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daphlanote
2/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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A retenir :
- "C'est pas qu'ça m'désaltère Mais c'est plus doux comme ça.". Surtout le dernier vers. Il dégage un evrai impression de douceur. Encore un peu mélancolique. Comme résignée. Un vrai p'tit grain de fraîcheur. "Je me balade nus pieds Dans tes éclats de rire." Elats de rire. Eclats de verre. Eclats de vers. Pas mal. "Ca m'fait un peu saigner Mais ce n'est pas le pire." Je regrette p'tet une apostrph' manquante à "Mais ce n'est pas l'pire." Et p'tet même à "c'n'est". "Mes vers se sont brisés Sous ton rire éclaté." Là. C'ets peut-être un peu ... Trop. Comme pré-fabriqué. Le rire aurait pu être dément. Hystérique. Ou surréaliste même. Mais l'éclatement après la brisure, je trouve que ça sonne pas top. "Et me voici, nus pieds Par tes larmes emportée." Là, j'avoue que j'aurais préféré l'absence d'inversion à la rime. Enfin, la boucle est bouclée. Le dernier vers retrouve le premier. |
Lariviere
1/9/2007
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C'est un peu court, jeune fille !
Non, c'est dommage... C'est tellement réjouissant (pourtant le sujet en lui même est plutôt triste) comme angle d'écriture, que j'aurais aimé voir cette drolerie poétique dérouler ses jeux de mots ingénieux sur quelques couplets encore... Joli poème. |
Bidis
7/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce joli poème m'avait échappé où, selon son habitude, Absolue mêle jeux de mots subtils et poésie légère. Et, comme d'habitude, cela me plaît beaucoup.
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jfmoods
26/10/2016
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Ce poème est constitué de trois quatrains en hexasyllabes, à rimes croisées, pauvres ou suffisantes, égalitairement réparties entre masculines et féminines.
Un souvenir apollinarien se lève à la lecture du poème (Dernier vers de "Nuit rhénane" : "Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire."). Le champ lexical de la blessure se déploie (homonymie présente à la fois dans le titre et dans le texte : "Vers brisés" / "vers... brisés" / "Verres brisés", "éclats", "saigner", "éclaté", anaphore mettant en avant une absence de protection face au danger potentiel : "nus pieds" x 2). La thématique plus confidentielle de l'eau ("verse", "larme", "désaltère", "larmes") vient apaiser, chez la locutrice (présentatif : "me voici"), le déchirement d'une rupture amoureuse probable (participe passé : "emportée"). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
7/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Il n'y a que vous pour arriver à rendre vos émotions, à la fois entre sourire et tristesse.
Vos formulations sont géniales, parce qu'elles sont les vôtres, et que je prends plaisir à parcourir votre univers où la poésie est bien installée, et bien mise en valeur. Que j'aime beaucoup cette strophe : " Mes vers se sont brisés Sous ton rire éclaté. Et me voici, nus pieds Par tes larmes emportée. " Faîtes attention tout de même à ne pas vous blesser ... |
Robot
24/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dans mon parcours sur les textes anciens d'Oniris, je tombe sur ce petit rubis; Une confidence à la fois humoristique et émouvante.
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papipoete
27/12/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Absolue
En cette année 2007, j'étais non seulement loin d'Oniris, mais complétement analphabète en poésie ; aujourd'hui, je sais mieux faire et viens sous votre poème, en goûter les vers. Un poème cri du coeur, qui verse bien des pleurs, face à cet aimé qui n'aime plus. Et ça le fait rire en plus ! Tel des poignées de sel jetées sur une plaie, notre héroïne souffre tant, sans être battue... mais Dieu que ça fait mal... NB comme un parcours du combattant, où le soldat marche sur des tessons de verre, notre amie avance sous ces moqueries, pose le pied sur ces éclats de rires comme sous les coups de fouet d'un tyran d'Iran. J'aime beaucoup cette plume qui manie les vers, à l'endroit à l'envers, ou chaque ligne n'est que revers... l'ultime strophe fait si mal ! Techniquement, nous avons ici une forme " contemporaine " plutôt que " néo-classique ", mais qui ne nuit aucunement à la beauté du texte. |