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Lebarde
25/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il y a un ton, il y a une atmosphère, il y a de la poésie dans ces vers courts de cinq syllabes, bien équilibrés et rythmés . Dommage pour les rimes du troisième quatrain qui dérapent un peu.
Dommage aussi que le propos aussi léger que le petit plat au creux de l’assiette d’un restaurant gastronomique étoilé, soit quelque peu obscur et le sujet énigmatique. En tous cas ses aromates et sa « lumière écarlate » ne m’ont pas éclaboussé et je reste circonspect quand je ne comprends pas tout!! En EL Lebarde |
Anonyme
13/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve intéressant le choix d'un rythme de pentasyllabes, cela donne un côté haletant qui m'évoque l'agonie de la bête traquée, destinée à l'assiette. Le dernier quatrain me paraît le plus réussi, un raccourci saisissant que cette aube expirant dans un aromate !
Cela dit, j'ai du mal à comprendre le premier quatrain. J'imagine que la lumière qui coule de la bouche représente le sang de l'animal abattu luisant au soleil, mais cette histoire de boutonnière je pige pas. La blessure ? S'agit-il d'un terme technique de chasse ? Le troisième quatrain, pour moi, est faible ; il faut dire que lire le mot "poète" dans un poème me crispe très vite, comme si le poète ne pouvait supporter d'écrire seize vers sans ramener sa fraise. EDIT : Commenté en Espace Lecture, repris ce jour pour corriger une faute de frappe. |
Corto
13/10/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Chasse/Gastronomie/Poésie: voici une recette rarement explorée.
Je ne trouve guère ici d'images attrayantes. Dès la première strophe le "rai de lumière coule de ta bouche" ne parait guère séduisant et suivi de "La botte brutale Froisse l'herbe folle" semble un hymne à une virilité exacerbée et revendiquée. Le ton est confirmé en troisième strophe. En dernière strophe je trouve "le gras d'un rire" plutôt rustique, confirmé par "un aromate" final qui nous amène vers le piano, non celui du musicien mais celui du cuisinier. Je ne critique évidemment pas la chasse a priori. Pourtant ici elle ne me parait pas présentée sous son meilleur jour. Une autre ambiance, d'autres images auraient pu me faire apprécier. A vous relire. |
Zeste
13/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le véritable luxe de l'art culinaire est que son produit est voué à la "destruction" et ce, sans grand risque et dommages pour celui qui s'en rend coupable...
Une étoile pour une "ode" à la beauté de la gastronomie faite art avec cette allusion aux plats de chasse servie par une belle plume pour une littérature "culinaire" s'il en faut et strophes succulentes. |
Atom
16/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un poème assez stylé qui je pense dénonce à sa manière la chasse et quelque part.... les étoiles du fameux guide Machin ?
le rapport entre les deux me semble cependant assez flou. Un seul mot me vient qui pourrait servir de lien - Gibier Tué, dans les deux premières strophes / Consommé, dans les deux autres. Finalement, j'aurais autant aimé ne pas connaitre l'incipit afin de mieux laisser agir le mystère de ce poème. |
Yannblev
31/10/2020
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Bonjour Absolue,
L’inspiration relève du mystère et personnellement je me demande souvent où un auteur, dans quel improbable scénario synaptique, est allé la chercher. Le charme pour moi de ce petit texte c’est peut-être que j’ai cru comprendre le propos à la première lecture… j’en étais plus très sûr du tout en relisant et enfin, en me référant à « l’objet », j’ai compris que je n’avais donc rien compris. Pourtant, encore une fois, en restant sur l'impression ma première lecture je reste bizarrement charmé... la forme en 5 pieds, le choix des termes et leur agencement m’auront sans doute séduit. Merci du partage. |