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Poésie contemporaine
ACOEUR : Byzance
 Publié le 20/11/22  -  9 commentaires  -  716 caractères  -  154 lectures    Autres textes du même auteur

Souvenirs d'un voyage à Istanbul.


Byzance



Nos corps se sont frôlés au bazar des épices.
Son parfum se mêlait aux odeurs de coriandre,
Son regard pénétrant si chaud si doux si tendre
A chamboulé mon âme, ô délicieux supplice.

Trop vite disparue cette fière persane
M’a laissé envoûté, tournant comme un derviche,
Avec les yeux hagards, avec le cœur en friche,
Proche de la folie, délirant et insane.

De l’Europe à l’Asie, aux palais du Bosphore,
Je l’ai cherchée en vain sous le soleil intense
Qui asséchait mon âme et embrasait Byzance.

De la tour Galata jusqu’à la Corne d’Or,
J’ai erré sans jamais la trouver dans la foule.
Un amour s’est éteint dans la belle Istanbul.


 
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   Anonyme   
4/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve les tercets meilleurs que les quatrains, bien que les rimes de ceux-ci ne déméritent en rien dans l'ensemble, à mon avis : convoquer la coriandre et le derviche installent tout de suite l'ambiance, mais la fière Persane ne subit-elle pas un cruel exil dans l'emblématique ville turque d'Istanbul ?

Bref, les tercets. Je crois que, à ma honte, ce qui m'y plaît notamment c'est le spacename-dropping, ces noms de lieux que point ne verrai et qui font rêver, la Corne d'Or, le Bosphore, l'association « belle Istanbul », ce soleil qui assèche l'âme et embrase Byzance. Là, oui, j'étais avec mon groupe de touristes. Avant, le bazar des épices, le narrateur est envoûté, soit, mais cela peut aussi bien se passer porte d'Ivry à Paris, je suis persuadée que des Iraniennes s'y baladent à l'occasion.

Un sérieux bémol à mes yeux : la répétition du mot « âme », qui pèse nettement plus selon moi que ses trois lettres (l'accent circonflexe, c'est comme au Scrabble, le mot compte triple) ; alors le rencontrer deux fois en quatorze vers…

Au final, sur un sujet rebattu, vous avez réussi à me faire voyager, mais en compagnie low cost. Je ne me plains pas, bientôt l'avion redeviendra un transport de luxe absolu.

   EtienneNorvins   
5/11/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Sincèrement, Istanbul méritait un peu mieux que cette brève rencontre (elle s'éteint en effet bien vite, cette brusque et embrasante passion...) sur fond de collection de clichés.
Reste que c'est techniquement solide et se laisse lire sans déplaisir, avec ce qu'il faut d'exotisme à la Loti.
[En EL]

   Donaldo75   
14/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai bien aimé ce poème car il m’a fait voyager sans contraintes mais en restant dans le cadre d’une poésie aux allures de classique avec de la rime musicale et de la métrique efficace. J’ai aimé la progression sensuelle des quatrains et le romantisme pudique des tercets. Le sonnet, ce sont quatorze vers pendant lesquels il n’est pas possible de développer outre-mesure alors ce format requiert d’aller à l’essentiel, ce qui est réussi dans le cas présent et de conserver une unité poétique. L’exergue explique le pourquoi du texte et je pense que la promesse est tenue.

   papipoete   
20/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
bonjour ACOEUR
je l'ai tout de suite remarquée, au milieu du bazar aux épices, cette sublime femme persane, et par son regard enflammé, ne la quittais pas des yeux, et pourtant elle s'évapora...
NB un conte des mille et une nuits, qu'on nous a raconté, à la veillée et emporté dans nos rêves les plus merveilleux, mais l'héroïne s'évaporait hélas !
Un conte sûrement, mais une histoire possible pour le commun des mortels ;
" il faut que je te dise : j'ai vue une princesse ce matin, et je la recherche partout ; mais il y a tant de monde !
- avec un peu de chance, elle réapparaitra ! "
Mon côté " fleur bleue " me fait aimer ce scénario, où je serais le héros qui finirait par gagner...
Les deux quatrains se complètent à la perfection, avec cette beauté qui fait tourner la tête, et puis le " séduit " tourne, tourne à en perdre la raison.
la première strophe a ma préférence.
Techniquement, la structure du sonnet est quelque peu malmenée, et des rimes sont fausses ( bosphore/d'or ) et ( foule/istambul )... des singuliers/pluriels... un hiatus ( qui/asséchait )
des " e " muets mal placés ( disparu/e...foli/e...
mais j'aime bien cette romance !

