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Poésie libre
Airjai : Rencontres
 Publié le 16/11/23  -  5 commentaires  -  633 caractères  -  98 lectures    Autres textes du même auteur

Hasards.


Rencontres



Du métro
vous voilà descendue

mais…

Savez-vous que
même une fois disparue
on peut rester
prisonnier de vos yeux ?

…/…

À votre insu…

Le timbre de votre voix fut
notre première rencontre…

Le vert de vos yeux
ma première découverte…

Le contour de vos lèvres
ma première recherche…

Vos mains qui jouent avec l’espace
ma seule musique…

Votre premier regard
notre seule relation…

Le bruit de vos pas qui s’estompe
le quotidien qui revient.


 
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   Gemini   
28/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Lettre aux allures de bouteille à la mer.

Le thème est connu. On pense évidemment aux "Passantes" d'Antoine Pol, repris par Brassens ou le Sonnet de Félix Arvers. Ou encore d'autres chansons : "Le premier pas", "Les mots bleus" etc.

Le texte ici traite moins du regret de n’avoir pas osé que de la capacité du hasard (et de notre nature) à faire éclore nos sentiments et engendrer des rêves.
L'accumulation des détails : "voix", "yeux", "lèvres", "mains", "regard", "bruit de pas" (manque un parfum, mais dans le métro...) dans cet instant naturellement furtif, prouve tout l'intérêt que le narrateur a porté à la belle.
J’ai regretté que le titre et l’exergue soient au pluriel, (pourquoi rendre général un sujet particulier, joli par ailleurs et forcément original ?)
J’ai trouvé la mise en page bien faite avec cette présentation courte et des strophes hachées, entrecoupées de points de suspension comme pour indiquer un souffle court durant cette scène d’admiration. Mise en forme aussi avec l'échange "Vos"/ "Ma" dans les distiques.
Manque, à mon avis, le ressenti : les papillons dans le ventre, les émotions du narrateur qui ne sont qu’à peine suggérées, parfois peu clairement : "ma première découverte", "ma première recherche"..
J'ai nettement préféré le vers final : "le quotidien qui revient" qui donne toute la mesure de la déception, et donc l'étendue de l'émoi.

Dans le déroulé de la scène, il semble y avoir eu un échange de mots et de regard, peut-être même des gestes, ce qui me rend l’inconnue un peu moins anonyme que je ne l’imaginais. Moins "Passante" que chez Pol. Je comprends mieux du coup qu’on ne parle pas de regrets. Le désir n’était pas commun. Seul reste un souvenir, une image qui, si l'on revient au pluriel du titre, se renouvellera sans doute bientôt. Le hasard est bon garçon.

Pas trop aimé dans les distiques, le changement passé / présent : "fût" / "jouent", "estompe" qui m’a gêné. Pourquoi revenir au présent alors que la scène est finie ?

   Eki   
2/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
J'aime beaucoup cette déclaration à l'inconnue.
Déclaration muette, certes, mais évoquée de manière insolite comme Vos mains qui jouent avec l'espace ma seule musique...

C'est court mais ce poème reflète bien le sentiment furtif que l'éphémère de cette rencontre a suscité hors du temps.

Les deux derniers vers ramènent son auteur à l'ordinaire.

J'aurais supprimé tous ces points de suspension. Je ne donne là que ma pensée.

   EtienneNorvins   
3/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Ah oui ! Joliment contée, cette 'brève' et si banale rencontre. C'est aérien, léger jusqu'à l'évanescence, chuchoté comme il se doit - en espérant qui sait, que l'envoûtante inconnue fréquente les rives oniriennes ? ;)

Seul bémol : autant la répétition de 'première' ne m'a pas gêné à l'oreillle, autant celle 'seule' dans les strophes pénultième et antépénultième m'a semblé forcée. 'Précieuse' (car le 'je' commence à sentir que tout cela lui échappe, qu'il n'y aura pas de 'deuxième' quoi que ce soit, et qu'il faut se préparer à ne garder qu'une bribe du trésor) ?

   papipoete   
16/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Airjai
La " fleur bleue " que j'étais, et suis resté malgré le temps qui passe, ne peut que s'émouvoir à vous lire ci-dessous.
_ Je vous ai remarquée, ai bu votre voix, et accaparée... sans vous le dire !
_ Si vous saviez... sans jamais oser, j'ai baisé vos lèvres ; gardé pour moi seul, ce regard offert au vide ; je vous ai aimée, sans que jamais ne le sachiez : onques, ne saurez... ; j'entends chaque instant le bruit de vos pas.
NB un poème, comme je les aime ; sans fioriture ni sens au 5e degré, simplement une idylle jamais concrétisée, qui fera battre le coeur de cet anonyme amoureux.
Tous les distiques me sont si doux...

   Polza   
16/11/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Bonjour Airjai.

Votre poème m’a laissé un goût d’inachevé. Il y a une bonne idée de départ (même si à maintes reprises utilisée), mais je trouve que ça manque de substance.

« même une fois disparue/on peut rester/prisonnier de vos yeux ». J’aurais préféré une tournure à la première personne, histoire de dire que c’est bien « je » qui est subjugué et reste « prisonnier (é) de vos yeux » et non n’importe qui d’autre avec ce « on » quelconque.

« À votre insu ». Ce n’est qu’une remarque personnelle, mais allez savoir pourquoi, je m’attendais à retrouver « sans issue » dans la suite de votre poème.

« le vert de vos yeux ». J’ai trouvé yeux/yeux trop rapprochés pour un court poème.

« Vos mains qui jouent avec l’espace ». Je n’ai pas trouvé la formule poétique ou je ne l’ai pas comprise.

« Le bruit de vos pas qui s’estompe/le quotidien qui revient. ». J’ai été séduit par ces derniers vers, du coup, je me suis dit dommage qu’il n’y ait pas un peu plus de constructions ou formules plus sensuelles et plus élaborées afin que j’aime pleinement votre poème.

Par exemple, dans « Le contour de vos lèvres/ma première découverte… », j’aurais aimé que les lèvres soient décrites plus en détail, qu’elles suscitent en moi un désir plus profond qui me donnerait envie de découvrir cette femme.

Maintenant que j’écris ces lignes, je me rends compte que c’est exactement cela que je reproche à votre poème, c’est qu’à mon sens, les descriptions manquent d’ampleur, elles tombent à plat comme une sentence qui viendrait trop vite.

Si je vous dis tout cela, c’est que j’ai aimé certaines choses dans votre poème et que je pense qu’il mériterait d’être amélioré, n’allez pas croire que c’est pour me défouler après une dure journée de travail (qui ne fut pas du tout difficile à vrai dire !).


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