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Jemabi
7/11/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est bien plus qu'un poème, c'est un chant d'amour pour l'Afrique, une sorte de déclaration démesurément longue et approfondie, mais c'est aussi dans cette démesure que passe l'affection de l'auteur pour ce continent, et c'est aussi cette démesure qui fait de ce texte un manifeste pour une Afrique enfin émancipée, délivrée de ses vieux démons. Qu'on le prenne au début, au milieu ou à la fin, ce texte hors du commun accroche le lecteur, preuve que sa puissance ne faiblit pas malgré sa longueur. Alors, même si le côté didactique l'emporte parfois sur la pure poésie, on ne peut qu'être conquis par un tel torrent d'amour.
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Mokhtar
23/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Très difficile de commenter (et de noter) ce poème fourre-tout, patchwork.
Qui, sur le fonds, déclenche autant d'approbations que de contestations. La multiplicité des thèmes en interdit une critique globale. Mais reprendre les points un à un, pour les soutenir ou les combattre, serait une tâche interminable. Exemple avec l'antienne de la colonisation. Qui aujourd'hui colonise qui ? Je pense que ce poème prend de la hauteur quand il abandonne les clichés pragmatiques pour virer dans des argumentations plus poétisées. Il faut respecter cette déclamation, où l'auteur a mis beaucoup, en s'investissant. Beaucoup trop ? Certainement. Il y a moyen de faire plusieurs textes plus cohérents de cette accumulation. En élaguant, ou en morcelant, on doit pouvoir tenir une unité de style. Même si parfois il hérisse, cet "inventaire" suscite de l'intérêt. Peut-être qu'à vouloir trop "dire", on dilue les messages. Mais peut-on arrêter un fleuve furieux qui a besoin de s'écouler ? Mokhtar en EL 07-11 EDIT : corrigé un mot ce jour : lapsus |
Corto
14/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette ode à l'Afrique a belle allure, dans sa longueur comme dans son contenu.
Avec une telle ampleur on saisit mal certains choix de l'auteur. Exemples: * Autant je suis familier de l'expression "Mère courage" autant je saisis mal "Femmes Aqueducs". * Placer la Réunion sous la rubrique Afrique est très contestable du point de vue de son histoire et de son évolution. Par proximité géographique uniquement ?? Ces réserves étant faites on sent un souffle et une osmose avec ce continent personnifié, notamment avec les "Tes" "Te" "Ta" qui rythment la description. Ce texte a une grande ambition et c'est une belle qualité mais qu'il me soit permis le regret de ne guère trouver de références à l'Afrique ancienne, celle qui a connu de vastes entités indépendantes comme le Royaume du Bénin, ceux d'Afrique du sud-est, etc. autrement dit l'Afrique d'avant les colonisations du 19ème siècle. Que serait une ode à l'Asie (du sud) sans parler du royaume de Siam et d'Angkor par exemple ? Je sais que cette remarque est trop exigeante car l'auteur montre son lien avec ce continent à travers des mots pleins d'émotion: "Voilà quarante-trois années Que je porte en moi Le souvenir de Tes traces. Ta mémoire est maintenant dans ma peau !" L'émotion est volontiers partagée même pour un lecteur qui ne connait qu'une infime partie de ce continent tout en s'intéressant à son histoire d'hier et d'aujourd'hui. Bravo. Corto en EL |
Anonyme
23/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je dois reconnaître qu'à première lecture dans l'Espace du même nom, découvrant à mesure la longueur de votre opus, j'ai pu être un peu lassée, impatiente ; mais pas au point de renoncer, parce que je trouvais aussi du souffle, de l'ampleur, à cette vaste fresque. Je note par exemple
À l’ombre de Tes baobabs J’ai vu plus de raison Que sur les fauteuils pourpres De nos hémicycles. À deuxième lecture, à l'instant, je ressens la même intensité prenante, je me dis qu'il fallait tous ces mots pour brosser le tableau. Mais je comprends également ce qui fait que je ne suis pas entraînée sans réticence à la découverte de tout un continent : votre poème présente à mon avis un déséquilibre formel. Je m'explique. Je comprends que vous adoptiez la majuscule de divinité quand vous vous adressez à l'Afrique : Toi, Tu, Tes, etc. Cela m'apparaît un peu too much mais (à mes yeux en tout cas) « passerait » sans problème si, par ailleurs, vous ne débutiez pas tous les vers par une majuscule. Avec cette majuscule initiale systématique, à mon avis il y a pléthore, cela apporte à l'ensemble une raideur, une maladresse en opposition avec le ton certes solennel mais aussi intime, d'adoration comme peut l'éprouver le nourrisson envers sa mère nourricière, de votre ode géante. Je suis persuadée qu'en remédiant à ce détail tout bête, en ne faisant débuter vos vers par une majuscule que si la ponctuation le demande, votre poème gagnerait en impact. Avis de lectrice, vous souverain(e) auteur ou autrice en faites ce que vous voulez. |
papipoete
23/11/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Comme j'ai plaisir à saluer bien bas, un p'tit nouveau !