   inconnu1   
20/11/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Je note des améliorations de prosodie depuis votre premier. Les vers sont mieux rythmés; la fluidité s'est ressent favorablement

Sur le fond, le thème de l'inconnue croisée une seconde et qui nous marque à vie est récurrent mais toujours d'actualité. Une petite remarque, comment savez vous que cette personne croisée à Istanbul est iranienne (persane?)


Bien à vous

   Raoul   
20/11/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Byzance, c'est beaucoup dire, si ce n'est quelques noms égrenés pour l'exotisme, et sa collection de clichés, cela pourrait être n'importe où.
Je remarque une recherche de précision dans le vocabulaire, l'oeil et l'odorat sont convoqués, pas l'ouïe en revanche – dans une ville où les multiples bruits, chants et sons ne sont pas absents... –, les images sont assez convenues pourtant.
Bien troussé dans l'ensemble texte se lit sans déplaisir, mais sans grand plaisir non-plus. La manière est pourtant là.
Je ne parviens pas à me sentir concerné par cette évocation fugace (qui ne devrait pas l'être puisque c'est le cœur du poème, si j'ai bien compris) et à peine brossée.

   Lotier   
20/11/2022
J'ai décroché au cinquième vers quand la persane qui avait un regard doux est décrite comme fière. Alors bien sûr, en touriste discipliné, je ne suis pas resté longtemps tout seul dans le bazar et j'ai suivi le guide pour le reste du sonnet. Mais là, je me suis dit que l'agence de voyage allait me compter des suppléments en me faisant voyager de l'Europe à l'Asie pour revenir à la Tour Galata… quand on aime on ne compte pas, soit. Au passage, le cœur en friche, c'est un cœur qui n'aime pas… que vient-il faire au mitan du poème ?
Et puis, moi qui aime les fins heureuses, hop, tout s'éteint… ce n'est pas Byzance.

   ferrandeix   
2/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On pense à "À une passante" de Baudelaire. La magie de cet instant, révélation d'une beauté surgie par hasard engendre toujours une réelle émotion, bien que de nombreux auteurs en aient témoigné. Le sujet se trouve à mon avis bien développé, malgré cette forme guindée que constitue le sonnet - forme absurde s'il en est, à mon avis, beaucoup plus destructrice de poésie que créatrice, et en particulier forme qui "tue" radicalement un des plus précieux effet de la poésie: la rime. Engendrer une émotion réelle dans un tel carcan relève de la gageure. Par ailleurs, la syntaxe et le vocabulaire sont d'un très bon niveau, la finale est bien amenée.

Quelques critiques cependant sur le plan euphonique:

épices.
Son cacophonie rude en s (malgré l'arrêt temporel à la fin du vers)

tendre
À cacophonie sur voyelle à éviter tout de même malgré l'arrêt temporel à la fin du vers et malgré le e ammui en partie

l’Asie, aux : cacophonie à éviter. Le e de Asie n'intervient pas sur le plan phonique: on prononce i o, donc il y a succession de voyelle, et conséquemment cacophonie en voyelle

J’ai erré cacophonie directe sur voyelles identique (é fermé)

fière persane : syllabe "re" à éviter

avec le cœur : "avec" mot assez disgracieux à éviter autant que possible en poésie

âme et embrasait: les liaisons en t sur "et" sont déconseillées. Ça peut parfois passer, mais c'est à mon avis quand même à éviter

   BlaseSaintLuc   
19/12/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Ah,le coup de la persane !
Pourquoi pas, les endroits changent, les souvenirs restes.
Évidemment que l'amour c'est mieux quand il à le goût de l'épice.
Et hop un derviche , on à l'instantané "kodak" facile quand on à le coeur Qui tourne en rond .
Faire danser la rime , sur l'air du tapis, oui , c'est assez joli.
Mais bon...


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