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papipoete
28/7/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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contemporain
Ah, cette nouvelle, une cavalière, une cavaleuse sûrement, tellement vulgaire, n'avait fait que passer ; d'ailleurs, le patron ne la garda pas dans la troupe de notre cirque . Or, toi " mon porteur " ( je suis voltigeuse ), tu fus tout retourné par la belle amazone, et l'orage entre nous éclata . Ce soir pourtant trouveras-tu ma main ? Oui, il le faudra bien si tu ne veux pas que mon sang dans la sciure t'éclabousse à jamais ... NB un monde où une querelle amoureuse doit rester en coulisses, pour que brille le numéro, que vive le cirque ! J'aime particulièrement les hexasyllabes de la 2e strophe papipoète |
MissNeko
12/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
J'ai aimé que votre histoire se passe dans une roulotte, dans un couple de gens du voyage où l'enjeu conjugal déteint sur le travail. L'atmosphère rouge-velours aux lueurs de bougie est bien retranscrite. Votre poème est fluide et se lit sans difficulté. Un bon moment de lecture, à vous relire. |
Anonyme
12/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié la construction de ce texte. D'abord un flash-back sur l'origine du conflit conjugal " cette cavalière De passage après tout
Et tellement vulgaire ". Puis la question : " Trouverait-elle sa main À cet instant précis ? " Le porteur mettra-t il à profit cette occasion ? Un accident regrettable n'est pas inévitable dans ce métier de trapèzistes... " De passage après tout ". Cela vaut-il de voir son " sang inonder la sciure " ? |
Robot
12/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ici se pose la question de confiance. Confiance pour être assuré de trouver la main même après avoir trahi l'autre pour une cavalière de passage.
Il est de ces métiers où l'on est acrobate et où les partenaires doivent être assuré l'un de l'autre. Va-t-il trouver sa main dans l'exercice de voltige, va-t-il retrouver sa main pour reformer le couple. Question de confiance dans un texte que l'on peut lire à plusieurs niveaux. |
Vincente
12/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonsoir Alagance,
Votre texte est agréable à lire, le rythme régulier semble exprimer la cadence avec peu de temps mort de la vie des gens du cirque. Le propos est développé rigoureusement avec une scène par strophe : un lieu et une épouse - la problématique double de la main trouvée - une partenaire de passage virtuellement amante - le monde des forains sous le regard des étrangers - le destin qui lie dans le privé comme devant le public. De cette construction travaillée ressort efficacement l'inéluctabilité de la démonstration où le faux-pas peut être fatal. C'est un point de vue intéressant, mais très spécifique. Il m'a fallu plusieurs lectures pour comprendre les tenants et aboutissants de votre intention, pourtant vous n'avez pas abusé d'images difficiles, la seule métaphore qui éclaire votre sujet (pour la compréhension et surtout pour la trouvaille séduisante) est celle concernant le double sens de la "main" (d'épouse et de trapéziste). Les quatre derniers vers, très beaux, sont éloquents à double titre : "Condamnés pour toujours / À garder fière allure / Pour ne pas voir leur sang / Inonder la sciure." La dernière strophe a ma préférence. |
JulieM
13/8/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Voilà une manière originale et visuelle d'aborder le thème de la confiance mutuelle, celle des amants, celle des trapézistes. Voilà le lecteur transporté dans un monde à part, le cirque et son clinquant, suspendu (...) à cette main qui attend. L'amour en l'air ne pardonne rien !
Le style est simple et rythmé, pas d'effets de manche ni grandiloquence. Merci du partage. |
Anonyme
25/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Nous entrons avec vous dans le quotidien de ces "Acrobates", vous ne le rendez plus vrai, plus présent, pour nous amener jusqu'à ce moment si crucial de leur numéro qui va nous émerveiller.
J'aime assez votre cheminement même si par moment, je me perds un peu, dans le dédale de cette histoire de vie, chemin sinueux, mis entre parenthèse le temps du spectacle, ce sont des artistes avant toute chose. J'ai tout particulièrement trouvé dans la dernière strophe, le vrai ton de l'écrit : " Quel étrange destin Celui des acrobates Ils gardent leur sang-froid Sans quoi si ça dérape… Condamnés pour toujours À garder fière allure Pour ne pas voir leur sang Inonder la sciure. " Le drame se joue en coulisse par sur la piste. |