Voir l'épaisseur de votre texte put me faire passer mon chemin, et chercher plus court ailleurs... mais non, je suis parti sur les routes de latérite, vous demandant de ne pas marcher trop vite... ma canne s'enfonçant dans le sable, et le magnétoscope de mon cerveau bien vite faisant bande à part ! Aimer de la sorte l'Afrique, de la côte méditerranéenne jusqu'au cap de Bonne Espérance, fait de Vous un parfait guide géographique, mais aussi une mémoire encyclopédique de son histoire... NB difficile de tout mettre dans la même V.H.S., tant votre savoir est immense, mais je retiens : " j'ai vu, puis j'ai regardé " de la plus petite fourmi, jusqu'au plus gros Baobab où les sages réfléchissent, discourent et prennent leur décision, aussi sensée que dans le cosi de fauteuils pourpres d'un hémicycle. La pauvreté de l'Afrique... normal ! on la pilla depuis la nuit des temps ! Avare ? tu donnas tes fils du sable, pour aller marcher dans la neige sous la mitraille en France ; pour aller construire ailleurs contre rien, ou sous le fouet. Mais ta beauté du pays se retrouve dans tes femmes, au corps de liane, leur port altier sous les charges d'eau, de bois... Que la vie pourrait être belle sur ce continent, où l'ébène des bois se confond avec celui des peaux ; le Lune offrant un spectacle nocturne, puis remise son manteau le petit-jour venu. Citer un passage particulier est gageure, tant chaque sujet est traité de main de maître, et peint d'un pinceau talentueux ! " ton ciel la nuit est grand écran... " en est un bel exemple, mais il faudrait citer chaque strophe dans cette ode à l'Afrique, qui me stupéfie ! Je ne sais si vous êtes homme ordinaire, ou missionnaire, ou bourlingueur simplement, mais je vous tire mon chapeau, très très bas ! je pense que dans six longues semaines, on entendra ( l'esprit rasséréné ) parler de Vous ! |
Miguel
24/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'hésitais à me lancer dans ce trop long poème (ma première impression) mais ayant mis les yeux dans l'engrange j'y suis passé tout entier.
On croirait lire Aimé Césaire. Le regard de celui qui sait parce qu'il a vu. À chaque fois une réponse choc aux préjugés occidentaux. Une suite d'admirables tableaux pour donner à voir. Les Africains dans leur humanité, qui vaut bien la nôtre (et peut -être mieux ?) L'Occidental dont la couleur demeure mais dont le coeur est changé. Un beau regard humaniste et fraternel sur l'Afrique. Une leçon pour nous. |
hersen
23/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Entendons-nous bien : je salue le propos, que ceci reste présent à l'esprit de l'auteur tout au long de la lecture de mon commentaire.
