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Chansons et Slams
Agate_65 : Valse à l’infini…
 Publié le 12/12/08  -  4 commentaires  -  1017 caractères  -  84 lectures    Autres textes du même auteur

Dédiée à mon mari Claude.
Sur la base mélodique de la 4ème danse hongroise de Brahms.


Valse à l’infini…



Est-il fini, le temps de chanter,
Le temps de rire et de danser,
La neige tombe sur nos cheveux
Viens près de moi, viens près du feu.

Nous parlerons du temps qui passe
Ou bien alors du temps passé
Quand les guitares et les violons
Jouaient pour nous cette chanson.

Dans tes yeux noirs étaient mes rêves,
Et sur ta bouche, mon univers
Quand dans tes bras tu m'enlaçais
Et nous valsions des nuits entières ;

De tourbillons en valses lentes,
De boléros en slows feutrés,
Nous traversions des mondes étranges
Tantôt démons et tantôt anges.

Folle passion d’amants sauvages
Nous ne vivions que pour danser
Et puis pour rire et nous aimer,
Seulement la vie tourne les pages.

Sur notre tombe, les nuits d'orage
Nous renaîtrons d'un pas léger
Une fois encore sans être sages ;
Nous valserons pour l'éternité.


Agate Dépôt n° 685 f


 
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   lotus   
12/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Toute la nostalgie du passé est joliment exprimée dans ce texte.

Le passé des amants, bien décrit.J'ai valsé sur vos mots.

   xuanvincent   
13/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié la nostalgie de ce poème, que je verrais bien chuchoté.

   David   
14/12/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Agate,

Il serait difficile à réciter pour un enfant, à cause des petites irrégularités, je ne retrouve pas la valse dans le jeu des vers. Mais l'idée n'est pas mal de cette danse qui se prolonge à l'infini.

   Anonyme   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bel univers d'une vie à deux, que temps abîme comme toute chose, mais vous l'avez très joliment écrit, j'ai été très touché par l'ensemble de ce phrasé tendre, léger, élégant.

"Le tourbillon" de la vie nous emporte comme feuille morte, quand vient l'automne, puis l'hiver de notre vie. Voilà un peu ce que m'inspire votre poème après lecture.

Je vous dédie ces phrases de François de Malherbe :

" Mais elle était du monde , où les plus belles choses
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin... "


Très beau texte, j'en ai aimé le fond comme la forme.


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