   
4/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
L'écriture est maladroite. Le poème n'est ni excellent ni mauvais.

Il est une louable tentative d'écriture de l'angoisse.

Le rêve est personnifié, et l'idée est intéressante.

La démarche est donc louable.

Certaines formules sont néanmoins peu heureuses, "On a volé le rêve en entrouvrant son ventre".

J'ai été assez perdu dans la lecture de ton poème. La trame narrative n'est pas efficiente.

Ce quatrain n'est, pour le coup, vraiment pas réussi,

"La taille de ce gouffre était celle du monde
Absorbé par la nuit devenue plus profonde
Que sa propre ombre absente, immobile et aveugle
Possédant le pouvoir de convertir les peuples."

C'est descriptif. Mais cela ne réveille pas mes pupilles. Rien n'est étonnant, les mots ne sont pas élégants. Le rythme de l'écriture n'est pas bon.

Le poème n'est donc pas brillant. Le projet est cependant, lui, louable.

Bien à toi.

   Soruf   
6/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Dans ce poème, j'aime bien les images de galaxies en mouvement mystérieux.
Cependant, je n'arrive pas à saisir l'esprit entier du texte, peut-être faut-il le raccorder aux légendes du cosmos ? C'est du coup la cohérence qui est en jeu et que je ne parviens pas à percevoir. C'est comme s'il manquait une clé de compréhension.
Il y a certes des répétitions mais de la recherche que je salue.
Très bonne continuation à vous,
Soruf

   Anonyme   
25/11/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
A vous lire, je ne sais pas trop quelle est la réelle situation
du "Rêve", qu'est-il advenu de lui, au cœur de cette tourmente.

Je sens bien qu'il y a une tentative intéressante, mais
elle n'est pas assez de stabilité, ce texte est un peu comme
un château branlant.

Vous n'avez pas réussi à me captiver, votre poème se lit
bien sûr, sans trop de difficultés, cependant il manque de
conviction.

Vous n'avez pas su, pour moi, créer une certaine atmosphère,
je ressens que quelque chose veut pointer le bout de son nez,
mais cela reste trop timide.


Oniris Copyright © 2007-2023