je pense que l'auteur a vraiment beaucoup à dire sur un sujet qu'il connaît "d'amour" né probablement d'une partie de sa vie en Afrique. dans l'idée, j'adhère. je pense très important de faire partager son expérience, mais surtout d'un ressenti aigu d'une présence sur un lieu. Pour autant, je pense que ce texte est un entre-deux : nous ne sommes pas tout à fait en poésie, mais nous ne sommes pas non plus en nouvelle. Je m'explique : Je sens bien que l'auteur "en a sous le capot" sur le sujet, et il a voulu être exhaustif, mais finalement se bridant en le proposant en poésie. En nouvelle, il aurait pu se libérer davantage dns le sujet, je pense. Ou alors, si nous parlons de poésie pure, il aurait fallu davantage extraire une essence née de ces sentiments envers un continent, le traiter davantage poétiquement. Parce que j'ai un peu une impression de redite, de répétition d'un amour pour ce continent, avec une grande emphase avec toutes ces majuscules omniprésentes dont je ne suis pas très friande. La simplicité bien souvent parle plus que ce qui pourrait ici être assimilé à des ronds de jambe, bien que je sache pertinemment que dans le fond, l'auteur ne cherche qu'à nous faire partager cette vision qu'il a (vécue) de l' Afrique. Alors je suis mitigée, mais au final, c'est malgré tout un texte qui me touche, même si je suis critique sur le traitement. Merci de la lecture. Et bienvenue sur le site, puisque c'est une première proposition de texte. |
inconnu1
23/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour et bienvenue,
En fait mes remarques rejoindront celles de Hersen. On sent votre passion et je suis d'accord avec tout ce que vous dites. Le problème pour moi c'est que le style n'est pas assez poétique. Il est trop descriptif, trop proche du terrain ou de ce qu'un journaliste pourrait dire. Il n'y a pas assez d'images à décoder, de second degré pour moi. Je prend cet exemple On tue c’est vrai chez Toi À coups de machettes et de fusils Comme on tue ailleurs À coups de bombes et de missiles. Les morts ressemblent aux morts Dans leur éternité. Les morts guerrières sont atroces. Mais Tes autres morts ? Ceux que la vie décharne avant la mort ? Voilà l’intolérable que le monde entier tolère Quand Rimbaud a voulu dénoncer la guerre de Crimée, il a imaginé un soldat couché dans le cresson, il n'a pas décrit directement les horreurs de la guerre. Je sens chez vous la passion et je ne peux qu'approuver votre rébellion, mais j'entends ici plus un reporter qu'un poète. Bien à vous |
Lotier
23/11/2022
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Un fourre-tout ? Un vade-mecum ? Un dépliant touristique ? Un synopsis de quelque œuvre future ? Je cherche à qualifier…
Et puis non, peu importe, c'est un travail d'anamnèse, d'appropriation, qui vise à cerner un continent… travail voué à l'échec. J'imagine à peine ce qu'aurait pu être un travail dans le même esprit sur l'un des autres continents ! Surtout l'Afrique, dont la diversité des peuples et des langues est la plus importante (entre un tiers et la moitié des langues sont africaines !)… Enfermer l'Afrique dans un texte (et la longueur du texte n'y change rien) est pour moi rédhibitoire. Je pense que tout particulièrement pour ce continent, cette vision globalisante est un vieux reste du colonialisme… Encore, s'il y avait un plan large en introduction, puis un zoom sur un pays, une époque, un village, des gens, des vrais, alors des portes s'ouvriraient et le texte aurait un frémissement poétique. Mais bien sûr, comme tout texte, il trouve ses lecteurs et tant mieux. Je tenais juste à exprimer mon ressenti pour que vous ayez un panorama un peu plus large de ceux qui ont pris la peine de vous lire. |
Lebarde
23/11/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bien sûr on y trouve quelques bons mots, quelques vérités, quelques sensations, quelques belles pulsions, quelques énervements, quelques sujets de réflexion… oui bien sûr…mais alors quel amalgame, quel foutoir, quel bric à braque, tout comme le souk ou les marchés africains où sous le baobab on trouve, tout ce dont on a besoin mais pas d’objets rares et encore moins la perle qui pourrait surprendre.
