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Anonyme
13/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Commentaire en EL:
[ Il est toujours un peu délicat de commenter un texte dont on ne saisit pas nécessairement la pente. Donc, ce texte, me semble parler d'une personne affectée par la disparition d'une proche et qui peint pour faire revivre la disparue à travers ses pinceaux. Il se peut que mon interprétation soit erronée mais bon...(en fait non, je viens seulement de lire l'exergue)] ne plus tenir compte du texte entre crochets caduque depuis la publication Commentaire maintenu : Le fin des vers tels : "Voilà que tu dessines, sine, sine, Comme tu respires, pire, pire" me laisse penser que ce texte a peut-être été conçu comme une chanson plutôt que comme un poème. Ce procédé me rappelle en effet une chanson de Jean-Claude Vannier titrée "Browning" où il joue sur les finales : Mon nom est Browning et ma devise, vise vise Assassiner, tuer, mentir, tire, tire Que tu sois flic ou bien forban, bang, bang ( et ainsi de suite ) Je me suis peut-être complètement fourvoyé quant à ce procédé mais évidemment je ne suis pas tenu à une explication de texte, mais à donner un avis. Je ne prétends pas que l'on soit dans la perfection mais il y a tout de même quelque chose qui touche et surtout, il n'y a ni pathos ni mièvrerie dans ce texte ce qui pour moi est un passeport suffisant pour qu'il puisse passer. Je prends ! Edit : les commentaires de Iolédane et Pouet semblent corroborer ma thèse d'un texte plutôt écrit comme une chanson que comme un poème mais peu importe je maintiens que ce texte est intéressant et de toutes manières je ne connais pas Christine et Cie donc ça ne me dérange pas. |
dom1
21/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bel écrit tout en délicatesse. Dans la troisième strophe, je ne vois pas de références à la peinture. Un mot suffirait...
domi |
Proseuse
10/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ADN
Là où le souvenir réveille une muse qui inspire avec délicatesse le bout du pinceau, le fil de la plume du narrateur ! Un poème plein d' émotions dont j' ai apprécié le partage ! merci à vous relire |
Zorino
10/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ADN,
Un poème très touchant qui évoque la détresse d'un homme suite au suicide de sa compagne. Celui-ci essaie alors d'amenuiser cette douleur grâce à la peinture, en tentant de faire revivre son âme sœur par le biais de cet art. J'ai beaucoup apprécié le choix du vocabulaire, qui traduit parfaitement bien le mal-être de cette nouvelle vie teintée de couleurs sombres. Les images sont très percutantes. Votre histoire m'a de suite fait penser à un film qui à son tour, m'avait beaucoup marqué : "Au-delà des rêves", avec Robin William. Vos mots m'ont d'ailleurs donné envie de le revoir. En revanche, je n'ai pas bien compris la raison pour laquelle vous avez triplé la dernière syllabe de 2 mots. Concernant "Respires, pire, pire", je peux comprendre mais pour "Dessines, sine, sine", je ne comprends pas puisque "sine" ne veut rien dire. Serait-ce l'écho du vide que cette femme a laissé autour de cet homme ? A moins que vous ne fassiez allusion à "Sine die". Merci en tout cas pour ce partage |
Francis
10/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les répétitions : sine sine, pire pire, dos dos résonnent comme une musique lancinante, des échos au tourment qui dévore l'âme. La plume est parvenue à toucher la sensibilité du lecteur.
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Anonyme
10/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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'A raconter ses maux souvent on les soulage '. Plus que d'en parler, l'auteur décrit sa peine en peignant le portrait de son " âme sœur défenestrée ".
