Au dernier jour d’une vie bien pâle Telle une prisonnière en cavale, Une bête humaine crache ses tourments Dans la fontaine aux sacrements.
Ce matin, prise au dépourvu, Au pied d’un grand chêne rompu, Elle m’aperçoit, blessé, sali, Espérant la fin de sa vie.
Mon Dieu reprenez avec vous Cette âme vile inspirant dégoût. Mais méfiez-vous de son sourire, J’en ai un triste souvenir.
Infâme gargouille pestilentielle Qui un matin de la Noël, Brisa le début de ma vie Pour une sombre suprématie.
Cette créature je la maudis. De mon tombeau je la vomis. Dépravations elle a fait siennes. Malheur ! Sa mère est aussi mienne.
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