C’est du « en vrac « du « bon marché « ou de l’occasion délabrée » qui ont du mal à me séduire. La poésie est sans doute dans les lieux, mais peu dans l’écriture. Et puis quelle longueur, je suis épuisé et au final assez peu convaincu. Désolé Lebarde |
Provencao
24/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour et bienvenue Airjai,
" Les rythmes de Ta musique Pour l’Univers sont une école. " J'ai beaucoup aimé cette mémoire de l'histoire que vous nous contez, comme un travail d'archive, un travail de terrain, avec cette richesse à la hauteur d'une anamnèse de la pensée Africaine. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Hiraeth
24/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le texte, quoique trop long à mon goût, est très bien écrit malgré l'excès des majuscules qui irrite à la longue. On sent qu'il vibre de tout l'amour de l'auteur pour l'Afrique, porté par un souffle puissant et des images marquantes qui s'expriment dans un style simple convenant très bien au genre de l'ode.
Cependant, j'ai des réserves sur le fond qui, vu l'intensité du message politique ici, affectent ma perception. J'ai vu dans votre texte le retour du mythe du bon sauvage, un reliquat du colonialisme. Il n'est vraiment pas aisé pour un écrivain occidental de faire l'éloge de l'Afrique sans éviter cet écueil ! |
jeanphi
26/11/2022
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Cet écrit témoigne de la revification d'une identité collective sans doute encore contrainte par l'emprise des néocolonialismes occidentaux, asiatiques et eurasiatiques qui se maintiennent fermement au sein du "continent noir". Cette identité est bien présente, muselée derrière la vitrine d'une 'débâcle' communautaire que les lobyistes, politiques, publicistes, alter mondialistes de tous bords lui endossent.
C'est en tout cas une manière de voir les choses. Il y a une vraie force derrière cette apologie qui évite pourtant de trop peu le laïus à mon sens. Et surtout la forme est très maîtrisée. Merci pour cette bouffée d'exotisme. |
Marite
11/12/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Le titre m'a interpellée car, ayant vécu et travaillé une quarantaine d'années au coeur de ce continent (et pas en contrat expatrié) j'y ai fait l'apprentissage de cette fameuse tolérance que nous aimons brandir en étendard et j'en suis revenue avec un enrichissement humain précieux.
Au niveau écriture la longueur de ce poème m'a très vite lassée car il m'a donné l'impression d'une litanie d'images et de clichés pris en vrac dans l'histoire, ou plutôt dans les histoires de ce vaste continent, chaque pays ayant la sienne propre. |
gino
13/12/2022
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Bonjour Irjai, votre amour pour l'Afrique est palpable et sincère mais la mise en écriture n'est pas à la hauteur.
L'Afrique est une continent trop vaste, trop complexe ^pour en faire le tour. Et le résultat en est une succession d'idées toutes faites de clichés. Et puis de quelle Afrique s'agit-il? L'A frique du Nord, l’Égypte et la Libye sont aussi l'Afrique. Si vous voulez écrire un poème sur l'Afrique, prenez un petite chose: par ex. le bruit que fait une pirogue en traversant un fleuve sous un ciel étoilé, le chant monotone des piroguier et les braise oranges des crocodile à fleur d'eau. Ce sera un poème tout peit, mais si vrai et si plein d'émotions Amitiés. |
LeopoldPartisan
30/12/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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sacré beau texte que celui là, avec ce regard parfois acerbe de notre blanchitude. On se laisse porté par des comparaison vraiment judicieuses dont l'écrit est truffé.
Tu es Terre de savoirs ! À l’ombre de Tes baobabs J’ai vu plus de raison Que sur les fauteuils pourpres De nos hémicycles. On Te dit corrompue ? Qui blanchit l’argent noir De Tes coffres immenses ? et bien d'autre vraiment ce texte m'a marqué par la justesse du propos, bravo |
Anonyme
7/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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On dirait une épopée votre narrative Airjai, Une déclaration pour un continent et quel continent ! On a envie d'y aller et suivre votre plan. Connaître ces deserts, marcher dans ces villes et naviguer sur ces fleuves. C'est très attirant tout ça. Il y a pourtant un passage qui a attiré mon attention quand vous parlez des cannibales : " On Te dit cannibale ? Nous broyons Tes enfants ! " Broyer des enfants ? Vous m'expliquerez d'accord ? Et puis peut-être une faute d'orthographe : "Et pour les appeler Tu leurs as donné des noms" il ne faut de S à Leur (il me semble)
Félicitations, Très beau texte ! |