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Poésie libre
alaind : Mémoire quand tu nous tiens !
 Publié le 12/04/25  -  5 commentaires  -  657 caractères  -  85 lectures    Autres textes du même auteur

Poème sur la passion.


Mémoire quand tu nous tiens !



Ça y est j’ai oublié

J’ai oublié ton corps
Serré contre le mien
La moiteur de ta peau
La pointeure de tes seins
Cette bouche gourmande
Qui croquait dans ma vie
Et cette langue avide
Qui enroulait la mienne
Au fond de cette nuit
Où tu te faisais mienne

Oublié de nos yeux
Le silencieux dialogue
Qui faisait à l’amour
Un langoureux prologue
J’ai oublié aussi
Que tu étais ma femme
Nos cœurs brûlant tous deux
D’une synchrone flamme

Ça y est j’ai oublié
Enfin je veux le croire
Afin que pour une fois
Je puisse dormir ce soir.


 
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   Donaldo75   
2/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
J'ai trouvé à ce poème du rythme, du "drive" comme j'ai coutume de dire. Il dépasse la simple suggestion en donnant corps au thème de la passion sans pour autant en faire trop. Délicat équilibre, je trouve. Et là, c'est réussi, ce poème se lit d'une traite. La dernière strophe le conclue brillamment, ce qui n'est pas aisé vu la déferlante qui a précédé.

Bravo !

   Ornicar   
2/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Même plus mal !
Original et inattendu dans le traitement. Pour une fois, sur fond d'une rupture sentimentale, ce n'est pas pleurnichard et rien que pour ça, je prends ! Ce n'est pas le bonheur non plus, faut tout de même pas exagérer ! Mais ce n'est déjà plus le temps des regrets, du manque, de la dépendance à l'autre. C'est l'eau grise d'un entre-deux indéterminé. Ne reste plus que le souvenir que "cela fut, en effet". Mais un souvenir abstrait, privé de ses terminaisons nerveuses et émotionnelles douloureuses, le "souvenir d'un souvenir". Et tout ça, pour quoi ? Pour pouvoir enfin ! - excusez la trivialité du propos - dormir. D.o.r.m.i.r ne serait-ce qu'un peu. Morphée, quand tu nous tiens !

A cet égard, le premier vers ("ça y est j'ai oublié") sonne un peu comme un cri de soulagement, et dans la défaite de la rupture, comme une petite victoire du narrateur sur ses fantômes et démons du passé. Enfin... c'est même pas sûr car cela reste encore à prouver au vu du titre ("Mémoire quand tu nous tiens !" - suivi d'un point d'exclamation) et des derniers vers ("Enfin je veux le croire"). Ne serait-ce donc là qu'un voeu... "pieu" ?

Deux infimes réserves :
- le terme "pointeure" à la place de "pointe" ? Je ne saisis pas. J'ai bien échaffaudé une hypothèse tarabiscotée et passablement tirée par les cheveux : puisque ce texte a pour objet de nous relater le lent délitement des sentiments au fil du temps, en espérant celui des souvenirs douloureux, le terme fourre-tout retenu évoque-t-il tout à la fois la "pointe", la "pointure", et la "pointeuse" ?
- la syntaxe incorrecte à mes yeux des deux derniers vers : "Afin pour une fois / Je puisse dormir". "Que je puisse dormir ce soir", non ?
Sans doute, le narrateur était-il dans un état second, proche d'un épuisement bien compréhensible après toutes ces nuits blanches...

   papipoete   
12/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
bonjour alaind
tout ce que nous faisions ensemble, quand l'amour nous lovait sous des draps ; ah, de toi je revois tout... j'ai tout oublié !
" mon oeil ! "
NB il est des choses que l'on oublie pas, même en matière de passion pour une femme ; on la perd par un deuil ; on nous la prend des bras d'un amant ;
on aime à nouveau une autre... mais on n'oublie pas
la première strophe fait du bien, à se rappeler ; quand la seconde ravive une plaie qui ne demande qu'à se rouvrir.

   Provencao   
12/4/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour Alaind,

Ce "ça y est j'ai oublié."...invite ce salutaire oubli, presque vécu comme une mémoire chargée d'images à peine douloureuses...en un vers de la mémoire heureuse.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Eskisse   
12/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour

Difficile de croire à ce "j'ai oublié" tant les souvenirs sont évoqués avec précision. Heureusement, le narrateur rectifie par ce : " enfin je veux le croire"
J'ai bien aimé l'oxymore : " silencieux dialogue" qui dit bien la connivence des deux êtres . La sensualité est transcrite sans exagérations. Et la chute révèle à quel point la passion fut intense et le manque aussi.


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