Ce vide est bien transmis par de belles images. J'ai pensé que les répétitions de "sine" et " pire " font peut être allusion au premier vers " Le souffle découpé " (?) A mon avis, " plug-in" n'a pas trop sa place en poésie. |
papipoete
10/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour ADN,
Les mots ne sortent plus ; à qui les dire maintenant que l'âme-soeur n'est plus ! Seule la main lance en dessins des cris, et ranime sur le papier celle qui tant aimée fut ... NB la voix s'est tue, mais les mots peints résonnent dans le grand silence de l'absence ; Dans l'ultime strophe, bien qu'on sache qui est " la " que l'auteur fait revivre, j'aurais rappelé un synonyme de cette âme-soeur . |
JeanMarc
10/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
j'aime beaucoup ce texte, ces répétitions que j'use aussi dans mes textes ne sont pas là par hasard, l'auteur les a voulu et je pense que sans eux le texte n'a plus du tout le même sens... très joli texte même si je ne suis pas trop adepte des strophes, des vers... j'ai l'impression d'être un prisonnier en cage avec une perte de liberté au plaisir de vous lire à nouveau |
Brume
10/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ADN
Les vers qui terminent en écho à la 1ere et 2nde strophe me font penser à mes tous premiers écrits, cela donne une belle sonorité et une force émotionnelle quand c'est bien utilisé sans abus ni par simple but esthétique. Le fond est émouvant, épidermique, une respiration. Les images sont superbes. La mélancolie imprègne chaque vers mais n'est pas pesante. Elle nous enveloppe par touche de peinture. |
Lulu
11/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ADN,
Je suis très touchée par ce texte pourtant court... C'est que vous parvenez, et cela dès le début du texte, à installer un ton, une ambiance. J'ai trouvé ce texte tout plein de pudeur, du fait de ces répétitions "dessines, sine, sine" ou "respires, pire, pire"... "Les mots ne sortent plus", et cela est parfaitement bien rendu. Cela est d'ailleurs renforcé par le mètre court. Les mots semblent échapper, mais non le locuteur qui parvient tout de même à exprimer par le dessin - puis, pour nous, les mots - des sentiments. Les rimes ne sont pas ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, car le rythme se tient avant tout, je crois, dans la longueur du vers, mais en relecture, j'ai su les apprécier, comme autant de touches de peinture qu'on aurait ajoutées. Le poème est mélancolique, et quelque peu traversé de tristesse puisqu'il se termine par "De ta vie, ce qu'il en reste", mais curieusement, j'ai le sentiment que l'écriture trace tout de même des couleurs. On se les représente par le fait du dessin, de la peinture... en se disant que tout n'est pas sombre. Mais il est vrai que la vie peut l'être, comme le dit bien ce poème. |
Ioledane
13/3/2017
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Impossible pour moi de rentrer dans ce texte car il ne m'évoque qu'une chose, c'est la chanson "Saint Claude" de Christine & the Queens. Je retrouve ici des mots et rythmes tellement proches que c'en est perturbant, en voici quelques extraits :
"Souffle saccadé Voilà qui laisse deviner Que tout se décide cide cide Tout se décide cide cide" "Dès que tu respires pires pires Que tu respires pires pires" "D'ordinaire cette ville n'offre rien Qu'une poignée d'odeurs tenaces Que cette ville est morte Je sais bien toi seul gardes de l'audace" "Je descends deux enfers plus loin Pour que l'orage s'annonce" "Douleur, destin, bord à bord" Je m'abstiendrai d'évaluer. |
Pouet
13/3/2017
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Bjr,
J'ai lu le commentaire précédent avec lequel je suis entièrement d'accord. J'avais moi aussi trouvé une assez grande correspondance pour ne pas dire plus avec la chanson précitée. Alors c'est sans doute un hommage à Christine et ses reines mais il serait peut-être bon de le signaler explicitement, car en l'état, ça fait un peu (beaucoup) remâché quand même. |
Anonyme
10/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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Parfois nous sommes inspirés par un texte quel qu'il soit, mais pourquoi ne pas l'avoir banalement préciser, rien de mal à cela, c'est un peu dommage de se pénaliser ...
Ce texte a quelque chose de troublant, ce besoin de créer après avoir vécu une douleur sans nom, comme un moyen de s'accrocher à la vie et une manière de faire revivre l'absent. C'est vraiment un texte poignant, que j'ai ressenti au plus profond de moi, il m'a ramené à un vécu, il fallait que ... pour arriver à échapper à l'indicible ... C'est la dernière strophe qui donne le ton : " Et tu la fais revivre à coups de pinceaux Elle est dans le moindre de tes gestes Tout l’or de ses yeux brille sous ta peau De ta vie, ce qu’il en reste. " |