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Gemini
2/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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.J'ai pensé aussitôt à "La Mort et le Bûcheron", bien que la morale soit différente de la chute d'ici.
J'ai trouvé le dizain central plus faible que les distiques et quatrains. Je ne sais pas s'il fallait s'étendre, ou sortir de l'ambiance de ce réquisitoire par un vers assez prosaïque : "pour tout dire en un mot le voilà oppressé". Il contient, de plus, des mots (les deux derniers vers) qui seront reformulés autrement plus loin. Ou alors, le distique "Lui divorçant de la vie / de la Mort il s'éprit." est à supprimer, ce qui serait dommage parce qu'il est bien tourné. La tournure des "jours de l'an" est trompeuse. N'aurait-il pas mieux valu « tous les jours de l’année » ? Le procès et le verdict me semblent convenus, mais l'antiphrase "Tu peux chanter victoire.." et le tutoiement de la coupable donnent un ton chargé d'une amère ironie d'où l'on sent sourdre la colère. Le débat reste ouvert pour savoir si le suicide est un acte de courage ou de lâcheté. PS : J'aime bien Guillevic qui disait aussi : « Il n’y a pas d’ailleurs où guérir d’ici. » |
jeanphi
2/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
L'expression est formelle, convenue, je trouve ce texte un peu impersonnel. Est-ce une intention ? Le début est plus animé, une colère contenue qui bouillonne, à force de ... à force de ... beaucoup de poids. Ensuite : Sobriété extrême dans l'exposition du suicide d'un proche cela est compréhensible et tient plus de l'apophtegme que du poème. Conscient de la difficulté du ton dans les éloges funèbres. Si c'était à faire pour un enterrement je supprimerais l'inversion finale dans cette adresse à la misère, pour moins de grandiloquence et plus compassion, simple avis. |
Geigei
12/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Le propos ne surprend pas par son contenu. Mais je l'ai lu souvent : "Tout a déjà été dit. C'est la forme qui fera la nouveauté." Or, la forme ne surprend pas non plus.
Pour honorable et légitime que soit la colère décrite, je dois avouer que je ne me serais jamais approché du micro du funérarium pour prendre la parole. Ce n'est pas facile de commenter ainsi le départ d'une personne connue. |
Miguel
13/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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"Espérer que" doit êtres suivi de l'indicatif et non du subjonctif.
L'écriture, malgré cette erreur courante, me paraît convenable. Mais encore un texte qui tombe dans le stérile et éculé compassionnel. Si le personnage avait mis sa force ailleurs qu'à "gueuler", peut-être s'en serait-il mieux sorti. Il est toujours possible de compenser un déficit de chance par un surcroît de mérite. Mais, comme dit l'auteur, ne jugeons pas l'homme, on n'est pas à sa place. C'est le poème qui me semble pleurnichard et vainement révolté, car je n'y trouve pas la tonalité pathétique qui aurait mis en valeur le thème et sauvé l'ensemble. Pour la forme poétique : les rimes, quand il n'y a ni mesure ni rythme (il y en a bien, mais c'est aléatoire), n'ont pas trop de raison d'être. L'intention est bonne, mais ce travail ne me semble pas tout à fait à la hauteur des autres poèmes d'Airjai. Mais enfin l'exergue lui-même, bien que de Guillevic, est également un lieu commun, avec son renversement revanchard. |
Passaroun
15/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour, ce qui me surprend c’est l’abandon de la litanie qui démarre le poème et le rythme. L’expression passionnée qui s’ensuit est un peu déroutante. Il y a une forme de franchise ici qui m’a fait lire le texte jusqu’au bout. BP
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Anonyme
17/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Airjai.
Ça n'a rien à voir, mais le titre de ce poème me fait tout de suite penser à Coluche : https://www.youtube.com/watch?v=Clm9HJYQl2I Ça ne représente évidemment pas ce que le narrateur du texte Misère a écrit, j'espère que ça ne choquera pas trop... "Sans que rien n’ait changé…" J'aurais préféré : sans que rien ne change, mais dans ce cas, la rime disparaît... "Cette garce" et "Cette enfant de putain, créée par les humains" ( c'est de la misère dont on parle, non ?) dans ce cas ne faudrait-il pas écrire: qui les prend et les enlace, les étouffant dans sa nasse. (Ai-je mal compris ? Oui, je le crois, mais c'est ce passage que je ne capte pas, ce n'est pas clair du premier coup, un peu confus à mon goût. Après on comprend mieux et l'on s'aperçoit de la mort de cet homme "oppressé". "Tous les jours de l'an " le narrateur veut parler de tous les jours de l'année et non pas de tous les1er janvier... J'exagère peut-être. Le thème est abouti, c'est sûr, mais il y a des retouches à faire dans ce texte qui est pourtant si émouvant, vrai et direct : " le geste de cet Homme, c'est à toi qui le doit " MISÈRE. Bravo pour les majuscules sur MISÈRE, Mort et Homme, et veuillez accepter ces quelques menues remarques. ericboxfrog |
papipoete
23/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Airjai
Misère, bonheur, opulence... trouvez l'intrus ! Si ce n'était pas un terme abject, on pourrait parler d'elle, comme " merveille du monde ", tant elle dure depuis l'aube de l'humanité, sans s'user ! NB confronté à cette " enfant d'putain ", le héros songe qu'elle pourrait disparaitre, s'il venait à mourir en aidant un peu le cours des choses... Est-ce lâcheté ou courage, d'ici en finir ? vaste débat ! " lui divorçant de la vie, de la mort il s'éprit " est mon passage préféré, au sein de ce texte poignant. Avec ma petite-fille, en auto, nous chantions à tue-tête : " misère, misère, c'est sur les pauvres gens misère, misère, qu'elle tombe tout l'temps misère... " |